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    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort.

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    Vendimus


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    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. Empty [Gw2] : Les veilleurs face à la mort.

    Message par Vendimus Dim 2 Fév - 12:31

    Prologue.

    "Sous le commandement du Maître de guerre Kenjin "Œil d'acier", la onzième escouade n'est qu'un groupe parmi les vingts autres constituants la compagnie de Kenjin, ce maître de guerre humain aux origines canthiennes qui avait pu se démarquer lors d'opérations aux origines un peu flou qui avait fait de lui un héros pour les siens lui offrant une dévotion sans faille en pensant qu'il était lui même un fervent Veilleur, exemple pour tous. Cependant, si nous nous glissons dans la peau d'une personne, il n'est pas rare que l'on n'obtienne pas le résultat escompté..."


    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 473123Kenjin


    "Ce fut encore une de ses réunions qui aurait durer si longtemps que j'aurais du combattre ma propre main pour l'empêcher de s'attaquer constamment aux quelques apéritifs proposés sur la table qui n'étaient au final que des simples décors. Il était très mal vu de s'empiffrer lors d'un conseil, surtout quand celui qui le préside est un Asura bien connu pour être l'un des plus grands emmerdeurs qu'il ait été donner de voir chez les officiers des Veilleurs : Kkra. Comme d'habitude, il était habillé dans sa tenue d'apparat aux couleurs de l'ordre - Bien que l'on n'en n'avait pas l'impression, quand on à l'habitude de traîner avec ses soldats pour boire un vieux tonnelet de bière qui restait dans les réserves, on constate que leurs armures virent rapidement à un gris sale, délavée, le tout garnit de quelques tâches qui ne partent pas d'un reste de pourriture ou de sang d'orriens, bien que les deux sont à quelques grumeaux prêts la même chose. Enfin, son armure était d'une couleur ébène si intense qu'elle se glissait à merveille dans la soie qui couvrait son siège, il en deviendrait presque invisible, et j'essayais mentalement de faire disparaître son corps pour m'imaginer une tête flottante et beuglante sur les deux jeunes recrues lui ayant apporter un café trop amer à son goût. C'était ce qui sauvera surement mon esprit de l'inconscience pendant ce regroupement fade et soporifique.

    Jusqu'au moment où mon nom retentit, de ce côté là de Tyrie, celui ci ne laisse pas toujours indifférent, aussi je redressais la tête en me glissant dans la conversation sans un mot comme si j'y avais toujours été, et savourait les regards admiratifs des sous-officiers qui me détaillaient désormais comme l'on le fait d'un chef d'oeuvre. Mais l'heure de se réveiller sonna quand ce fut le tour de Krra de se tourner vers moi, et mon petite moment de joie s’effaça aussi vite que les rêveries des jeunes qui prirent une position plus conforme à la situation.


    - J'espère que vous êtes remit de vos "pertes acceptables," mon cher Kenjin. Depuis la mort de toute une escouade car l'un de vos tacticiens à jugés bon de partir sur un sentier qu'il ne doutait pas infesté de Destructeur, je vous trouve bien peu actif. Chacun de ses mots me tapaient sur les nerfs qu'il aurait bien pu me mettre des coups de couteaux en même temps, je n'aurais senti aucune différence, si ce n'est que j'aurais préférer les couteaux.

    - Vous avez bien dis "acceptable", non ? Heh bien, pour moi, chaque pertes sont un lourd fardeau. Un peu d'humanité, mon cher Krra, sauf si vous voulez répété l'erreur de Lumillule. D'une pierre, deux coups. Avec ça, Krra pouvait bien aller se faire voir pour récupérer la situation à son avantage dans ce qui semblait être une joute verbale, en lui rappelant comment il avait envoyer trente Veilleurs à une mort horrible, avec deux survivants, dont un se suicidera plus tard. Et j'avais les autres officiers présents dans la poche désormais.

    - Quoi qu'il en soit. Il adore ce genre de phrase, on oublie le passé aussi stupide soit-il, et on avance. Bien que je préfère ça, vu que moi même j'avais laisser une escouade être décimée au Mont Maelström car je n'avais pas eu le courage de remplir un formulaire qui avait été oublié en coin de bureau, qu'il abandonne sans en remettre une couche fera vite passer cette affaire comme "drame comme un autre". Nous vous affecterons une nouvelle escouade au plus tôt. L'équilibre de vos troupes restera conservée, et nous piocherons dans les Veilleurs survivants d'opérations catastrophiques. (un peu comme la mienne).

    Et la réunion continua sans que je n'en n'ai aucuns intérêts. Leurs discutions sur l'état des carafes pour le café des officiers était aussi intéressantes que de discuter avec un Hylek, race que je respect pour arriver à survivre en étant des foutues énormes grenouilles. Maintenant, je dois trouver encore quelques troufions qui penseront servir dans l’honorable compagnie du "Grand" Kenjin."

    Affectation : Guerre à Lumillule, une semaine dans les marais. Fort Cadence, marais de Lumillule dans les chaînes de Pointebrume.

    Kenjin observait le Norn qui siégeait derrière lui comme si il s'agissait d'une statue immense dans une armure de plaque lourde et impeccable, celle ci devait avoir été lustrée par les jeunes recrues encore bonnes qu'à cirer les tenues des officiers pour en retirer la poussière et les quelques tâches provenant des flux sanguins des adversaires qu'ils tranchaient, ou encore venant de la boue toujours trop présente lors des affrontements, l'humain se doutait tout de même que même pour un chef de guerre, il restait un Norn, et qu'il n'avait pas ordonner que l'on lui nettoie son armure pour en ôté les traces de ses anciennes batailles, et l'air désapprobateur et rancunier qu'affichait celui-ci à travers une moue digne du guerrier prêt à fracasser le premier perturbateur ne faisait que confirmer son idée sur la valeur de l'officier qui était à son service : Il n'était pas la pour plaire, juste pour vaincre.

    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 972352Ulf

    C'était tant mieux, il vaut mieux que ceux qui nous servent soit concentrés sur l'objectif premier de l'ordre que sur une affaire de bonne tenue et de bonne grâce - ça lui ferait un ennemi possible de moins, à l'inverse, il pourrait s'en servir comme bon lui semble pour ses propres affaires en essayant de renforcer sa propre image de héro de guerre qu'il se plaisait tant à soigner comme l'on met du temps à nettoyer son épée pour que son éclat soit resplendissant, Kenjin souhaitait avec une lame qui pouvait aussi bien trancher qu'être exposée sur un mur dans un manoir noble.

    Quittant doucement le siège confortable dans lequel il avait plaisir à se détendre, il se redressa quand la porte s'ouvrit doucement, dans une position parfaitement droite qu'il avait apprit à avoir lorsqu'il combattait chez les Séraphins, Kenjin pu cependant se détendre légèrement quand il vit l'intendant ouvrir la porte avec un grand sourire, tirant sur les rides de vieillesse qui ornait son visage, lui donnant l'air de ce vieux sage qu'il est en mettant en valeur sa grande barbe grise. L'intendant Garem Kelvas s'occupait de relayé les informations et organiser les missions des jeunes escouades inexpérimentés, mais bien plus pour la compagnie de Kenjin, étant un ancien ami de celui ci, Garem lui servait pour ainsi dire d'intendant personnel, et l'ajout de travaux ne lui dérangeait guère, surtout quand il s'agissait de son compagnon avec qui il s'agit qu'ils continueront à boire quelques verres de vin rouge l'espace d'une nuit dans un coin de l'Arche du Lion jusqu'à ce que l'on des deux soit enterré. Quand Kenjin y repensait, il se répétait que ce vieux compagnon de boisson était surement son meilleur ami, et l'un de ses seuls amis d'ailleurs, le maître de guerre voyant beaucoup de son entourage plutôt comme des objets potentiellement utiles qui peuvent croire à leurs gré que l'officier leurs portes le moindre intérêt, laisser rêver ses hommes forgeait la réputation de Kenjin comme étant un homme bon avec ses troupes.

    - C'est la fin de la permission de tes escouades hors de la chute de la canopée. L'on t'à envoyer un ordre de mission, bien que j'aurais aimé de l'offrir autours d'un peu d'hypocras. Dit Garem, sa voix légèrement noué par ce que Kenjin avait deviné comme un mal de gorge, en espérant qu'il s'agissait plus d'un coup de froid que des signes que son ami commençait à dépasser les limites de l'âge.

    - Le marais de Lumillule... Bien. Ce n'est pas loin de ma garnison. J'en parlais avec ce bon Ulf. En donnant une tape qui se voulait amicale au Norn, celui ci ne daigna pas réagir, Kenjin apprendrait plus tard qu'il avait trop resserrer son armure, le rendant particulièrement mal à l'aise que vexé. Nous enverrons les escouades en garnison à Fort Veilleur là-bas. ça leur fera de l'entrainement mérité, pour ceux qui reviendront en vie du moins.

    - Vous pensez que beaucoup mourrons ? s'inquiéta Garem, mais l'idée s'échappa quand il vu Kenjin remuer doucement la tête en portant un sourire à son visage, qui se voulait réconfortant et eu l'effet escompté, la main enroulé dans un fin tissu ébène qui s'accordait avec la tenue de repos du maître de guerre toucha l'épaule de l'intendant plus doucement qu'il ne l'aura voulu, et il se rattrapa en lui serrant fermement la main, bien que cette fois, c'était peut-être un peu trop fort quand il entendit l'un des doigts du vieillard émettre un bruit qui aurait été inquiétant.

    - Ils reviendront en vie, mon vieux. Une semaine d'entrainement les attends ici, puis une semaine d'entrainement dans la boue et le sang les attends là-bas. Ce sont des Veilleurs, ils n'attendent que le moment de prouver qu'ils sont des acteurs de "l'armée de lumière". Et il conclu dans un rire, avant de donner l'ordre au chef de guerre de se retirer avec la missive lui donnant ses instructions plus clairement pour mettre en marche ses hommes.

    Une semaine de préparation. Une semaine, qui fut si longue pour certains, et trop courte pour d'autres. Les recrues de l'Ordre s'étaient entraînés avec une grande détermination, quelque soit leurs races, ils ont tout fait pour être prêts.

    Au petit matin du jour tant attendu, les caravanes étaient bondés d'instrument de guerre, de rations, et de tout ce qui pouvait servir les jeunes croisés à survivre aux champs de batailles qu'ils allaient découvrir. On entendait les soldats enthousiaste se vantant d'aller fracasser plus d'orriens que ses camarades, d'autres été angoissé à l'idée que tout dégénère et qu'ils se retrouvent dans des tranchées de boues coincés entres des vagues de revenants.

    Galvanisant les troupes, le chef de guerre Ulf, un grand Norn beuglait les phrases les plus clichés qui n'avaient bien que d'impact que sur les fanatiques et les recrues. Et justement, c'est dont il avait besoin pour offrir un peu de motivation aux troupes, et c'est dans cet humeur que le groupe quitta Fort Veilleur le cœur léger,

    Ce même soir, la Treizième et quatorzième escouades guidée par le chef de guerre furent arrivés à Fort Cadence, à Lumellule, tandis que la deuxième attendait le retour de la onzième escouade campant dans les neiges d'Hantedraguerre suite à une mission urgente. La nuit sera calme pour toute les escouades, même celle déjà sur le front, mais les prochains jours pourraient apporter de l'insomnie pour les jeunes Veilleurs venant de découvrir ce qu'est le champ de bataille...


    Les derniers éclats de lumière s'estompaient doucement en laissant aux torches petit à petit le rôle de rendre le paysage visible, le crépuscule se reflétait sur les plaques des armures des soldats effondrés dans contre les paroi de boue maladroitement creusée. Resserrés dans une grande ligne couvrant le passage vers l'est tel un rempart renfoncé dans la terre humide et salissante, la tranchée était encore fraîche mais déjà usée par les bottes des recrues errantes à l'intérieur, des armes à feu posés contre des plaques de bois improvisés et dangereuses : Il n'était pas difficile de se planté des échardes grosses comme un ongle tant les ouvrages étaient mal fait, et cela valait pour les semblants de caisses, ou de couverts pour se caché à la venue des volés de flèches. Au dépit de pluie de projectif mortel et rouillé qui aurait pu tué un homme de la maladie en effleurant un bout de peau comme il aurait pu se logé dans une fente des armures des recrues, quelques tirs avaient été envoyés, mais le manque de ressource flagrant des adversaires avait facilité la défense de l'emplacement.

    Au campement de fortune en arrière, une humeur de débutant battait son plein dans le coeur des recrues en arrières-gardes. Ses soldats étaient impatient de vivre leur premier sang et de prouver leur valeur à leurs officiers - aussi jeune et inexpérimenté soient-ils, ils restaient des Veilleurs ayant conscience de la raison pour laquelle ils portent l'uniforme de l'ordre : Et cette raison qu'ils assumeraient pleinement en affrontant leurs adversaires sur le champ de bataille. Quand l'heure vint à partir, tous étaient déjà prêts, laissant les blessés aux aides de camps, et leurs effets personnels dans leurs tentes, une trentaine de Veilleurs de la quatorzième, et la plus petite escouade, la onzième, étaient équipés n'attendaient que les ordres avec impatience.

    Le capitaine Radgard Argulson était joyeux de partir au combat. Mais la joie passait rapidement en tragédie quand le courage laissa place à l'horreur.

    Deux heures après les opérations, le chef de guerre qui avait mené les troupes de front était assit sur une pierre en profitant de l'odeur parfumée du plat qui il était apporté : Un plat d'officier, voilà l'avantage dont Ulf se plaisait à vanter quand il n'était pas sur le front. On ne pouvait savoir si il laissait refroidir son plat, où si il était plongé dans ses pensées si profondément que son regard se perdait dans les cieux brumeux et sombres, entres les nuages annonçant la pluie et la nuit qui offrait son voile le plus sombre, pour lui tout ça devenait presque un peu poétique alors qu'il n'était qu'à quelques pas de charnier immondes, où était dégagés difficilement les corps des Veilleurs tombés pour ne pas les laissés noyés dans la masse de chaire putride et éparpillés contre la pierre et la boue depuis que les orriens avaient été massacrés par les renforts.

    Radgard vint s’asseoir à côté du Chef de guerre, une mine si sombre qui étonna le Norn qui voyait en un confrère de race plus de courage : Il était abattu, et ce n'était pas son courage qui lui faisait défaut, mais son manque de recul. Radgard était véritablement attaché à chaque membres de son escouade, autant que ceux ci respectaient leur capitaine. Et il venait d'en perdre la moitié en une bataille.


    - Votre regard traduit plus que de la fatigue, l'ami. Essaya Ulf avec un brin de compassion, ce qui l'étonna lui même. La tristesse ne les ramèneras pas, autant qu'ils sont mort en Veilleur. Et le Norn se tût, laissant un long silence où il oublia petit à petit la discussion pour savoir l'odeur de son plat qu'il dégusterait bientôt.

    - Surement, Chef de guerre. Surement...

    - Indubitablement, je dirais même. Vous avez travailler de manière convenable, vous pouvez en être fier, même si les auteurs de la victoire restent m-... notre chef de guerre et moi. Dans son introduction à la discussion, Kriix déambulait fièrement et souriant. Si il ne s'était pas retenu, Radgard l'aurait surement décapité sur l'instant, mais il avait vu trop de sang jallir d'être portant l'uniforme de l'ordre, et se contenta de ronchonner en tournant la tête, le poing serré si fort qu'il aurait réduit en miette une pierre qu'il aurait tenu.

    Chassant l'Asura irritant pour n'importe quels êtres doués de nerfs si il était resté trop longtemps, Ulf se redressa en glissant la gamelle aux côtés de Radgard, celui ci ne réagit pas, intérieurement, il revoyait les orriens empalé l'un de ses hommes sur une grande lame, tandis que des projectifs fracassait le sol lourdement en sortant du navire au large de la côté, dans une bataille interminable, mais sa rêverie cessa quand l'immense main du Chef de guerre frappa le dos de son capitaine, avec un petit sourire. Son regard dur porté sur le Norn troublé, il ne lui laissa pas le temps de répondre, et s'esquiva, préférant s'occuper d'affaires urgentes c'était dit Radgard en voyant le Chef de guerre partir, mais la vérité est qu'il ne trouvait pas de mots pour ressaisir un compagnon. Mais Radgard est un Norn, une secousse pouvait très bien lui faire comprendre que demain sera un autre jour.


    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 718490LnLumillule


    La nuit s'acheva calmement au dessus de la tête des troupes fatigués et meurtries, et malheureusement, l'aube n'apportait nullement le repos sur un champ de bataille, certains traînant encore sur les remparts chantait un air bien connu, des Croisés qui l'avaient entendu des vétérans revenant du front à Orr, eux même ne l'ayant pas vécu, mais leurs mots étaient restés gravés dans leurs mémoires comme l'on imprime au fer rouge une marque sur la peau.


    La pluie ruisselait contre les armures des recrues ne prenant plus la peine de se couvrir sous les bâches de fortunes installés dans le campement. Les discutions étaient rares entres les combattants tant ceux ci ne pouvaient exprimés les sentiments refoulés qui les tourmentaient pour la plus part. Ils étaient hésitant, entre la joie et la tristesse, les rires et les sanglots, certains avaient fait leurs choix, mais la plus part restaient silencieux pour ne pas froissé l'autre : Ils avaient vécu leur premier sang, la première bataille comme leur décrivait les officiers et les vétérans quand ils prenaient un peu de leurs temps pour discuter avec les jeunes combattants rêvant d'eux aussi revenir des sentiers de la guerre pour raconter à leurs tours ce qu'ils ont bravés de leurs épées.

    Ceux qui avaient succombé aux larmes s'était abattu en repensant qu'ils avaient partagés ses rêveries avec d'autres guerriers identiques à eux, des amis qui auraient pu être leurs frères. Désormais, les rêves de ceux qui sont tombés se déportèrent aux ambitions des vivants, et ce fardeau était lourd à porté pour les épaules fragiles des combattants. Le feu de camp avait été éteint, aucunes bâches n'était en état de le protéger de la pluie battante qui faisait s'accumuler la boue servant de nid aux recrues dont les tentes n'étaient plus utilisable à cause de leurs états misérables. Le voile de nuit ne venait que de s'abattre depuis une heure, et certains soldats en profitaient pour essayer de reprendre un peu de motivation, un sourire en coin, un échange de ration, les troupes pataugeaient dans le camp de fortune dans un semblant d'animation en attendant qu'ils soient envoyés aux combats.

    Et ce fut le cas, quand le Capitaine Croisé Kriix, guide de la Treizième escouade arriva les mains dans le dos, un grand sourire narquois débordait de son visage en laissant voir toute ses canines mal entretenue et nageant dans sa grande tenue de soie noire qui semble avoir été miraculeusement épargnée des souillures que tout ses soldats avaient pourtant accumulés hier, le sang séché et moisie comme la boue incrustée dans les moindres recoins de leurs plaques les gênaient atrocement, et la pluie n'arrivait qu'à agacé plus encore les troupes. L'Asura se dressa sur une caisse en rendant inaccessible les rations qu'utilisait deux recrues qui se reculèrent, réprimant des jurons de peur des punitions du Capitaine, et se tenaient désormais droit, à l'écoute de ce que Kriix avait certainement à dire : C'était un emmerdeur, mais pas au point d'être stupide.


    - Nous nous mettons au route vers les terres sacrées de Zinlt, j’ose espérer que vous êtes prêts à partir, et vous aussi dans la Onzième, on se dépêche, ma gloire m'attend là-bas ! La voix rendue rauque par l'état de la gorge de l'Asura résonna comme un échos presque strident et titillant, laissant oublier les autres bruits aux alentours pendant quelques secondes après que celui ci ait fini de râler sur les jeunes recrues.

    S'équipant de leurs paquetages, et de leurs armements standards, il ne fallut que quelques instants aux recrues pour être prêtes à partir comme ils l'avaient apprit tant de fois à Fort Veilleur pour un déplacement rapide. Bien qu'il était encore plus désagréable de jeté leurs sacs à dos sur leurs épaules, ceux ci souillé par la boue et laissant des filets d'eau tiède coulé entres les plaques d'armures des soldats, ils restèrent droit et en lignes, engageant la marche presque synchronisé servant de parade qu'avait obligé le Capitaine à faire apprendre à ses soldats : Il souhaitait que ses hommes soient classieux, à tout moment, pour que sa propre prestance soit reconnue même sur le front.

    Traversant un grand pont de pierre, deux Croisés de l'autre section en attente était postés en guettant les environs, mais leurs yeux ne perçaient pas la brume lointaine ou même celle qui englobait les terres en dessous d'eux, assit sur cet immense pont, un vestige laissé à l'abandon dans ses marais en guerre, dont la structure se mêlait avec la flore en y laissant poussé ses mauvaises herbes rendant à la nature ce qui lui revient de droit. Une petite discussion s'engagea, jusqu'à ce qu'elle soit interrompu par le bruit enfin déterminable : Le raclement de la pierre par les griffes des revenants qui grimpaient ce qui aurait été impossible sans des crochets par des hommes, leurs membres déformés par les efforts surhumains déployés pour arriver dans les hauteurs, trois colonnes non-humaines fondait en embuscade vers les troupes horrifiés.

    Certaines furent décimés avec une efficacité effroyable, quand les tirs joints des recrues se mêlaient aux flammes engendrés par les explosifs laissés chuté vers les alpinistes improvisés. Le feu dansait avec la chaire roussie et rejetant des fumées verdâtres à l'odeur putride qui aurait surement fait vomir les recrues qui auraient été à côté, une recrue seulement pu rejoindre les carcasses des orriens en bas quand l'un lui agrippa le bras, l'expression horrifiée sur le visage de la recrue resta gravée à jamais dans l'esprit de ceux qui ont essayé de le retenir, avant qu'il ne soit emporté dans un hurlement strident, le long de la chute terrible qu'il engageait, et son gémissement persistait après le bruit de fracas de son armure mêlé aux os brisés de la recrue, laissant une tâche sanglante déjà effroyable au sol, si la condamnation du fracas n'avait pas été suffisant, son agonie s'estompa quand deux orriens tiraient leurs armes pour s'acharner sur la dépouille du Veilleur au sol.

    Le traumatisme n'arriva à l'esprit des recrues que quand la battue fut gagnée par les Veilleurs repoussant les vagues orriens en laissant un charnier immondes mêlés corps des quelques recrues tombés, et bouillie sanguinolente au sol. S'échappant d'une potentielle autre embuscade, les troupes purent joindre la destination et furent accueillit par les troupes de l'autre compagnie qu'ils devaient rejoindre : La troisième et Vingtième escouade de la compagnie des Briseurs de Gendarran, dirigé par le capitaine Kardal Karenson à qui le commandement incombait depuis la mort du Capitaine Jerricho mort la nuit dernière l'hors d'un raid nocturne venant des orriens. Kriix reçu ses ordres et quelques rabaissement qui le rendit fou de rage, et il sorti en braillant des ordres difficile à comprendre pour les recrues abasourdies par la violence des combats passés.

    Rejoignant les tranchées, les recrues se laissèrent rechuté brutalement dans la boue, il en avait un semblant d'habitude mais n'étaient pas particulièrement enthousiaste à l'idée d'un retour dans cet endroit maudit mêlant la moisissure et la boue, surtout qu'il restait encore des fluides d'ancien veilleurs tombés éparpillés ici et là de leurs positions de défensives.

    La nuit fut illuminé par des feu lointain et des explosions provoqués par les quelques mortiers tirant vers les positions orriens, les coups de feu réguliers et les râlements lointain des orriens furent les sons qui hantèrent les soldats tout au long de cette ignoble nuit. Les terres de Zinlt serait une raison des cauchemars de ceux qui survivront aux affrontements...  


    Wrental a écrit:Réveillé, comme toujours, au petit matin, Wrental guettait les alentours. Il s'était préparé pour cette bataille et même si celui-ci avait quelques acquis de son passé, ce qu'il découvrait dépassait en tout lieu ce qu'il avait vécu auparavant. La désolation, la puanteur de la mort, tout ceci était omniprésent. Cependant il gardait son calme, il était encore en vie et ce n'était pas le moment de succomber à la peur ou à la folie. Fier du combat qu'il menait, il affichait clairement ses ambitions de victoire, malgré les problèmes que les troupes seraient à même de rencontrer. Il faisait confiance en ses dirigeants, et surtout en ses compagnons d'armes. Un nouveau jour se levait, et tandis que le voile de la nuit fuyait les marécages, le voile de la mort venait entourer les combattants encore debout.

    Le moral était remonté, pourtant. Le moral avait été en hausse depuis que les Veilleurs savaient qu'ils n'avaient plus longtemps à subir les affrontements contre des adversaires errants tel des âmes damnés, traînant les lambeaux de peau errante sur les chaires molles et répugnantes, ses revenants abjectes qui devraient leurs servir de preuve qu'ils auront le mérite de devenir de véritable croisés. De ceux qui seront envoyés à Orr, combattre les créations de Zaïthan les plus terribles. Bien que le dragon est mort, ses engeances restent dans le cœur de ses recrues l'objectif final à affronter. Discutant de leurs rêves, de leurs ambitions à travers les tranchées de boues dans lequel ils rôdaient en attendant les batailles.


    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 71783116Ln


    Un nouveau crépuscule, un nouvel affrontement.

    Les recrues vaillantes de la Treizième section avaient vécu une nuit de combat simple, mais ayant provoqué la mort de trois des leurs. Cependant, ils avaient encore du courage, ses massacres, ils les avaient déjà vécu à Fort Cadence, et le traumatisme rechutera quand ils rentreront à l'arrière, quand ils seront en permission et se noieront dans l'alcool pour oublier. Dans l'instant, ils voyaient leur capitaine les appelés au combat, et ils étaient prêts. Deux mortiers firent feu en même temps vers la position stratégique qu'ils devaient nettoyés, balayant pratiquement tout les orriens présents dans une brume sanglante, éparpillant les carcasses de ses créatures un peu partout contre les installations Hylek dont il ne restait que des débris fracassés. Le bruit fut assourdissant, et quand la poussière rechuta, la onzième section se rua sur les deux misérables orriens restants. L'un chuta en arrière, sonné, mais les deux revenants furent achevés brutalement, et le combat avait l'air terminé quand la tête décapitée de l'orrien s'écroula lourdement au sol.

    Mais ce ne fut que le début. Le piège se referma lourdement, et des orriens sortirent de tout les recoins les plus infectes : De la fange, de la boue, d'en avant et d'en arrière. Resserrant lourdement l’étreinte de leurs griffes sur les Veilleurs, les orriens débordèrent les troupes avec une soif de carnage affolante : Ils étaient désirent de détruire ses soldats, de réduire leurs rêves à néant. Un objectif pratiquement réussit... La mêlée dura une dizaine de minute, où s'entremêlé le râlement rauque des orriens aux gémissement plaintif des recrues transpercés et laissés dans de état misérable.

    La fin s'acheva pas une scène sinistre où les corps réduit en état de bouillies infâmes et difformes se mêlés aux cadavres estropiés et aux blessés à l'agonie dans une mare de fluide et de boue que la pluie scindait dans un mélange glauque et écœurant, l'odeur piquant le nez des rares survivants, tandis que dans la panique, la peur, le doute, les soldats évacuaient maladroitement leurs blessés à leurs risques et périls, les troupes de la troisième escouade des briseurs de Gendarran prirent place en sécurisant la zone, et en s'occupant des cadavres rapidement en créant un brasier immonde. Le capitaine Kriix restait là, à l'emplacement où le corps de l'un de ses hommes gisait un instant avant, dont les tripes sortait de sa carcasse et ayant pu lui laisser dans un souffle ses derniers mots. Krixx venait de perdre l'intégralité de son escouade. Tous avaient périt pendant l'assaut, laissant l'Asura seul, perturbé, sonné. Son esprit se troublait pour la première fois, vacillant, il regagna les territoires sécurisés, et sans un mot, s'écroula contre une caisse, le regard vide.

    Mais la nuit ne pu s'achevé là, une partie de la vingtième escouade des briseurs de Gendarran, Kriix, et la onzième escouade poursuivit l'attaque d'un autre point stratégique. Voulant s'épargner d'un tel carnage, ils essayèrent de jouer leurs cartes avec plus de recul, mais trois survivant d'un massacre avaient été découvert caché des yeux des orriens, dans la zone qui aurait du être frappé par les mortiers. Après avoir défait avec dégoût l'avant-garde orrien constitué des anciens veilleurs morts de la deuxième escouade, ils purent envoyé un leurre et frapper avec leurs mortiers, chargeant les positions pour secourir les veilleurs qui essayèrent de quitter les positions en voyant les renforts, bêtement, ce qui provoqua un encerclement de leurs positions. Voulant sauver des vies à nouveau, ils ne pouvaient prévoir qu'ils en feraient mourir d'autres... A la fin de la bataille, la moitié de la onzième escouade était blessé, légèrement, et épuisé des affrontements. Ils avaient eu bien plus de chance que leurs camarades : Les cinqs veilleurs de la vingtième étaient mort atrocement quand une vague d'orrien les avaient débordés en venant de nulle part, comme téléporté dans des brouillards verdâtres étranges, et ils purent arrivés à temps, les trois autres veilleurs avaient été retrouvé transformé en carcasse déchiquetée dont les morceaux avaient été découpés nerveusement par des griffes et des lames.

    Rentrant à leur garnison, ce fut la nuit la plus sanglante que les escouades avaient pu vivre. Une bonne partie des recrues envoyés sur le front perdirent finalement la vie avant le dernier affrontement. Le lendemain, le reste serait envoyé à une dernière bataille, et devraient mérités leurs survies de leurs épées. Si ils survivaient, ils pourraient rentrés chez eux, revoir les leurs, prendre du repos et se préparer à leurs prochaines missions. Ceux qui survivraient seraient de véritable croisés.

    Kriix observait le feu de camp, à côté de lui, Radgard ne disait pas un mot tandis qu'il taillait tranquillement le morceau de bois qu'il avait déniché dans un coin, l'un des rares ayant survécu à la pluie et à la boue. Lui qui éprouvait de la haine pour cet Asura, il s'était prit de compassion pour ce capitaine qui avait du affronter le même genre d'épreuve que lui : voir les siens périr, sans pouvoir plus rien y faire. Il avait espérer que cela les rapproches, et qu'un lien en naisse. Et c'est ce qui arriva pour la nuit quand Kriix décida de parler, ils purent boire et discuter ensemble tout le long de la nuit, sachant bien que le lendemain ce serait la fin de cette affectation, et qu'ils pourraient rentrer chez eux, changés à jamais.


    Alisteria a écrit:Alisteria se réveilla en sursaut, en sueur, avant d'émettre un gémissement de douleur et se rallonger rapidement sur son brancard très peu confortable. Elle regarda néanmoins rapidement autour elle, s'attendant à être encerclé de revenants. Mais la bâtisse où elle avait été emmené était plutôt calme. Elle essaya donc d’imiter l'endroit.
    Toute la nuit, les mauvais rêves l'avait hanté, aussi avait-elle vu sa mort plusieurs fois de suite, avait tenté de fuir des revenants qui la poursuivaient... La fièvre n'avait fait qu'envenimer la situation.
    La fièvre ? C'est vrai qu'elle était brulante... Était-elle infectée ? Était-elle corrompue ? Tout se mélangeait dans sa tête, rien n'était très clair. Cela ne devait être que son imagination... La peur, l'angoisse, le fait de ne pas pouvoir se défendre seule si jamais le campement était pris par les revenants, la mettait dans un état de stress inimaginable.
    On lui dit rapidement qu'un homme était resté près d'elle toute la nuit. Elle espérait que ce soit Keilh, et qu'il allait bien. Elle s'en voudrait s'il lui était arrivé quelque chose alors qu'elle avait été là, allongée.

    Ce soir, c'était la dernière bataille. Alisteria voulait y participer, voulait combattre à côté de ses compagnons pour leur venir en aide s'il le fallait. Elle espérait bien que par miracle elle se relève au crépuscule pour pouvoir y participer. Hélas les miracles n'existaient plus depuis longtemps. Elle veillerait dans l'angoisse imaginant ce qu'il est entrain d'advenir de ses compagnons, impuissante.
    Elle prierai les Six de leur venir en aide...

    Une dernière fois. Une dernière fois, ils profitaient des quelques éclaircissement traversant les nuages et les flores du marais en illuminant leurs visages épuisés étalé contre les amas de boue et de sac de fortunes installés comme coussin de repos pour les recrues observant le ciel qui petit à petit succombait à l'étreinte nocturne qui les pousserait à partir aux combats. L'une des recrues passa à travers les troupes démotivés suite au charnier du lendemain en agitant à ceux qui en réclameraient quelques rations supplémentaires, des boites avec du tabac d'une qualités douteuse et ses quelques feuilles tâchées qui offrirait un goût amer et vomitif aux bouffées que prendraient les courageux qui oseront en fumer. Courageux ? Plutôt au contraire, certains étaient tellement à cran que la qualité n'importait même plus. Que le tabac soit écœurant ou la pâtée immangeable, rien de tout ça gênait les résidus des quatre escouades meurtries envoyées une semaine plus tôt loin de chez eux, dans cet endroit effroyable qu'est le champ de bataille : Et le pire, c'est qu'ils savaient que au delà de ce banal front de guerre, il y avait des combats bien plus âpre et sinistre. Tous se questionnait sur le comment ses croisés et autres officié avaient pu lutter, et vaincre, à Orr.

    Et finalement, ce fut la fin du crépuscule annonçant le début d'une nouvelle nuit. Au large, les grands barges improvisées et mal entretenue attendait d'avaler ses guerriers pour les envoyés vers l'ultime affrontement. Les renforts étaient arrivés avec, les prochains à combattre à Lumillule pendant qu'eux pourront rentrés, avec les fardeaux qu'ils traîneront derrière eux : ses cauchemars qu'ils emporteront et qui les tourmenteront en repensant aux scènes les plus atroces qu'ils virent, chacun à des degrés différents, certains au contraire en reviendront grandit, gagnant en expérience et maturité. Ce qui est sûr, c'est que tous en rentreront chez eux différents... Pour ceux qui rentreront.

    S'écrasant lourdement contre le rivage, la traversée ne dura que quelques minutes seulement, et rien ne vient s'attaquer aux barges grâces aux efforts des escouades spécialisés à la sécurité des transports. La boue fut secouée et bientôt écrasée par les bottes en plaque des Veilleurs dégorgés des transports, tous penché en essayant de se mettre à couvert, effrayé pour une partie par les fracas lourd des tirs de mortiers s'écrasant contre les positions orrienes qui s'étaient installés dans un ancien campement de l'ordre qui avait été transformé en parfait camp de recrutement pour les forces revenantes. Au delà des maigres barrières de bois renfermant la source d'une des poches de résistances orriennes, la verdure avait été transformé en tas de cratère ravagé que la pluie avait transformé en boue s'étendant au delà de toute la ligne immense ravagé par les tirs. Des maigres tranchées avaient été créer à l'aide d'explosifs de fortunes et les premiers arrivés s'étaient rués dedans pour y trouver un léger couvert face aux quelques tirs des flèches maladroite se ruant vers eux, cependant la précision des tireurs décochant même jusqu'au fleuve pourtant éloigné du front les rassuraient sur leurs espoirs d'être touché.

    Et quand toutes les troupes furent déployés, les mortiers se turent immédiatement en ne laissant que quelques obus achevés leurs voyages inutilement contre la boue, une large ligne de huit escouades plus ou moins complétés était déployée en face de leurs adversaires encore cachés dans des abris de fortunes et ce campement ravagé par les tirs. Mais quand les mortiers avaient fini leurs ravages, sortant de leurs cachettes, les quelques catapultes d'ossement qui avaient réchappé aux tirs de barrages se furent rapidement dressée par les servants d'armes aux bras déformés pour ce genre d'efforts. Et à son tour, une ligne de guerrier décharnés se dressa, des haillons de pirates, fermiers et aventuriers entourant leurs corps frêles, mais tous avaient un point commun si ce n'est la putréfaction : ils se détachaient en groupes différents dont le chef semblait être ce qui restait d'un veilleur terrassé lors d'une cuisante défaite. Une quinzaine d'anciens chevaliers, toujours dans leurs armures devenant particulièrement sinistres ainsi ravagée par la moisissure, dressés au devant des orriens prêts à la charge.

    Et la bataille s'engagea dans une tempête d'échos de lames s’entrechoquante, de gémissement rauque ou plaintif, et tout les bruits des différents fracas provenant des mortiers légers ou des tirs de fusils. La ligne tenait faiblement sur certains emplacement, les orriens débordant les tranchées, mais leurs attaques furent balayés par la ténacité des vétérans traînant parmi les recrues en offrant la cohésion dans les groupes. Pour une fois, la bataille démarrait avec l'expertise des vétérans des Veilleurs, et cela ôté de la bouche l’amer appréhension des recrues après le carnage du lendemain. Trente Veilleurs environs avaient perdu la vie l'une d'une nuit d'opérations et d'escarmouches, et en ce moment, alors que la bataille s'était engagé, l'on ne comptait que deux ou trois blessés déjà traités par les aides de camp pour qu'ils soient traînés jusqu'au campement de fortune en arrière-garde, à côté des grandes barges les ayant envoyés à la bataille.

    La première victime fut naturellement une recrue. Lorsqu'un orrien en tenue de l'ordre des Veilleurs entra dans l'une des tranchées, la recrue Connor Garemon se dressa face à lui pour l'empêché d'atteindre la position de tir de ses camarades. La lame rouillée passa le long de sa gorge jusqu'à ce que la tête de la recrue virevolta en l'air, s'écroulant lourdement sur le sol en imprimant l'expression horrifié du soldat qui avait vu sa mort venir, aussi abominable soit-elle, laissant un orrien à ses camarades qui finira finalement par voir sa tête implosée quand une balle se logea à l'intérieur en traversant la maigre plaque qui couvrait ce qui lui restait de visage.
    Quatre pertes, sept blessés dont l'un ne pourra surement plus voyagé, celui à la flèche qui s'était logé dans son genou, le forçant à réfléchir sur sa prochaine carrière en tant que garde d'une petite ville de Kryte.

    Ce fut le maigre sacrifice qui permit de fracasser la ligne orrienne, épuisant ses forces. Le chef de guerre Ulf sourit quand ses troupes levèrent leurs épées en criant de joie, en voyant les catapultes baignées dans les flammes s'écroulés lourdement suite à l'expertise des tirs de mortiers fracassant le bois et éparpillant les servants d'armes en quelques morceaux se mêlant à la boue et à la pluie.

    Un mur chuta lourdement des barricades en bois, et laissa l'ouverture à une chose qui restera gravé dans la mémoire de nombreux soldats, même ceux ayant une certaine expérience : Edmond Garten, un ancien chef de guerre se dressait avec le reste des forces orriennes. Ce qui avait était un brave combattant humain ne ressemblait guère plus à grande chose désormais : Son corps était boursouflé et déformé par la corruption, des amas de chaires pendouillant sortaient de son armure renforcée par des piques acérés improvisés, des colliers d'os et autres colifichets monstrueux censés inspirés la peur : ce qui fut une réussite.

    Le combat s'engagea, et une lourde bataille prit place de manière improvisée, il n'y avait plus de couvertures, plus de tranchées, rien de plus que les armes et les ennemis se fracassant quand les dernières forces orriennes jaillir de derrière l'avant-garde. Edmond fracassait ceux qui s'approchaient de lui en râlant des phrases incompréhension, et en lâchant ce qui ressemblait à un rire rauque déformé par les amas de graisse qu'il traînait en bas de sa mâchoire dont les dents ressemblait à celles de bêtes sauvages.

    Le premier Veilleur à périr vu attrapé en protégeant une aide de camp aventureuse qui avait l'idée de venir porter des soins à ceux qui seraient blessés, mais ses traitements n'auraient rien pu faire à son protecteur qui se retrouva balancé contre le mur lourdement, en rechutant, il aperçu le bas de son corp qui pendouillait encore sur la halbarde de l'abomination, et s’éteint sans hurlements, juste un dernier soupir, laissant une moue sur son visage, entre la tristesse et la frustration. Après plusieurs échange acharné entres trois combattants, Radgar s'écroula en arrière, sonné, quand l'énorme bras l'avait projeté au sol en s'écrasant contre le Norn avec une force qui aurait broyé un ettin, tandis que Krixx remuait désormais les jambes dans un tas de boue dans lequel il avait été enfoncé.

    Personne n'eue la chance de comprendre réellement ce qui s'est passé, mais quand un explosif avait été placé dans le dos d'Edmond, l'abomination du chef de guerre informe se reculait lourdement en gémissant, comprenant que son corps ne tiendrait plus longtemps devant la pression de ses adversaires l'ayant déjà tranchés de nombreuses fois, il s'écroula au sol. On entendis un hurlement, un blasphème, puis le haut du corps du chef de guerre se transforma en brume sanglante dévastant son corps rapiécée, et emportant avec Kriix qui gisait à côté de son adversaire, dont on ne retrouvera que quelques lambeaux.

    Sur cette tragique fin de bataille, il y eu des acclamations, des joies et des rires aux éclats quand la pression rechutait enfin. Peu étaient les pertes, et ils ne seraient surement pas déplorés maintenant : Pas sur le champ de bataille, où ils avaient sacrifiés leurs vies pour la victoire, leur mémoire festoyé avec les soldats autant joyeux d'être en vie que d'avoir vaincu l'ennemi. Le retour vers le nord fut calme, tandis que les trois escouades restants se repliait comme convenu en laissant les quatre nouvelles à leurs occupations sur le front, ils purent aspiré au repos en se traînant doucement en échangeant quelques discussions, rations et autres présents pour célébrer leur retour chez eux.

    Une semaine s'était achevée depuis qu'ils foulèrent pour une première fois les pieds de Lumillule, une semaine qu'ils s'étaient battu avec acharnement, vécu dans la boue et les cadavres, et une semaine ils se reposeraient entres les entraînements, les rapports, avant d'être affectés à de nouvelles missions. Car rien ne s'arrête, chez les veilleurs, il n'y à de repos pour ses guerriers. Car certains doivent se battre pour la liberté des autres.


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    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. Empty Re: [Gw2] : Les veilleurs face à la mort.

    Message par Vendimus Dim 2 Fév - 12:32

    Mission : Bataille du camp oublié - Champ de ruine, Ascalon.

    Le champ de ruine, à travers l'immense porte sculptés comme des majestueux aigle ayant tenu longtemps la guerre contre les charrs, ses grands espaces rayonnant à l'allure dorés s'étendant à travers les bois dressés devant la citée de Noirfaucon. Le cadre aurait été saisissant d'une beauté nostalgique en pensant à la verdure chatoyante que fut jadis avant les guerres. Désormais, les pierres fracassés et les cratères noirci de terribles explosions balayant le sol et remuant la terre. Le siège avait balafré la terre en lui laissant une cicatrice qu'elle n'oublierait surement jamais : Celle des années perdues à se battre, à survivre, jusqu'à ce que les Charr soient privé du coup fatal par le traité.

    L'escouade quittant l'enceinte de la citée, s'aventurant à travers les bois sinistres, mais rien n'entrava follement la marche d'un groupe lourdement armé de l'ordre des Veilleurs, tandis qu'ils foulaient du pied les pierres entassés servant de route improvisé. Le temps passait, n'ayant que quelques discussions pour distraction, et la vision effrayante des lueurs mauves tel des aurores boréals remuante comme si le monde était différent d'un côté à l'autre de la barrière sinistre : ce qui était le cas, au loin, le stigmate rongeait la terre entre cendre et cristaux, mais ils n'auraient pas à s'enfoncer à l'intérieur en ce jour. Pas encore. Pour le moment ils continuaient à traverser les terres meurtries où s'étendait les campements fragiles des deux races, les hommes et les charrs installés dans ses maquis improvisés pour tenir tête aux ogres et insurgés renégat comme séparatiste. Ceux ci détaillent les veilleurs d'un air sinistre, leur regard porté sur leurs tenues, lâchant un juron ou un signe de respect, honoré ou agacé de la présence de l'ordre sur leurs champs de visions.


    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 583813Hans


    L'agent des soupirs Hans, lié par les armes et les actes aux Veilleurs, arriva avec deux mercenaires visiblement troublés. C'était lui qui affirmait guider ses alliés vers leur destination : Un campement retranché portant les informations sur le Kodan qu'ils devaient retrouvés, Ciel-Ombragé, mais ce campement s'était vu renforcé d'occupant préoccupant, dans des tenues sinistres et d'un ébène décharné et poussiéreux, des masques sur leurs visages balafrés par des longues traces comme si des lames étaient passé dessus, ce qui était probablement le cas. Bien que les troupes souhaitaient un engagement plus tactique, ils furent surpris dans leurs tentatives par l'ennemi prenant étrangement les devants. Des tirs criblant les troupes frontales dans un combat difficile où levé la tête signifiait avoir une chance sur deux de la perdre, les veilleurs se protégeaient là où ils pouvaient, entres les pierres ou dans le cratère provoqué par une explosion récente.

    La bataille fut longue et âpre entre le groupe des Veilleurs et les étranges cultistes, finissant par le suicide du chef du groupe laissant une terrible explosé et deux Croisés étalés au sol, balayé par le fracas de la détonation emportant le corps du cultiste en brume sanglante qui ne laissant que quelques morceaux de lui éparpillé dans le campement fracassé par le conflit et réduit à des tas de tissus et de bois étalé ici et là. Il se suicida, en emportant les documents recherchés par l'escouade leur ôtant la victoire totale de l'opération, laissant un goût amer à la réussite de l'engagement conclu par des blessés et un échec.

    Errant dans un campement pendant que les Veilleurs s'occupaient de la sécurité des environs, traquant les survivants qui n'avaient pas encore fuit la zone de conflit, Hans trainait les pieds d'un air rageur en repensant à son erreur : Il avait laissé suivre le groupe par deux mercenaires, et les deux étaient des traîtres. Cela aurait pu entraîné la mort de tout le monde, et ça le rongeait quant à son incompétence à avoir descellé en eux des ennemis potentiel. "Tu parles d'un membre des soupirs !", bien qu'il s'arrêta d'un coup après un sursaut, en voyant un côté dont le visage était encore reconnaissable, en arrière garde, beaucoup avaient reçu une flèche de l'Archer d'élite transformant leurs visages en tas de chaire méconnaissable, mais ceux prit dans l'affrontement en mêlé étaient encore intact. Certains n'avaient pas les balafres sur le visage déformant ceux ci en voulant les rendre effrayant, mais d'autres n'avaient rien, juste un visage chagriné et effrayé se lisait sur les derniers traits qu'ils avaient pu avoir avant que leur agonie ne laisse place à la mort. Ses visages, il avait pu les reconnaitres, il les connaissaient. Tous étaient les Mercenaires qui avait utilisé se campement pour y vivre depuis qu'il avait été abandonné, et tous s'étaient battu pour l'ennemi qui avaient pourtant souillé et fracassé leur demeure. Pourquoi ? Comment ? Les questions s'entassaient dans l'esprit d'Hans qui cherchaient une réponse.

    Et une réponse arriva sous la forme d'un survivant traîné par une Charr de l'ordre qui l'avait ramassé pendant sa patrouille autours du campement. Offert aux Soupirs, il était la clé trouble qu'il attendait pour déchiffrer les raisons de cette histoire incompréhensible. Traînant avec lui ce qui ressemblait à un cultiste tremblant, celui ci ne lui semblait pas dangereux, voir même amical, il quitta le champ de bataille improvisé dans la poussière et à travers les arbres, laissant l'escouade se remettre de leurs blessures pour aspirer à un repos bien mérité quand ils auront fini de sécurisé l'endroit.


    Mission : Vaincre la poche de résistance orrienne naissante à Caledon. Côte ternie, sud de la Baie de Quetzal.

    Enfilant leurs paquetages, l'ambiance semblait être redevenue celle qui était palpable avant que les troupes ne furent envoyés à Lumillule pour semaine de combats : La deuxième et la quatorzième se préparait sous les bâches de fortunes abritant leurs ravitaillements propres à leurs escouades, même si les responsables furent aussi rude que radin sur les rations de nourritures dont ont retrouvait en masse la tristement célèbre pâté immangeable que l'on mangeait avec ou sans pain à la qualité aussi douteuse, avec quoi des paquetages médicaux se mêlait n'étant en fait que des bourses remplies de quelques baumes inutiles et herbes médicinales censés apaisantes. Les râlements se mêlèrent aux rires devant le peu de fourniture qu'ils recevaient, la vie rude des recrues qui venait de remplir les rangs d'escouades qui avaient fut leurs effectifs décimés sur le front - les survivants de Lumillule regardaient leur camarade, amusé de les voir aussi détendu et joyeux qu'eux même l'étaient avant d'être envoyé sur le champ de bataille.

    Le cor de guerre résonna longuement soufflé par la corne d'une ancienne bête qu'avait chassé Radgar d'antan, ralliant l'attention des troupes à lui étonné par le bruit assourdissant provoqué par l'objet du Capitaine, même Draerm se tourna avec une petite moue, "De quel droit il convoque aussi mon escouade, lui ..?" pensa t'il vaguement, mais sa frustration s'échappa rapidement quand l'immense Norn qui se traînait vers eux. Le chef de guerre Ulf avait apparut aux troupes comme un colosse que l'on pouvait décrire dans les légendes des champs de batailles, dressés face à ses adversaires en première ligne, il avait éblouit les guerriers qui s'étaient battu avec lui à Lumillule. Cependant, seul sa stature de guerrier massif pour le moment intimidait les recrues dont l'envie de raconter des anecdotes stupides pour se moquer des vétérans venait de s'envolé aussi vite qu'ils auraient pu se jeté du Fort des Veilleurs.


    - Je te fais confiance, Argulson. Nous connaissons les conséquences des créations de poches de résistances orrienne. Alors tu n'échoueras pas. Le ton du chef de guerre était strict, mais sa voix n'était pas noué d'une sorte d'échos rauque qui avait l'habitude de se former quand il prononçait ses ordres, ce qui malgré sa stature le rendait amical, du moins pour Radgar qui était aussi un Norn. Le capitaine de la quatorzième escouade accepta la main tendue de son officier avec un petit sourire complice.

    - Comme d'habitude, chef de guerre !

    Et traversant les champs encore bercé par la douce brise qui finissait de s'étendre sur les plaines, les troupes marchaient en discutant à travers les bruits de l'équipement secoué dans des tintements de plaques s'entrechoquant aux rythmes des pas, on aurait l'impression d'une balade de santé par un groupe de vieux amis marchant pour le plaisir de la balade si ils n'étaient pas lourdement armés, les fusils et les lames à leurs bandoulières, des gibernes et besaces contenant quelques effets personnels ou des kits médicaux improvisés rapidement - seule la onzième avait le droit à des besaces prévues pour et préparer minutieusement pour les interventions rapides.

    L'arche du lion accueillit ses soldats par le même calme que d'habitude, les citoyens les plus communs les observaient comme à leurs habitudes tels des ouvrages intéressant et laissant rêveur, des soldats qui seront bientôt en conflit avec les adversaires de terres de Tyrie, mais ce sentiment restait aux petites gens gagnant leurs vies convenablement, tandis que les petites frappes et aux brigands de grand chemin détaillaient les Veilleurs avec un regard mauvais, tel des prédateurs se cachant devant des menaces, ils ressentaient la frustration de voir ses combattants de ligne déambulé sur ce qui imaginait être leur "territoire", alors que tous aimeraient bien s'attaquer à eux pour leur piller ses équipements dont ils sont si fier, une boule de peur comme de doute resserraient leur poitrine en pensant à affronter de ceux qui étaient entraînés à affronter les engeances des dragons : La peur.

    Mais le trajet dans la citée fut rapide, tandis que les guerriers finirent leurs routes devant le portail Asura qui les transporterait vers la bonne destination, dans quelques éclats de rires ou interrogation sur le crédit de la mission, les troupes détaillaient le portail menant vers le Bosquet en essayant d'imaginé l'endroit dans lequel ils allaient finir par débarquer. Dans leur esprit volait les images des couleurs rayonnantes et presque irréelle du grand arbre mère du peuple Sylvari, d'ailleurs, il y en avait quelques-uns dans la quatorzième escouade de cette espèce, mais eux avaient du mal à vanté les mérites de ce lieu et de ce peuple. On entendait revenir souvent le mot "Naïf", "Dans leurs illusions", mais ça ne gâchait pas l'envie d'émerveillement des troupes.

    Et ceux ci furent comblé par les feuillages majestueux de la citée sylvestre dans laquelle ils posaient désormais les pieds foulant les quelques herbes lourdement de leurs bottes de plaques. Ce plaisir fut rapidement estompé quand le capitaine Radgar redirigea les troupes vers la sortie de cet endroit enchanteur. Caledon se dressait devant eux comme une grande route aux milles couleurs radieuses d'une végétation féerique qui servait désormais de décors constant pour les combattants marchant sur la route qui se démarquait difficilement de sa bordure : de l'herbe, sur de l'herbe, et encore de l'herbe aux fleurs innombrables. La onzième s'engagea dans une grotte infestée de revenant en croyant que la trace des orriens était la bonne piste à suivre : Ce qui fut une erreur, finalement, ils furent coincés dans une embuscade maigre d'une vingtaine d'orrien en tout, éparpillé au cas par cas, et finissant sur un combat rapide et un succès sans pertes.

    Rejoignant rapidement les troupes sur la marche, ils purent admirer de nombreux environnements, mais après les premiers engagement, et toujours en attente du véritable affrontement, le vision de cette beauté devenait bien fade pour les troupes : Ils étaient là pour des orriens, pas pour la beauté des lieux, et celle ci s'estomperait de toute façons si ceux qui dresseraient devant les ennemis étaient tous vaincu. Quel intérêt de s'en délecté si l'on ne peut pas la protéger ? C'était le credo des Veilleurs, on s'assure que ce que l'on va pouvoir contempler des heures durant reste debout, après on en profite. Et certains savaient que quelques-uns d'entres eux n'en profiteraient que en souvenir quand ils erreront dans les brumes.

    Arrivant au point de rassemblement final, le campement fut élevés vaguement par les aides de camps, tandis que les troupes s'occupaient déjà de le renforcer en installant des barricades et autres attirails de fortunes contre les assauts. Tous s'occupaient de leurs affaires, discutant calmement, bien que la puanteur de la vermine orrienne arrivait jusque là à travers le marais qu'ils attaqueront bientôt.... Où quand ils seront attaqués par celui ci ?

    A peine avaient t'ils finit quelques défenses que les troupes admiraient déjà avec horreur les silhouettes vacillantes se traîner à travers les arbres et les flaques d'eaux en secouant le sol de leurs pieds enroulés de plaques ou de tissu décharnés. Leurs servants d'armes avaient des bras pendouillant et grossièrement modifiés pour en faire des énormes membres se traînant et porter les armes de sièges, le chariot improvisait traînant la catapulte qu'ils installaient rapidement dans la boue, l'enfonçant de leur bras déformés sans efforts, les Veilleurs sonnant l'alerte : Eux qui étaient pour affronter l'ennemi, se trouvait attaquer par celui ci.
    Les escouades en panique, sortant de leurs tentes à peine finie, luttèrent avec leurs affaires pour en ressortir giberne et arme à feu, et pour partir s'installer sur le front en vitesse dans la foulée chaotique, tandis que tout s'emballait dans un chaos improvisé menés par les recrues affolés d'être déjà menacés de mort sur le front. Redressez par le Capitaine Radgar qui secouait les guerriers en rugissant, sa stature et son visage dont il manquait un œil lui donnait un air rustre qui motivait les jeunes soldats à s'activer sans rechercher à comprendre vraiment ce qu'il se passait.

    En quelques instants, un tonnerre de magies et de coups de feu éclaira le front dans un sens, ralentissant et massacrant les guerriers orriens. Deux tirs, seulement deux tirs des catapultes purent être tirés, tandis qu'une par une, celle ci s'effondrait dans les flammes chatoyantes et bréve suivant les tirs des mortiers ajustés avec brio. Une heure ? La bataille avait été longue, et avait semblé une journée pour les défenseurs, et un seul guerrier avait trouvé la mort quand l'un des rocher avait explosé la barricade pour l'écraser en ne laissant un éclat de sang éparpillé autours de la dépouille réduite en bouillie.

    Et la nuit continua, le bourdonnement dans les oreilles des soldats cessèrent doucement en ne laissant place qu'aux divers bruit simple et calme du vent remuant les toiles et le crissement du bois du feu de camp, les conversations se perdant en quelques maigres échos à peine audible, mangeant, discutant, oubliant le conflit qu'il venait d'avoir lieu, la nuit fut longue et peu réussirent à profité du voile nocturne pour s'endormir et relâché la pression :  Tout suffisait à peine à réduire la panique battante dans le cœur des compagnons, ni le calme, ni les barricades, ils n'avaient eu qu'un avant-goût de la poche orrienne qui s'étendait au delà de leur position, et s'attendait au pire.

    Et le pire arriva au crépuscule du deuxième jour à Caledon, la forêt qui avait envoûté les compagnons, était désormais sujet de leurs peurs. Ils ne voyaient plus les couleurs éblouissantes à travers les arbres et les fruits, ils ne pensaient plus aux odeurs sucrés et parfumés dégagés des roses et des racines qui s'étendaient sur la route. Non, face à eux, s'étendait l'inverse de ce qu'ils avaient admirer lors du voyage : La putrescence, la pourriture rongeant les corps, l'odeur agressant les narines et donnant la nausée, la vue brouillé et l’incompréhension du terrain maltraité par les explosions dans des cratères de boues et d'herbes, mêlés aux restes des servants d'armes et des catapultes éparpillés lors de l'attaque de la nuit d'avant.

    Dirigés par leurs capitaines, les guerriers marchèrent à travers les brumes élevés par les fracas montant des tirs de couvertures des mortiers en arrière, martelant la terre pour en créer des positions retranchées improvisés, les combattants glissèrent à travers la boue, et s’installèrent à genou ou à plat ventre en visant le brouillard se dissipant doucement, à travers quoi une lueur scintillait et rendait la silhouette d'un homme et d'une tente éloignée. Celle ci fut jointe par un grand nombres d'autres, et elle même se redressa du petit tabouret à côté du feu de camp. Un Norn, dans une tenue grisâtre et marron, aux plaques rustiques des guerriers des Cimefroides, il aurait pu être un millier d'autre, mais de celui ci se dégageait une sorte d'aura mêlé à la nuée d’insecte l'entourant qui ne collait pas avec sa forme : Il avait l'air vivant, mais autours de lui se dégageait la même puanteur que les orriens, en ajoutant à la vue se flux verdâtre qui l'entourait.

    Mais les détails du guerrier furent interrompu quand la bataille éclatait brutalement à travers la ligne de front, les nombreux fracas des explosions se joignirent aux détonations des fusils, mêlant les nués de flèche fondant sur les lignes misérables des Veilleurs à peine retranchés, emportant quelques blessés, et un ou deux morts. Bien que rapidement, les orriens se turent quand ils furent criblés par les mortiers, cela n'empêcha pas la premier ligne des revenants d'atteindre les Veilleurs. Dans un combat acharné, les détonations des fusils fut remplacé par le tintement de l'acier résonnant en échos à travers le champ de bataille, éclatant dans des milliers étincelles éblouissantes, et l'acharnement dura une heure, jusqu'à ce que les Veilleurs reversèrent le cour de la bataille, quittant leur ligne pour achevé leurs adversaires.

    Un combat titanesque secouant les troupes, tandis que le capitaine Draerm, le charr de la deuxième division, reposait au sol dans la boue quand il fut dégagé d'un grand coup d'épée, agité par les batailles, il était trop épuisé pour se relevé, et Radgar gisait au sol, la grande balafre du torse au visage lui offrirait une nouvelle cicatrice à son éveil, mais le dénommé "Falstard" le rongé, l'idiot, le corrompu fut finalement vaincu par le surnommé "Champion de la Onzième", Hrothgar plongea sa lame dans le torse du Norn qui, dans un sourire, balbutia quelques mots de remerciement, croyant que sa légende finirait ainsi, et finalement, sera mêlé dans les échos de la bravoure du Veilleur pourfendant le grand combattant qu'il fut, et le sacré crétin qu'il était - Se condamné soit même en récupérant l'artefact orrien, il se maudissait, s'éteignant doucement quand la lame quitta sa poitrine, avant de s'écroulé en arrière en finissant sur le champ de bataille, aux côtés des autres cadavres. Bien que ses restes à lui eut l'honneur d'être incinéré dans une cérémonie improvisé par son adversaire triomphant. Un dernier hommage à se combattant vaillant.

    L'explosion de joie retentit à travers la ligne, et le campement, les soldats, Recrue comme Croisé, levèrent leurs armes au ciel. Certains pleuraient leurs quelques camarades tombés, cinq avaient perdu la vie, et dix autres étaient blessés plus ou moins gravement, gisant dans les campement des aides et médecins. Pour la onzième, le croisé Wrental avait été envoyé au tapis dans le début du conflit quand l'une des flèches perça son armure et sa chute finissant sur une pierre, sombrant dans l'inconscience profonde, ayant par chance le droit à un répits désormais avant les prochaines missions, en convalescence.


    [Gw2] : Les veilleurs face à la mort. 512445Radgar
    (Radgar, doté d'une nouvelle cicatrice...)


    Quittant le champ de bataille de nuit, les troupes savouraient désormais pleinement le paysage bercé par la douce nuit, les eaux secoués par le vent léger, aucuns troubles ne parvenant à leurs yeux, et leurs oreilles se reposaient de l'épreuve des hurlements de douleur et des fracas assourdissant. Deux jours passés à Caledon, deux jours éprouvés, et désormais, savourés dans ce sentiment de victoire chaleureux. Et pourtant, pour leurs officiers, il ne s'agissait là que d'une mission parmi tant d'autres, celles qui furent jadis accomplie, et celle qu'ils accompliront à l'avenir, quand ils retourneront sur le front comme à Lumillule...


    Prémices : Affectation dans le Stigmate, Marais de fer - Ascalon.

    Tranquillement installé sur son fauteuil, Kenjin frottait doucement sa barbe en essayant de se tenir éveille alors que les autres parlaient à la table de commandement dans l'une des salles du Fort des Veilleurs. Encore une fois, se dit-il, en aspirant à trouver un peu de motivation dans son air las pour tirer son bras hors de l'accoudoir confortable, et traîné ses mains qui respiraient enfin hors de ses gantelets de cuirs et de plaques, en ôtant du bol les quelques apéritifs qui y étaient installés. Il savait pourtant que c'était mal vu, cependant, il espérait bien que ça ferait tourner les regards vers sa personne le temps de donner l'idée à ce crétin de Gram de lui poser une question qu'il attendait pour enfin trouver le moyen d'avoir une raison de quitter cet endroit puant la sueur de ses tacticiens et chevalier de l'ordre protégeant leurs maîtres de guerre discutant paisiblement.

    Gram Saignepluie, un de ses anciens légionnaires de la Sanglante qui avait mérité ses galons en pourfendant autant de crâne que l'on eu offert à massacrer lors de la guerre à Orr, tout comme lui il était devenu Maître de Guerre pendant son affectation là-bas, mais celui ci avait prit la place de son ancien officier supérieur, le mettant à la tête d'une compagnie dont le titre rendait l'imagine d'un Charr comme officier, étrange : Maître de guerre de la compagnie "Briseur de Gendarran", dont l'ancien était un humain natif de là-bas, comme la plus part du cercle des officiers, si ce n'est ce Charr repoussant de laideur, mais à la finesse tactique et à la poigne digne de son grade.

    S'appuyant un peu en avant, il attendit quelques secondes le temps de ravalé sa salive, Gram avait toujours du mal à se remettre que l'un des chefs de guerre de Kenjin avait pu vaincre là où ses escouades avait été cantonné et bloqué sur le front de Lumillule. C'était une insulte, et son comportement le fatiguait, son arrogance... Trop de chose lui donnait envie de plonger ses griffes dans le visage de l'humain qui mâchonnait en silence ce qu'il avait pu récupérer, les yeux en l'air comme si il n'avait plus aucune importance à ce conseil de guerre que se livrait les officié supérieurs en parlant de leurs prochains actes.


    Et peut-on savoir ce que notre chef "Oeil d'acier" va faire de ses hommes ? On ne peut pas dire que vous soyez sans occupation alors que l'Ombre-voile s'approche de Concordia, humain... La phrase de Dram paraissait comme un râle, grognant à chaque mots, l'échos hargneux de ses paroles faisaient peur aux tacticiens pensant que celui ci pourrait devenir une bête sauvage à tout instant et transformé l'assemblée en tas de chaire éparpillés à coups de griffes. Peut-être aurait-il pu, d'ailleurs, vu les gantelets qu'il portant dotant ses doigts presque de lames étendue en long, des plaques acérés pouvant percés et laminés ses adversaires quand son arme pouvait lui faire défaut.

    Dans un sourire, Kenjin se redressa un peu, quittant son siège, et inclinant un peu la tête avec un respect imaginaire qu'il offrait, sans pour autant le pensé réellement, et dit d'une manière calme. Il est vrai que j'ai fort à faire, d'ailleurs, je vais retourner à la canopée. J'aimerais être là quand la bataille éclatera, avec mes hommes... Et si vous parlez d'actions. J'ai bien prévu d'envoyer quatre escouades sur le front du Stigmate pour le roulement avec les votre, mon cher Saignepluie. Tout est en règle, et vos troupes ont été préparés à la retraite. Sur-ce...

    L’énorme poing du charr frappant la table en abîmant une partie de celle ci, tandis que Gram détaillait Kenjin qui sortait doucement accompagné de l'énorme chef de guerre Norn qui lui servait presque toujours d'escorte, et du Sylvari silencieux qui restait à ses côtés. Rageant, c'était rageant. Saignepluie avait insisté pour que le roulement se passe dans la même compagnie, que les Briseurs de Gendarran pourrait vaincre la menace sur laquelle ils travaillaient depuis des mois. Rageant, c'était... insultant, que la compagnie de Kenjin soit à la place de ses hommes dans le stigmate.

    [Et l'histoire s'achève ici, la onzième escouade sera dissoute dont les troupes envoyés dans différentes autres affectations, dont une partie rejoindra pendant plusieurs mois, les terres maudites et en guerre d'Orr.]

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 10:28