I. Je serais leur mère.
C’était un matin comme les autres, rien de plus. Dans la chambre de l’auberge, elle ferma la fenêtre qu’elle avait l’habitude de laisser ouverte toute la nuit pour laisser l’air frais caresser son sommeil. Son reflet brisé en morceaux lui fut renvoyé par les quatre vitres grossièrement taillées dans l’ouvrant de la fenêtre. La Rougegarde se retourna vers un miroir installé au mur et s’en approcha pour regarder les traits durs de son visage.
Ses sourcils fins étaient taillés de sorte à ce que son regard semblait aussi ardent que la fougue des siens au combat. Sa peau noire reflétait par un jeu d’ombre sur son visage les rayons lumineux du jour rebondissant contre la surface polie du miroir. Un détail retenint son attention : Sa bouche. La commissure de ses lèvres tirait vers le menton, lui donnant une mine boudeuse. Neferi essaya se sourire, mais l’air que cet effort lui donna ne fut pas naturel. Condamnée, résignée, elle continuait à regarder son visage à la tristesse innée. Jusqu’à ce moment…
Jusqu’à ce moment, véritable révélation de sa nature de femme. Rougegarde dans l’âme, elle garda sa fierté affichée en reculant, puis se regarda de profil dans le miroir, une main sur son ventre. Elle s’était toujours demandé à quoi elle ressemblerait le jour où Manicky ou Claudius devrait le jour. Claudius… un nom d’Impérial qui émanait d’une histoire compliquée d’un moment de son existence.
Le retour à la réalité se fit alors qu’un éclat de rire puissant surgit du couloir alors que les premiers soulards allaient se coucher si tôt le matin pour ne pas s’effondrer sur le comptoir du rez-de-chaussée. Elle enfila sa tenue de tissu rembourré puis hissa par-dessus son armure brétone. Dans sa tête le songe d’une aube lointaine s’était déjà dissipé pour laisser la place à ceux des tambours de guerre.
Ses sourcils fins étaient taillés de sorte à ce que son regard semblait aussi ardent que la fougue des siens au combat. Sa peau noire reflétait par un jeu d’ombre sur son visage les rayons lumineux du jour rebondissant contre la surface polie du miroir. Un détail retenint son attention : Sa bouche. La commissure de ses lèvres tirait vers le menton, lui donnant une mine boudeuse. Neferi essaya se sourire, mais l’air que cet effort lui donna ne fut pas naturel. Condamnée, résignée, elle continuait à regarder son visage à la tristesse innée. Jusqu’à ce moment…
Jusqu’à ce moment, véritable révélation de sa nature de femme. Rougegarde dans l’âme, elle garda sa fierté affichée en reculant, puis se regarda de profil dans le miroir, une main sur son ventre. Elle s’était toujours demandé à quoi elle ressemblerait le jour où Manicky ou Claudius devrait le jour. Claudius… un nom d’Impérial qui émanait d’une histoire compliquée d’un moment de son existence.
Le retour à la réalité se fit alors qu’un éclat de rire puissant surgit du couloir alors que les premiers soulards allaient se coucher si tôt le matin pour ne pas s’effondrer sur le comptoir du rez-de-chaussée. Elle enfila sa tenue de tissu rembourré puis hissa par-dessus son armure brétone. Dans sa tête le songe d’une aube lointaine s’était déjà dissipé pour laisser la place à ceux des tambours de guerre.