- La naissance par la mort.:
- Destin brisé :
C'était un jour comme le village en avait connu des milliers, les marchands vendaient leurs produits sur la place le sourire aux lèvres, et discutaient occasionnellement avec les passants.
Les bardes chantaient les nouvelles du monde pour à peine quelques pièces d'or.
Un village tout à fait charmant, les façades des habitations étaient en rondins de chêne, les toits recouverts d'ardoises, les routes jonchées de pavés avec une fontaine dressée à l'effigie des huits divins pour épicentre.
Non loin du village, un couple était partit chasser au cœur de la forêt.
Une bosmer, blonde comme les blés, redoutable archère munie d'un arc de noyer et de flèches taillées telles des lames de rasoir. Elle était accompagnée par un humain, ses épées courtes affûtées étaient capables de trancher un cheveux dans la longueur, et son adresse au lancé de couteaux, faisait de ce couple, des chasseurs hors pair.
Camouflés dans les buissons, la jeune femme fit un signe de tête à son époux. Aussitôt il projeta une de ses dagues au bord des sabots d'un cerf majestueux. L'animal détala dans la direction opposée, vers l'embuscade tendue par l'elfe qui lui décocha une flèche entre les deux yeux.
L'homme s'exclama :
"Et voilà notre dîner !
- La prochaine fois c'est toi qui porteras le coup de grâce mon amour. Répondit l'épouse.
- Il le faut en effet, à ce rythme-là, je ne saurai plus me servir d'une lame pour découper une tourte. Rétorqua le mari sur un ton humoristique.
- Oh, je ne me fais pas trop de soucis à ton propos, il n'y a aucune chance pour que tu oublies le frisson de l'abattage. Allez, hâtons-nous de le charger dans la charrette que nous puissions rentrer."
Le jour cédait place au crépuscule et tout le monde rentrait chez soi
Pendant ce temps, au domicile des époux, la servante du couple, Aube, était en train de donner une leçon de lecture à leur fils de six ans, elle lui enseignait les quelques notions qu'elle avait acquise. L'enfant et la jeune femme étaient très complices, le couple considérait d'ailleurs la petite, plus comme une enfant qui exécutait les tâches ménagères que comme une véritable servante :
"Bon, tu as tout compris jeune maître Nicolas ?
- Oui mademoiselle Aube.
- Parfait, je te laisse donc le relire une dernière fois, pendant que je m'occupe de faire chauffer la cuisine, tes parents ne vont pas tarder à nous ramener le gibier.
- D'accord !"
Une soirée tout à fait banale, et comme à leur habitude, les parents prenaient leur temps pour rentrer, et à la maison, on apprenait tout en s'amusant. Un premier coup de tonnerre retentit, puis un second sembla frapper plus près de la maison, les époux qui avaient entendu la tempête pressèrent le pas, lorsqu'ils aperçurent deux individus encapuchonnés montés sur des étalons noirs qui galopaient à toute allure vers le village. Les parents croisèrent leur regard :
"J'ai un mauvais pressentiment chéri.
- Moi aussi, rentrons vite au village, ces deux-là semblent animés de mauvaises intentions !
- Vite !"
Lorsqu'ils arrivèrent enfin au village, ils trouvèrent la porte de leur maison grande ouverte, Aube gisait sur le sol, le corps ensanglanté. Elle leva la tête grâce aux peu de forces qui lui restaient :
"Ils... sont là pour le jeune maître... Ils veulent le prendre."
Les deux individus sortirent de la maison, l'enfant bâillonné sous le bras.
A la vue des parents les deux nécromanciens commencèrent des incantations, plusieurs morts-vivant sortir du sol.
Le père lança instinctivement une dague dans la gorge du premier, l'enfant tomba de ses bras, le second acolyte le récupéra, protégé par l'armée de morts-vivants qui s'interposaient.
Il prit la fuite avec l'enfant alors que le couple tentait de se frayer un passage à travers les zombies à coup de dague, et volées de flèches.
L'homme chevauchait à vive allure, se retournant de temps à autre pour s'assurer que ses poursuivants étaient toujours hors de vue.
Aussitôt les morts-vivants terrassés, les parents prirent leurs chevaux, partant à la poursuite du ravisseur dans un galop effréné.
Malgré le bruit des sabots de leurs montures martelant frénétiquement le sol dans leur chevauchée déchaînée, des incantations commençaient à se faire entendre en un bourdonnement sourd.
Se dirigeant à grande vitesse vers le bruit de plus en plus fort, ils aperçurent au loin un groupe de nécromanciens.
Ils commencèrent à distinguer leur fils maintenu par l'un des hommes, toujours en plein galop ils se ruèrent sur les hommes et sautant de leur monture, bondirent sur celui qui tenait le petit Nicolas, surprenant l'assemblée qui était concentrée à exécuter leur rituel.
Aussitôt un caitiff arrêta la femme dans son élan la projetant violemment plusieurs mètres en arrière ce qui lui fit perdre connaissance.
Le père poignarda l'homme qui tenait son enfant, mais se retrouva vite maîtrisé par les nécromanciens.
Il était maintenu à genoux, le caitiff s'approcha de lui, un sourire malfaisant aux lèvres :
- Maintenant misérable insecte, délecte toi du spectacle !.
Il attrapa les cheveux de l'homme, le forçant à tourner la tête en direction de l'enfant.
Les nécromanciens reformèrent le cercle, reprenant leurs incantations en cœur, un adepte saisit l'enfant qui sanglotait de peur, essayant de se débattre, et le jeta au milieu du cercle.
Les pieds du petit Nicolas quittèrent le sol, il se retrouva suspendu dans les airs juste au dessus de l'assemblée, incapable de bouger le moindre muscle. Des larmes continuaient à ruisseler le long de ces joues.
Les nécromanciens prononcèrent alors ces quelques paroles :
"Molag'Bal nous t'offrons ce sacrifice afin que ton portail vers notre monde puisse réunir Havre-Glace et Nirn ! Accepte cet enfant innocent et son âme juvénile pour accomplir ce rituel ! Entends nos voix !"
A ce moment précis, le ciel s'obscurcit, un puit sortit du sol, et dans un bruit assourdissant, un immense portail circulaire en métal apparu au dessus des nuages. Trois ancres reliées à des chaînes en sortir pour se figer dans le puits. Le choc fut si puissant que la terre trembla.
Des sinistres nuages apparurent partout dans le ciel, donnant le tragique aspect d'une nuit sans lune et sans espoir.
Le père impuissant, poussa un hurlement presque inhumain de désespoir mêlé à la rage en assistant à la scène.
A cet instant, le corps du demi-elfe se désintégra, la mère reprenant connaissance eut juste le temps de voir son fils disparaître. Son visage devint blême, un hurlement lui remonta des entrailles mais sa gorge se paralysa.
Plus un son...
Plus un mouvement...
La douce brise était devenue tempête...
Le crépuscule doré, une aube écarlate...
La lumière de la lune s'était éteinte...
De la fontaine magnifique jaillissait du sang...
Un battement de cils dans les ténèbres...
Un médaillon qui avait appartenu au petit Nicolas gisait au sol. Le caitiff l'aperçut ordonnant à un adepte de lui apporter.
Il était tout ce qui restait de l'enfant, un pendentif en ébonite très léger, orné d'une sculpture d'ébène, dessinant les courbes d'une femme vêtue d'un linceul, et possédant six bras . Les dorures représentaient des toiles d'araignée sur tout le contour de la pièce.
C'était un cadeau que son père lui avait offert quelques semaines plus tôt, à l'occasion de son anniversaire ; un cadeau peu commun pour un enfant de six ans, certes, mais son père lui avait bien expliqué à ce moment là, que rares sont les daedras bienveillants, mais que si nous les choisissons bien, et avec discernement, ils veilleront toujours sur ceux qui croient en eux. Cette fable était enjolivée bien sur, voire même totalement inventée, mais c'était le seul héritage que l'homme possédait de ses parents adoptifs disparus lorsqu'il avait lui même six ans, et il imagina cette histoire pour se donner un prétexte afin de le léguer à son fils, l'objet qui avait le plus de valeur à ses yeux.
Le Caitiff tout en gardant son étreinte, se tourna de nouveau vers le père, lui montrant le médaillon, afin de se régaler de sa souffrance.
L'homme leva les yeux vers les cieux, les bras baignant dans les larmes et le sang... Il vit à ce moment là, des fractures à divers endroits, au loin dans le ciel.
L'invasion avait commencé ici, et les premières victimes venaient d'être sacrifiées.
Un Narkinaz remarqua le collier que tenait le caitiff dans la main. Il ne tarda pas à trouver son ornement des plus singulier, et le prenant des mains du caitiff, prit une expression de colère intense lorsqu'il reconnu l'emblème gravé, il s'adressa donc à l'autre :
"C'est une amulette à effigie de Méphala, la princesse luxurieuse, tisseuse de mensonges. Que devons-nous faire de ces insectes renégats ?
- Notre seigneur a été très clair, les faibles mortels seront réduits en esclavage, et les adorateurs impies des ennemis du maître subiront un châtiment pire que la mort." Répondit-il.
Alors le chevalier noir Drémora dégaina son épée, et la leva pointe vers le ciel en s'écriant :
"Telle est la volonté de Molag'Bal ! Nul ne se dresse contre la volonté écrasante du prince de la domination et de la brutalité."
Au moment ou le bras du Drémora allait s'abattre, une flèche le transperça, l'envoyant en arrière, une autre se figea dans son cœur.
Discrètement, la Bosmer avait récupéré quelques flèches que la chute avait éparpillées, elle commençait à faire pleuvoir ses projectiles mortels. Le père relâché de l'étreinte sauta sur l'épée tombée au sol, trancha la main du Drémora qui portait le médaillon pour le récupérer, puis s'enfuit vers son épouse qui le couvrait.
Il sauta sur une de leur monture, galopant vers sa femme.
Elle lui tendit la main qu'il attrapa au vol, ce qui lui permit de sauter à l'arrière de son époux, s'éloignant à grande vitesse de l'endroit maudit.
Les Daedras venaient d'accomplir leur macabre projet, sur les vestiges d'un destin brisé...
Au petit matin, deux cavaliers quittaient définitivement le village, Aube leur fit un signe d'adieu en les regardant s'éloigner, une troisième monture les accompagnait chargée de lourdes sacoches.
Il s'arrêtèrent à la première auberge rencontrée, l'homme parla longuement avec le tavernier. La femme était restée à l'extérieur près des montures, un pendentif en ébonite, orné d'une sculpture en ébène était suspendu à son cou.
L'homme déposa enfin une bourse rempli d'or devant le tavernier, ils se serrèrent la main en guise de marché conclu. Il tourna les talons et sorti retrouver son épouse.
La route serait longue, ils avaient à visiter grand nombre d'auberges.
- La transition racontée à travers les yeux de Sirhia Machiavel:
- Journal intime de Sirhia
Nous avons fait le tour des auberges, cela nous a pris plusieurs semaines, mais les taverniers ont été pour la plupart conciliants moyennant une belle contre-partie en or.
Notre objectif, porter un grand coup à cette misérable vermine en nous introduisant dans la citée impériale qu'il s'est approprié.
La citée semble protégée par un bouclier, ses accès détruits. Aussi devrons nous trouver un moyen d'entrer.
Nous avons appris qu'elle était parcourue d'un immense réseau souterrain, peut être pourrions nous trouver un moyen d'y accéder.
Nous devrons aider notre alliance à garder le contrôle en Cyrodiil, afin que nos brigades de recherches puissent continuer leurs opérations autour de la citée, sans être inquiétées.
L'heure est venue de traquer et éliminer toute créature alliée de près ou de loin à Molag Bal, nous frapperons vite et fort. Il ne reste plus qu'à alimenter la rumeur et ainsi agrandir notre ordre.
- Un premier contact peu commun.:
- L'heure des représailles
Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis l'arrivée des daedras en Cyrodiil.
L'apparition d'ancres commençait à se multiplier, vomissant des armées d'engeances du seigneur de la brutalité.
L'invasion avait commencé dans différents endroits de Tamriel, détruisant les villages reculés, ne laissant que cendres et désolation.
Rares étaient les survivants tant l'attaque était soudaine et les forces militaires presque inexistantes en raison de la guerre en Cyrodiil.
Pourtant la citée impériale avait été, elle même envahie, ses accès détruits par les créatures de Molag'Bal, mais les dirigeants de chaque faction continuaient à se quereller la possession de Cyrodiil sans même réaliser que leur annihilation était en marche.
Toutefois, pour la plupart des habitants de Tamriel, la vie continuait paisiblement, seules des rumeurs leur parvenaient aux oreilles.
Daguefilante, un soir d'automne.
Alors qu'une brise nocturne faisait tournoyer les feuilles mortes au sol, deux brétons et un orque étaient attablés non loin de l'âtre de la cheminée dans la taverne du Lion Heureux.
Ils se racontaient leurs mésaventures de cerfs venus ravager leurs champs et de marteaux se brisant à la forge, lorsqu'un orsimer entra en retirant son casque.
Il s'avança vers le tavernier, chaque pas résonnant lourdement sur le plancher.
Après avoir déposé sur le comptoir de quoi régler un repas et une chambre pour la nuit, il s'installa à une table non loin des trois compères.
Interrompus par l'entrée bruyante de l'orsimer, les trois individus reprirent leur conversation.
L'orque lança :
- ''Ou en étions nous ? Ah oui ! Et c'est là, au moment le plus délicat de l'opération, que, devinez quoi, mon marteau se casse! Par les os de Shor ! Deux heures de travail pour rien !.''
Les deux brétons éclatèrent de rire.
- ''Je n'avais pas besoin de ce retard vu la quantité d'armes que je dois livrer dans 8 jours !'' Continua t-il
- ''Hé bien !, tu es devenu le forgeron officiel de la garde ?'' Demanda l'un des brétons
- ''Non, c'est un couple qui me les a commandé, ils m'ont versé une sacré somme d'argent ! Ah ah payé d'avance, si tout les clients pouvaient en faire autant !''
- ''Un couple dis-tu ? Pour autant d'armes... étrange …'' rétorqua l'autre bréton
- ''Oui, une bosmer et un humain, ils m'ont juste dit que les armes seraient à livrer à l'endroit qui me sera annoncé dans huit jours. Etant grassement payé d'avance, j'allais pas faire la fine bouche !''
- ''Curieux. Repris le premier bréton. En y réfléchissant, ça me fait penser aux rumeurs, d'un couple avec une troupe qui séviraient dans la région, ils ont été surnommés les répurgateurs, en raison de leurs interventions assez sanglantes et de leur discrétion.''
- ''Oui tu as raison !'' Rétorqua le deuxième bréton, ''Ils semblent s'attaquer aux sangrebêtes et loup garous sauvages, et surtout aux démons venant d'Oblivion. Mon cousin Arthur, allait se cacher dans la cave, lorsqu'ils en a vu débarquer dans son village qui venaient d'être envahi par des drémuras. Une heure après, il n'y eut plus un bruit, il se risqua à sortir.
Le village avait été complètement nettoyé, jonchés des cadavres de ces créatures puantes ! La troupe avait disparu, aussi rapidement qu'elle était arrivée.''
- ''Bah c'est peut être pas eux.'' Dit l'orque. ''C'est qu'une rumeur, peut être que c'était la garde de l'alliance que ton cousin à vu ..."
Pendant ce temps, l'orsimer avait déposé son imposante hache contre la table, il écoutait discrètement la discussion des trois compères. Le tavernier s'avança vers lui, une écuelle à la main dont un délicieux fumet de ragoût commençait à embaumer la taverne, une chope à l'autre main. Au moment ou le tavernier faisait demi tour après avoir déposé le repas sur la table, l'orque le retint par le bras :
- ''Dites moi mon brave, vous devez en entendre des histoires dans votre auberge.''
- ''Pour sur !, Répondit l'aubergiste sans s'attarder.'' L'orque enchaîna.
- J''e viens d'entendre la conversation de ces trois hommes sur cette troupe, les répurgateurs... Auriez-vous entendu quoique ce soit qui me permette de les trouver ?''
- ''Désolé Sieur, je n'en sais pas plus que vous, mais un orsimer est à leur recherche également, il m'a réservé une chambre pour quelques jours. Il semble avoir une idée où les trouver.'' Répondit l'aubergiste.
- ''Vraiment ! Où est ce frère ?'' Demanda l'orque
- ''Il n'est pas revenu à l'auberge ce soir, restez donc le temps de son retour, je vous ferai prévenir lorsqu'il sera là.''
- ''Merci bien mon brave ! Je compte sur vous !"
Un peu plus tard, le tavernier alla parler à sa femme qui était en cuisine.
- ''Ma mie, écris une missive pour notre contact, un orque est à leur recherche, écris lui qu'il vienne au plus tôt.''
Deux jours plus tard, alors que l'orsimer rentrait à la taverne, l'aubergiste l'accosta discrètement :
- "L'ami, voici l'homme dont je vous parlais, à la table, là-bas, au fond."
L'orsimer se retourna et porta son regard vers un orque attablé, dont l'armure avait visiblement essuyée pas mal de batailles. Aussitôt il demanda une bouteille d'hydromel au tavernier, et se dirigea avec deux chopes à la main vers l'homme attablé :
- "Bonjour frère, puis-je vous offrir ma tournée? Je me présente Burk-gro-Mash !"
L'orque attablé releva le regard vers son interlocuteur, et l'invita de la tête à s'asseoir en face de lui :
- "En quel honneur m'offres-tu une tournée l'ami ?''
- ''J'ai entendu dire que vous cherchiez une troupe... ceux que l'on nomme les répurgateurs, et que vous auriez une idée de l'endroit ou les trouver.''
- ''Peut-être...'' répondit l'orque, ''que leur veux-tu ?''
- ''J'ai de bonnes raisons de vouloir me joindre à eux l'ami.'' Répondit Burk
- ''Tout comme moi ! ''répondit l'orque, ''nous pourrions faire la route ensemble, il paraît qu'on peut les trouver dans la région de Fendretour. ''
Burk accepta avec enthousiasme la proposition.
- ''Ah au fait, je me nomme Grogah ! Buvons au succès de notre recherche."
Les deux orques continuèrent à parler de leurs projets, leurs histoires, et à boire jusque tard dans la soirée.
Au moment de se séparer pour retrouver leur chambre, Grogah lança à Burk :
- "N'oublie pas ! Demain nous partons à l'aurore !"
Puis il se tourna vers le tavernier en lui déposant une bourse remplie d'or
- "Tenez mon brave, pour les tournées.'' Ajoutant à voix plus basse : ''Et pour votre missive."
Puis il se dirigea à son tour vers sa chambre.
Aux aurores, les deux compères prirent la route en direction de Fendretour
Le voyage dura trois jours, faisant quelques haltes pour perfectionner les équipements, se ravitailler, ils prirent du retard.
Le troisième jour, ils tombèrent sur un portail daedrique en pleine ouverture.
- ''Hâtons-nous, si nous lançons l'assaut à temps, nous pouvons le neutraliser avant même qu'il ne s'ouvre !'' Dit Grogah
- ''Prêt l'ami !'' Répondit Burk.
Ils s'élancèrent alors avec rage dans l'attaque, cependant, ils n'arrivèrent pas à temps, une escouade d'éclaireurs drémoras avait déjà posé pied-à-terre.
Bien que l'effet de surprise permit aux camarades de les trucider avant qu'ils n'aient le temps de dégainer, le portail était tout de même ouvert. Burk ayant gardé son sang-froid, mais tout de même inquiet demanda :
- ''Comment on ferme ce truc là maintenant qu'il est ouvert ?''
- ''Comme ça ! ''Répondit Grogah.
Grogah passa son bras au travers du portail, et sortit de là un étrange cristal sphérique enfermé dans un réceptacle étrange. Il s'exclama :
- ''Maintenant que nous avons le point d'encrage de notre coté, les renforts vont se pointer en grand nombre, je compte sur toi pour trucider tout ce qui passera la porte sans distinction le temps que je détruise ça !''
- ''Aucun problème !''
La bataille fût assez courte dans l'ensemble, à peine trois escouades avaient traversé, Burk fit rouler les têtes à terre sans difficultés, des galopins et des séides squelettes pour la plupart, rien de très impressionnant.
C'était sans compter l'atronach de chair haut de trois mètres qui sortit, juste avant la fermeture du portail. Grogah ouvrit la boite, et détruisit l'orbe d'ancrage en son coeur, le portail se ferma, l'affrontement avec l'atronach débuta.
Quelques minutes suffirent à découper l'abomination en petits morceaux, le résultat fût quelques égratignures et des impacts sur l'armure de Burk. Le monstre vaincu, Burk intervint :
- "Quand j'y pense, il me semble que ce combat n'en était pas vraiment un, j'ai l'impression que c'était presque trop facile.''
- ''Ce combat était facile car nous avons eu de la chance d'arriver avant le débarquement des troupes, et puis, ne te fais pas d'idées, nous n'avons pas la puissance d'armes à deux pour détruire une ancre, nous avons juste fermé un des portails, ce qui signifie que lorsque Molag'Bal aura connaissance qu'il n'est plus en activité, il relancera l'ouverture d'un suivant. Mais ce que nous avons fait est un début, tu t'es bien battu, et je suis très heureux de t'avoir comme compagnon d'armes !''
- ''Tu me flattes Grogah ! '' Dit l'orque en riant.
- ''Remettons-nous en route, nous nous arrêterons à la prochaine auberge pour la nuit..."
Quelques heures plus tard, arrivés dans une auberge en plein centre de Fendretour, les deux aventuriers s'affalèrent à une table et se mirent à boire et à manger.
"Tavernier ! Deux poulets rôtis, des légumes frais et une paire de chopes de ton meilleur tord-boyaux !''
Au fond de la salle :
- ''Tout de suite mes bons messieurs !"
Après une bonne heure de ripailles, Burk demanda à son binôme :
"Bon, et maintenant, ça fait déjà deux jours que l'on est à Fendretour, et aucune idée ou se trouve la troupe. Allons demander à l'aubergiste, il a peut être des renseignements.''
- ''Suis moi !'' répondit Grogah qui s'était relevé de sa chaise en se dirigeant vers la cave de l'auberge.
Burk intrigué mais devenu méfiant, emboîta le pas. Grogah s'en aperçut et le rassura :
- ''Calme toi l'ami, il n'y a rien à craindre. Il s'agit juste de la cave de la taverne, et de deux orcimers armés de grosses haches ! Les ragnards feraient mieux de fuir avant notre arrivée !''. Suivit d'un rire gras et jovial.
Burk se mit également à rire ce qui le détendit instantanément.
Lorsqu'ils arrivèrent dans la cave, un homme encapuchonné apparut à la hauteur de Burk, son visage n'était pas visible, l'obscurité empêchait de distinguer les traits du visage. Le mystérieux inconnu prit la parole :
- ''Vous êtes ici pour nous n'est-ce pas ?''
- 'Grogah acquiesça.
- ''Parfait, suivez-moi."
Arrivés au fond de la cave, une femme assise derrière une table éclairée par une petite chandelle prit la parole. Elle portait également une capuche, un médaillon au cou scintillait au rythme de la flamme de la bougie.
- ''Je vous attendais aspirant.'' S'adressant à Burk.
- ''Aspirant ?'' demanda Burk.
- ''Tu es venu nous trouver pour intégrer nos troupes, et nous savons déjà que tu partages avec nous, la même rancoeur envers Molag'Bal et ses engeances.''
- ''Et Grogah ?...'' il tourna la tête à la recherche de son compagnon de voyage.
- ''C'était un leurre, ton compagnon n'est autre que l'un des nôtres, un "Répurgateur". Continua l'homme à la capuche.
- ''Leo explique à notre ami je te prie.'' Dit la femme. Grogah avança vers la table.
- ''Qu'est-ce que... ?!'' s'exclama Burk.
- ''Ton compagnon de route se nomme en fait Leo-Gro-Balom.''
Leo prit alors la parole :
- "Pardonne-moi d'avoir monté toute cette mascarade pour t'amener ici mon ami, mais il fallait te tester, nous ne pouvons pas nous permettre d'emmener des espions au sein de notre ordre.''
- ''Alors Burk-gro-Mash, souhaites-tu toujours rejoindre nos rangs ? Es-tu prêt à consacrer ta vie à combattre Molag'Bal et ses démons ?'' Intervint l'homme.
- ''Je...'' Bredouilla Burk encore sous l'effet de la surprise, puis réalisant la situation se ragaillardit : ''Par Shor ! J'ai attendu ce moment si longtemps ! Je commence quand ?!''
L'homme et la femme revélèrent leur visage en otant leur capuche :
"Bienvenue parmis nous Burk-Gro-Mash, je me nomme Sirhia et voici mon époux, Vladimir Machiavel.''
Se tournant vers Leo :
- "Leo, donne un bracelet à notre nouvel ami.'' Puis revenant vers Burk :
- ''Leo vous expliquera l'usage du bracelet . Il va vous accompagner vers vos autres compagnons.
Avant de participer aux combats, vous allez devoir apprendre le règles qui régissent notre ordre.
Une fois que vous aurez fait vos preuves, que vous respecterez les règles, alors vous deviendrez un répurgateur.''
Leo-gro-Balom s'inclina devant le couple en signe d'adieu, Burk-gro-Mash le suivit, puis ils sortirent de la cave.
"Qui sont les Répurgateurs ?"
- Les Répurgateurs tirent leur nom des rumeurs de taverne, cette confrérie n'avait pas de nom jusqu'à ce que le peuple finisse par entendre parler de leurs activités, et leur choisissent ce titre en rapport avec leurs actions.
Contrairement aux idées reçues, les répurgateurs ne sont pas des fanatiques religieux, et ne se battent pas particulièrement en l'honneur des huit, ils se battent pour eux !
Ces frères d'armes se ruent sur les ancres noires et purifient par le feu tous les vampires, loups-garous et formes de vie Daedrique qui perturberaient la douce vie offerte par Tamriel.
Cependant, l'indulgence et la cause commune permet à tous les "Non-humains éclairés" de rejoindre leur cause et de se joindre au combat, s'il ont le profil correspondant à l'esprit de l'ordre.
Toutes les races sont acceptées, ainsi que les maudits qui auront prouvés leur self-control et leur volonté de se libérer.
"Que font les Répurgateurs ?"
- Les 4 départements distincts rendent les actions des Répurgateurs plus efficaces et leur permettent de mener plusieurs batailles sur différents front simultanément.
Les départements de recherches arcaniques et d'action furtives gardent les Répurgateurs en dehors du champ de vision du monde, tandis que la libération de Tamriel et la prise de Cyrodiil sont des voies qui mettent au grand jour les valeurs des héros de l'ordre.
"Quel est le but de cet ordre ?"
- Les Répurgateurs souhaitent offrir à leurs membres des évènements RP internes, ainsi que des scénarios originaux écrits et présentés par les officiers, et quelques fois aussi par leurs membres. Cependant, l'ouverture vers les instances PVE et les batailles RVR du PVP sont des objectifs qui sont primordiaux, pour mélanger contenu RP et contenu du jeu.
"Quelles sont les règles pour devenir membre ?"
- Comme dit précedemment, chacun possède l'esprit d'un répurgateur en lui, il suffit d'aimer le RP, ainsi que le PVE et le PVP.
Nous avons adopté une optique de Softcore RP, afin de pouvoir aussi acceuillir les novices dans le domaine, qui feront naturellement des erreurs, que nous les aideront à corriger.
Nous nous permettons aussi quelques libertés d'ordre pratique : Nos personnages n'ont la possibilité de mourrir UNIQUEMENT si le joueur accepte de sacrifier son personnage, nous avons voté ceci car la nature brutale et ultra-violente de notre ordre laissait assez peu de chance aux arrogants de pouvoir s'exprimer. Cependant, nous tomberons tous d'accord pour dire que le RP est d'abord un moyen de s'amuser tous ensemble, et pour nous, trop de contraintes peuvent nuire au plaisir. C'est une voie du RP que nous avons choisis, et seuls les individus souhaitant accorder explicitement et HRP un jeu plus poussé seront amenés à subir des mutilations définitives... Aussi, nous ne forcons personne à adopter une psychologie plutôt qu'une autre, il faut savoir que chacun à son propre caractère, et qu'il n'y aura aucune discrimination d'aucune sorte que ce soit RP ou HRP, à vous de voir quel attitude vous prendrez vis-à-vis de nous selon les envies de relations avec les autres membres vous escomptez avoir.
par exemple : Un joueur de la guilde commencant à se lasser de son personnage provoquait très farouchement le mien, et après avoir discuté sur un support vocal pour se mettre d'accord, nous avons finalement adopté un RP plus musclé, et mon personnage à tué le sien. Cependant, sans son accord, cet acte n'aurait pas eu lieu.
"Quelle est la structure hiérarchique ?"
- Nous avons tous des caractères très marqués pour le moment, il a donc fallu bâtir une hiérarchie permettant de contenir certains élans trop prenants. :
Les fondateurs ont une autorité absolue lorsqu'une mission est établie.
Les Inquisiteurs sont maitres de leur départements respectifs, ils ont la capacité de se passer de l'avis des fondateurs, et délèguent des repsonsabilités entre leurs hommes. Cependant, lors d'un contre-ordre, les inquisiteurs peuvent discuter avec les fondateurs autour d'une table ronde.
Les Traqueurs sont les hommes de confiance des Inquisiteurs, ils sont des chefs d'escouade avertis et peuvent décider d'ordres de mission en cas d'absence de leur Inquisiteur.
Les Répurgateurs, ils sont les soldats d'élite de l'ordre. Ils ont déjà prouvés leur valeur auprès de leurs officiers.
Les Aspirants : Ils font leur preuves et sont les bizus des autres.
Nous sommes déjà une dizaine de membres actifs RP très présents et motivés et nous recherchons de nouvelles têtes afin de régulariser nos events et nos scenarios pour pouvoir jouer ensemble dans un cadre purement RP, et même PVE/PVP ! Pour plus de précisions sur notre guilde, vous trouverez ci-dessous les membres à contacter ainsi qu'un lien vers notre forum si vous souhaitez passer par le recrutement fofo ! Sinon, nous preferons largement faire des events de recrutement IG ! Merci à tous et à très bientôt !
Nom de la guilde : Les Répurgateurs
Faction : Alliance de Daguefilante
Forum de la guilde : http://repurgateurs.franceserv.com
Statut du recrutement : ouvert
Maîtres de Guilde : Vladimir Machaviel et Sirhia
Recruteurs : Vladimir Machiavel / Sirhia / Leo-gro-Balom / Shadavarian / Armand Robettiere.
Dernière édition par Vladimir Machiavel le Jeu 26 Juin - 14:13, édité 1 fois