Idéaliste. Dans un sens, ce que le Khajiit avait répondu n’était pas faux. Du moins, il fallut un petit moment à Eïffy pour se dire que ce n’était pas si stupide. Idéaliste. Elle retourna le sens de ce mot de haut en bas jusqu’à ce que quelques images lui apparaissent comme des brides de conscience. Alors qu’elle était étalée dans les herbes, le visage levé vers le ciel. Dans ses instants là, elle transformait sa simple vie en quelques rêves inaccessible. D’antan, elle avait même imaginé qu’elle pouvait être en couple avec un autre Bosmer. Une vie calme, paisible. Son seul véritable rêve, ça aurait été d’être tranquille à jamais.
Cependant, elle quitta rapidement cette pensée en se disant que cette époque était révolue. Mais elle se demanda, au fond. Est-ce dans l’Empire qu’elle trouvait son idéal ? Depuis qu’elle avait vécue quelques aventures avec des soldats dissidents, elle trouvait de l’admiration pour ce genre de vie. Et ce n’est que maintenant, qu’elle commençait à se dire que croire en l’Empire était peut-être un genre d’idéalisme. Un idéal sombre et froid, mais capable de créer de l’union et de la beauté. Un idéal dans le sang et l’acier.
En levant les yeux, Eïffy admirait les premières lueurs du soleil éclairé Prime-Tenure en faisant quitter ce voile brumeux qui l’entourait. La ville en devenait moins sinistre. Mais uniquement en allure, en ce qui concerne le symbole de l’endroit, il fallait le fuir. Mais encore une fois, cette fuite la perturbait. Et encore une fois, elle revoyait l’image de cet Altmer encapuchonné. Une nouvelle fois, elle l’avait servie aux risques de périr. Mais cette fois, il ne s’agissait pas d’une quête douteuse. Il s’agissait d’une erreur sinistre. Si elle devait suivre son idéal, elle le tuerait la prochaine fois.
A ses dires, Eïffy tourna la tête vers le Khajiit dont le casque posait problème. Etrangement, et sans même qu’elle n’y fasse attention, un sourire ce dessina sur ses lèvres. Déjà parce qu’il était drôle de voir Cley’am se prendre la tête avec le heaume de sa tenue lourde. Mais aussi parce qu’il avait su profiter du temps où elle s’occupait de Gaelon pour improvisé si vite un plan magnifique. Peut-être que au final, les choses finiront bien mieux que prévu.
« Je ne te sous-estimerais plus, l’ami. Le Khajiit est plein de surprise. »
Laissant le temps de répondre à Cley’am, ils se dirigeaient vers les quais. L’ambiance y était calme, malgré l’agitation des gardes discutant entre eux. Les brides de discutions des dockers et des civils et pêcheurs faisaient allusions aux victimes de cette nuit. Mais ce n’était pas des élloges à leurs valeurs. Bien nombreux étaient heureux de savoir cet Altmer mort, car apparament, sa notoriété était aussi grande que sa bétise. Il était le genre à harcelé les travailleurs pauvres, et l’on le dénonçait aussi pour rackets en tout genre. Ce soir, les habitants des quais trinqueront et buverons à la bonne nouvelle.
Un navire était présent, et son chargement commençait à être embarqué dans les cales. Un équipage de marins mélangés entres des Khajiits, des Bosmer, dont seuls les responsables étaient Altmer. Un navire marchand surement aux mains d’une famille riche. Seul le garde du ponton n’était pas d’une race du domaine : Un gros nordique, dont la graisse débordait un peu de son armure de plaque de mauvaise qualité.
Au-dessus d’un toit, sur une hauteur. Un petit garçon observait le groupe, avec un petit sourire malicieux. Le men de Cyrodill, lanceur de tuile, secouait la main vers la Bosmer et le Khajiit. Quoi qu’il soit arrivé, il s’en fichait bien. Prime-Tenure n’était pas une de ses citées où il y avait le plus de « bonnes personnes ». Car tout était relatif. Surtout pour ce duo bien loufoque.
Cependant, elle quitta rapidement cette pensée en se disant que cette époque était révolue. Mais elle se demanda, au fond. Est-ce dans l’Empire qu’elle trouvait son idéal ? Depuis qu’elle avait vécue quelques aventures avec des soldats dissidents, elle trouvait de l’admiration pour ce genre de vie. Et ce n’est que maintenant, qu’elle commençait à se dire que croire en l’Empire était peut-être un genre d’idéalisme. Un idéal sombre et froid, mais capable de créer de l’union et de la beauté. Un idéal dans le sang et l’acier.
En levant les yeux, Eïffy admirait les premières lueurs du soleil éclairé Prime-Tenure en faisant quitter ce voile brumeux qui l’entourait. La ville en devenait moins sinistre. Mais uniquement en allure, en ce qui concerne le symbole de l’endroit, il fallait le fuir. Mais encore une fois, cette fuite la perturbait. Et encore une fois, elle revoyait l’image de cet Altmer encapuchonné. Une nouvelle fois, elle l’avait servie aux risques de périr. Mais cette fois, il ne s’agissait pas d’une quête douteuse. Il s’agissait d’une erreur sinistre. Si elle devait suivre son idéal, elle le tuerait la prochaine fois.
A ses dires, Eïffy tourna la tête vers le Khajiit dont le casque posait problème. Etrangement, et sans même qu’elle n’y fasse attention, un sourire ce dessina sur ses lèvres. Déjà parce qu’il était drôle de voir Cley’am se prendre la tête avec le heaume de sa tenue lourde. Mais aussi parce qu’il avait su profiter du temps où elle s’occupait de Gaelon pour improvisé si vite un plan magnifique. Peut-être que au final, les choses finiront bien mieux que prévu.
« Je ne te sous-estimerais plus, l’ami. Le Khajiit est plein de surprise. »
Laissant le temps de répondre à Cley’am, ils se dirigeaient vers les quais. L’ambiance y était calme, malgré l’agitation des gardes discutant entre eux. Les brides de discutions des dockers et des civils et pêcheurs faisaient allusions aux victimes de cette nuit. Mais ce n’était pas des élloges à leurs valeurs. Bien nombreux étaient heureux de savoir cet Altmer mort, car apparament, sa notoriété était aussi grande que sa bétise. Il était le genre à harcelé les travailleurs pauvres, et l’on le dénonçait aussi pour rackets en tout genre. Ce soir, les habitants des quais trinqueront et buverons à la bonne nouvelle.
Un navire était présent, et son chargement commençait à être embarqué dans les cales. Un équipage de marins mélangés entres des Khajiits, des Bosmer, dont seuls les responsables étaient Altmer. Un navire marchand surement aux mains d’une famille riche. Seul le garde du ponton n’était pas d’une race du domaine : Un gros nordique, dont la graisse débordait un peu de son armure de plaque de mauvaise qualité.
Au-dessus d’un toit, sur une hauteur. Un petit garçon observait le groupe, avec un petit sourire malicieux. Le men de Cyrodill, lanceur de tuile, secouait la main vers la Bosmer et le Khajiit. Quoi qu’il soit arrivé, il s’en fichait bien. Prime-Tenure n’était pas une de ses citées où il y avait le plus de « bonnes personnes ». Car tout était relatif. Surtout pour ce duo bien loufoque.