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    [SW:TOR] Un devoir et un honneur

    Bobcat
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:17

    Un aveugle dans la Lumière - Thyton

    "Nous y voilà", dit le Maître Guy'Artol au capitaine lorsque la navette transportant les futurs Novices se posât sur l'air atterrissage de Tython. La planète alors récemment découvert par le Maître Satelle Shan était encore considéré comme dangereuse et les travaux pour le nouveau Temple Jedi ne faisaient que de commencer. La destruction de celui de Coruscant et le danger que représentait à présent la planète-capitale étant inenvisageables pour l'enseignement des jeunes recrues de l'Ordre.

    Les recrues furent invité à aller jusqu'au campement de fortune faite non loin de l'immense bâtiment que représentait le vieux Temple de Tython, à ce monument là en court de reconstruction. Toutes les recrues présentent avaient moins de cinq ans, comme le demandait les règles de l'Ordre, et étaient tous à la foi émerveillé et effrayer par cette immense planète verdoyante et tous ces Jedis, Chevaliers, Maitres mais aussi Padawan, qui utilisait un pouvoir invisible afin de reconstruire un Temple millénaire. Un jeune Miraluka du nom de Svedan, se trouvait là.

    Miraluka de sa race et donc aveugle de naissance, il ne pouvait voir ce que pouvait voir les autres enfants à ses cotés. Néanmoins, cela ne l'empêchait pas de ressentir le pouvoir qui émanait de ce lieu. Peut-être, de ce fait, "voyait"-il mieux que les autres ce qui se déroulait en ce lieu si anciens.

    La vie d'un Miraluka était bien différente de n'importe quel autre "voyant". Ils peuvent voir ce que les autres ne font que d'apercevoir. Ce pouvoir naturel en faisait des recrues de choix pour l'Ordre Jedi et ainsi, en ce qui concernait Svedan, il fut décider par ses parents qu'il rejoindrait l'Ordre dès qu'ils purent ressentir le sexe de l'enfant bien des mois avant sa propre naissance.


    "Écoutez moi bien les enfants", dit le Maître Guy'Artol alors que tous avaient la bouche grande ouverte devant les travaux et la "Magie" utilisait. "Nous sommes ici que Tython, c'est là que nous allons vivre, tous ensembles et que vous serez éduquer comme tous selon les préceptes de notre Ordre. Aussi cruelle que cela puissent vous paraître, vous devez bien comprendre que dorénavant votre famille est ici. Vos frères et vos soeurs sont tout autour de vous. Tython est votre foyer à présent, et ce Temple votre maison pour votre vie entière. Vous ne serez jamais plus à l'abri qu'ici. Nous allons à présent vous amener dans un lieu qui vous servira de dortoirs à tous pour les prochaines années. Demain, les classes commenceront et vous apprendrez à devenir des Jedi. Vous apprendrez à utiliser la Force. Mais, pas immédiatement. On va d'abord vous apprendre à utiliser votre tête, ah !"

    Ainsi fut l'arrivé de Svedan et des autres recrues. Une bonne vingtaine d'enfant, originaire de l'espace de la Galaxie contrôlait par la République. Les enfants furent installés dans un immense dortoir où tous avaient un lit qui les attendait. A l'âge de 4 ans, Svedan devenait ainsi un Novice de l'Ordre Jedi, bien qu'il ne sache pas exactement de quoi il s'agissait. Comme le Maitre Jedi l'avait dit, les cours commencèrent dès le lendemain et furent tous les jours de la semaine tous les mois, pendant huit longues années.

    Alors que bon nombre de ses camarades de classes, des Novices arrivaient en même temps que lui, étaient devenu des Padawans vers les âges de 8 ans, et 10 ans pour le dernier ; Svedan n'eut cette honneur qu'à partir de l'âge de 12 ans. Les classes n'avaient pas été son fort et en de nombreux moments il n'avait pas hésité à se montrer quelque peu désobéissant. Fuyant les cours pour aller rejoindre des amis qu'il s'était fait parmi les Pèlerins du campement Twi'Lek, Svedan avait eu de nombreux blâmes et avait gagné un don pour agacer ses professeurs.

    Bien qu'élève à l'écoute, toujours volontaire et curieux ; Svedan avait du mal à rester en classe tout ce temps.


    "Svedy ! Svedy ! Vient avec nous dans les Gnarls, on se rejoint à la rivière ! Tu nous ferras encore des tours de magie et on rigolera et on profitera du bon air", l'encourageait l'une de ses meilleurs amies, Dolina, une Twi'Lek. Et ainsi passait-il ses journées plutôt que d'écouter ses vieux professeurs lui répéter des choses qu'il avait déjà entendu de nombreuses fois. Après toutes ces années en classes, il connaissait le Code mieux qu'aucun autre Novice, il connaissait l'Histoire de la Galaxie et des Jedis, il connaissait le danger du Coté Obscure, il connaissait les bienfaits de la République. Mais il lui manquait ce grand air, ces grands espaces verdoyants dans lesquelles il se promenait avec Dolina et cette "aventure" que lui promettait sa vie dans l'Ordre Jedi et qu’il, pourtant, ne connaissait pas encore.

    Néanmoins, après plusieurs blâmes de la par des ses professeurs et une menace d'être renvoyé de l'Ordre, Svedan devint Padawan à l'age de 12 ans. Il fut alors sous l'enseignement d'un jeune Chevalier Jedi venant tout juste de terminer ses propres épreuves, le Maitre Jedi Kor'Asen. Mirialan d'une dizaine d'année de plus que Svedan, son passé en tant que Novice et Padawan avait été presque autant difficile que celui de Svedan. Ainsi les deux furent-ils très proches dès le commencement.


    "Ne renonce jamais à un combat, Svedan. Le combat n'est certes pas ce que nous recherchons en tant que Jedi, mais nous sommes les gardiens et les protecteurs de la Républiques. Ainsi ne doit-on jamais tourner le dos à la possibilité de protéger et de servir la galaxie. Les ennemis de l'Ordre et de la République sont nombreux et je ne parle pas que des Sith et de l'Empire. Ici même sur Tython, les autochtones Déchiqueteurs représentent un danger pour l'Ordre mais aussi pour les Pèlerins, dont je sais que tu es ami. Ce sont des animaux sauvages avec un fort sentiment territorial. Dès notre arrivé ici, nous sommes devenu des envahisseurs, autant nous que les Twi'Lek. Prend ce vibrolame, ce sera ton arme pendant le temps où tu seras mon Padawan. Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, c'est certain, mais tu apprendras à l'utiliser et peut être même iras-tu jusqu'à en fabriquer un autre par la suite. Allons, allons commencer ton entrainement mon jeune Padawan. Tu as rêvais d'aventure ? Je vais t'offrir la possibilité d'éprouver un nouveau sentiment, essentiel à la formation d'un Jedi, et que tu ne connais pas encore. La manque de paix, le manque de la douceur du foyer. Le Conseil m'a demandé de t'entrainer et de découvrir d'autres secrets enfuit sur cette planète. Nous allons donc partir dans les bois profond de Tython, combattre des Déchiqueteurs et peut-être pire encore. Je t'apprendrais tout ce que je sais et d'ici quelques jours.... Ce paisible Temple te manquera, la violence de nos combats auront épuisé ta soif d'aventure, nos nuits en bivouaque dans des endroits où nul ne sait ce qui pourrait arriver te seront longues. Enfin, tu deviendras un Jedi en découvrant la noirceur de ce monde et de la galaxie afin que l'amour de la Lumière soit ta seul arme dans les ténèbres."

    Ainsi fut le discourt de son Maitre avant que ne commence tout ce dont il avait parlé. S'en était fini des cours facile, assis bien tranquillement dans le Temple reconstruit. S'en était fini de ces après-midi au bord du lac dans les Gnarls avec Dolina et leurs amis. S'en était fini de l'insouciance et de l'amusement. Le temps d'un discourt, Svedan était devenu Padawan Jedi et maintenant il marchait avec son Maître dans les profondeurs d'une forêt dont personne ne connaissait les sentiers. A l'âge de 12 ans, Svedan se rendit compte que son destin ne serait pas aussi drôle et calme que ce qu'il avait put croire en tant que Novice.

    Il était Padawan à présent, et avec son Maitre, il allait apprendre à devenir un Jedi.
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    [SW:TOR] Un devoir et un honneur Empty Re: [SW:TOR] Un devoir et un honneur

    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:17

    La Lumière par les Ténèbres - Tython

    Cela faisait maintenant deux ans depuis que la Maître Jedi Kor'Asen avait prit Svedan comme Padawan. Ils avaient pénétré au plus profond de la jungle Tythonienne afin d'aider la redécouverte de cette planète. Passant de camps de Déchiqueteurs à vieilles ruines sans oublier l'interminable forêt, Svedan suivait son Maître sans se plaindre bien que les nuits aux aguets, l'hygiène minimum, l'absence de confort, la présence de ces camarades et amis, ainsi que la paix et l'harmonie du Temple Jedi lui manquaient plus que tous. Chaque jour apportait sa leçon, son défit. Les combats étaient quotidien et comme lui avait promi son Maître sa soif d'aventure avait été totalement asséché par les combats incessants.

    Ils se retrouvèrent un beau jour devant un immense océan. Heureux de quitter enfin les terres forestières, Svedan y plongea avec joie. Se posant alors pour camper sur cette plage et la vue majestueuse des îles montagneuses, Svedan questionnât son Maître sur le passé d'une planète si belle et riche d'enseignement.


    "Maître", commençât-il. "Rappelez moi encore, l'histoire de notre ordre. C'est ici que la Force est nés, c'est ça ?"

    "Pas exactement"
    , répondit dans un sourire Kor'Asen. "La Force, telle que nous la connaissons aujourd'hui, existait déjà bien avant. Les Tythonniens, avant l'avènement des Jedis, vénérait une énergie positive qu'ils nommaient "Ashia". Si tu veux, cette énergie était le nom donné à la Force avant qu'on ne la découvre véritablement."

    "Quand vous dites "Nous", vous parlez de ce groupe d'érudit qui constituât l'Ordre Jedi ?"

    "Oui, c'est bien ça. Heureux de voir que je n'aurais pas à te répéter tout ce qu'on t'a déjà dit. Ainsi, lors de leurs nombreuses discutions, alors que certains pensaient que la Force ne devait être utiliser que pour favoriser la paix et l'harmonie, un autre groupe lui considérait que c'était une arme a utiliser afin de soumettre les autres à leurs volontés."

    "Du coup, eux les ancêtres des Jedis Noirs qui formèrent l'Ordre Sith."

    "Ca se bouscule encore dans ta tête mais tu es sur al bonne voie pour comprendre ce qu'on enseigne. Tu es bien curieux pour un combattant, peut-être est-ce qu'un érudit aurait dut prendre en charge ta formation ?"

    "Non Maitre ! Enfin, vous êtes un très bon Maître et pour rien au monde je souhaiterai en changer... Mais j'ai du mal à imaginer que dans une planète avec des forêts verdoyantes et des immenses océans, sans oublier les montagnes. Enfin, vous savez, toute cette harmonie... comment des érudits, en plus, on put décider qu'il fallait utiliser la Force pour soumettre tout ça à leur volonté ? C'est illogique, enfin, je veux dire... vous savez. Que les Jedis soient nés ici, oui je peux le comprendre, je ressens tellement d'harmonie dans tous ces lieux, mais... Enfin, pour les autres ? Je les imagine mal, adosser à un arbre en train de manger quelques fruits et se dire "Tiens, et si je partais à la conquête de la galaxie après le gouter", vous savez."


    Mais plutôt que de répondre a ces questions, le Maître Kor'Asen rit de bon coeur face aux questions légitimes de Svedan. Il était vrai qu'il avait lui même ressentit la lassitude des combats et des bivouaques de son jeune apprenti, mais pourtant pas une seule fois Svedan n'avait put réellement dire qu'un endroit n'était pas beau en ces lieux. La soirée fut calme et et Kor'Asen prit le premier tour de garde.

    Svedan se réveilla aux premières lueurs du jour. D'abord heureux d'avoir fait une nuit complète sans tour de garde, il fut très vite inquiet en constatant l'absence de son Maître. Aux aguets, Svedan fouillant les environs par son esprit mais ne ressentit nul part l'aura de son Maître, juste une tracés dans les méandres de toutes ces énergies. Se concentrant sur la perception sensorielle de son environnement, Svedan put trouver une piste. Une piste partant vers une immense montagne proche du campement. Ni une ni deux, Svedan prit sa vibrolame, rangeât le campement et partit en direction de ce qui lui indiquait son instinct et ses sens. Alors que le soleil gagnait son zénith, Svedan s'arrêtât net en ressentant une forte perturbation devant lui. L'harmonie qui l'avait accompagné depuis qu'ils avaient quitté le Temple Jedi il y a deux ans venait de prendre fin. Par son ressentit il pouvait apercevoir que la terre forestière, riche d'animaux en tout genre et d'arbres fruités venait de se finir pour laisser place à une immense étendu de cendre. Plutôt que l'harmonie, Svedan ressentit pour la première fois la désolation. Et loin, loin dans cette étendu de mort, il pouvait ressentir l'aura de son Maître. Pourtant, quelque chose avait changé. Il ressentait un profond danger tout autour de son Maître. Bien qu'inquiet par ce ci, il continuât son chemin. Prenant sa vibrolame en mains, il marchât de manière résolut vers son Maître.

    Une nuit sans lune et pluvieuse avait débuté lorsque Svedan après une journée de marche dans ce désert, arrivât devant son Maître. Il rangeât alors son arme et s'inclinât respectueusement. En réponse à ce geste, il eut le droit à un rire emplit de démence.


    "Tu m'as suivi l'aveugle", dit alors Maître Kor'Asen d'une voix grave et emplit de dédains. "Comment un misérable alien aveugle peut-il voir cette "harmonie" ? Tu l'as vois toujours l'aveugle !? Tu l'as vois encore ton "harmonie" stupide alien sans yeux ?"

    "Maître ? Que s'est-il passé ? Je ne comprend pas ?"
    , interrogeât Svedan attristé par les mots de son Maître et inquiet par un quelque chose qu'il n'arrivait pas à expliquer.

    "Hé bien c'est que tu es encore plus bête que mes camarades Mirialan alors. Ton espèce est donc celle la plus basse dans l'échelle de l'intelligence ? Comment peux-tu, toi et les tiens, devenir un Jedi si tu ne comprends pas ce qu'est la Force et ce qu'est la Puissance."

    "Maître, vous me faite peur, de quoi parler vous ?"

    "Dit moi, l'Aveugle, quel est le Code que l'on t'a apprit ? Quel est le Code Jedi ?"

    "Il n'y a pas d'ignorance, il y a la Connaissance ; Il n'y a pas d'émotions, il y a la Paix ; Il n'y a pas de passions, il y a la Sérénité ; Il n'y a pas de mort, il y a la Force."

    ""Brave petite bête, et quel en est le sens ?

    "Le sens ? Heu... Heu... je ne sais pas"
    , avouât Svedan déstabiliser par le comportement de son Maître.

    "Ah ah ah ! Ca ne m'étonne pas, car tu es stupide mais pas assez pour inventer un sens à ces préceptes tout aussi stupides. Écoute, écoute là où se trouve la raison : "La paix est un mensonge. Il n'y a que la passion. Par la passion, j'obtiens la force. Par la force, j'obtiens le pouvoir. Par le pouvoir, j'obtiens la victoire. Par la victoire mes chaînes sont brisées." Voilà le vrai Code ; voilà un Code ayant un sens. Voilà le chemin vers le pouvoir. Tu m'as demandé hier soir pourquoi les premiers Jedis, les premiers vrais Jedis, ceux qui était assez intelligent pour savoir la réelle utilisation de la Force ; pourquoi avaient-ils eut ces idées dans ce monde "si beau" que tu ne peux même pas voir. La réponse est là. Dans ce Code, dans ces mots, cette haute ligne de conduite que je viens de te donner. La paix est un mensonge, l'Aveugle, il n'y a que la passion. La première étape vers le pouvoir absolut."

    "Vous n'êtes pas vous même Maître... Je ne peux vous laisser dire ces choses. Allons, cette aventure a suffisamment duré, nous allons rentrer au Temple, vous pourrez vous reposer et récupérer vos forces."

    "Récuperer mes forces ? Ah ! C'est toi, un faible petit alien aveugle, qui me dit ça ? A moi ? Ah c'est la meilleur ! Je n'ai nul besoin de retrouver mes forces étant donné que je les ai déjà et bien plus encore. J'ai la puissance, de mettre a genoux cette planète, en moi. Les Jedis sont faibles, ils mourront ou devront changer, s'adapter aux changement et me servir et m'obéir."

    "Vous déraisonnez Maître. Cessez et venez avec moi."

    "Les Jedis sont fait pour servir, l'alien. Ils me serviront."

    "Les Jedis en sont pas des esclaves, ils sont les gardiens de la Paix dans la Galaxie ; ils utilisent la Force pour protéger et défendre, jamais pour attaquer. Les Jedis respectent toute forme de vie, même tous ces Déchiqueteurs que nous avons combattus et tué. Lorsqu'un Jedi sort son arme il doit être prêt à tuer mais cela n'est jamais un plaisir. Les Jedis servent les autres oui, mais ils ne les contrôlent pas, pour le bien de la Galaxie. C'est par la connaissance et l'entrainement que les Jedis s'améliore et jamais au détriment d'autrui."

    "Comme c'est mignon. Tu connais bien ta leçon..."

    "Et je pense chaque mot, Maître. Je ne vous laisserai pas, je ne vous abandonnerai pas, vous rentrerez au Temple avec moi, de gré ou de force"
    , coupât Svedan une nouvelle résolution à l'esprit. Face à ce que disait son Maître il lui étais impensable de le laisser en ce lieu de mort, plus encore de le laisser seul avec ces idées noirs et de devenir ainsi un danger pour l' Ordre et pour la Galaxie.

    "Soit. Je vais donc rectifier ce que j'ai dit. Tu seras soit le premier à me servir... soit le premier à mourir."

    Sur ceux Kor'Asen dégainât l'un de ses sabre-lazer et fonçât sur Svedan qui dégainât sa vibrolame dans l'instant. Bloquant une première attaque puis une seconde, Svedan avait du mal à accepter que son propre Maître l'attaquait dans le but avoué de le tuer. La vivacité des attaques de Kor'Asen déstabilisait d'avantage Svedan qui n'arrivait plus à réfléchir sur les choses à faire. Pendant deux ans il avait assisté son Maître combattre les Déchiqueteurs, il connaissait ses bottes, sa manière de combattre. Svedan se surprit à bloquer les attaques de son Maître par instinct. Sa vision de Force, cette possibilité innée qu'il avait hérité de sa race, lui permettait d'avoir une parfaite perception des actions de son Maître. Même sans yeux, Svedan se rendit compte qu'il avait tout de même une possibilité de tenir tête à son Maître. Après avoir beaucoup trop défendu, il se mit alors à attaquer, espérant qu'il pouvait vaincre. Coup sur coup, Svedan se faisait de plus violent dans ses attaques mais se retrouvait très rapidement en état de faiblesse lorsque son Maître attaquait de plus belle.

    "Pas de Paix, mais la Passion", répétait Kor'Asen à chaque coup. "C'est ta colère et ta haine qui pourront me vaincre, nul autre. Le Code Jedi est un mensonge. Les Jedis sont des faibles, ils mourront, ils seront tous détruit, la République tombera, elle est déjà tombée. Abandonne Svedan, tu ne peux rien."

    "Non, je refuse !", lançât Svedan en contre-attaquant avec l'énergie du désespoir. "Vous avez tord !"

    Les coups et contre coups de Kor'Asen mettaient de plus en plus mal Svedan, il reculait d'avantage, la fatigue le prenait dans l'ensemble de ses membres. "Abandonne pendant que tu le peux encore, abandonne et deviens mon esclave", dit Kor'Asen avant de finalement sortir son deuxième sabrelazer. "Je suis plus fort, et plus armée. Tu n'as aucune chance. Si tu veux vivre, abandonne."

    "Non !", criât Svedan ne lâchât rien, il reprit un souffle et attaquât à nouveau dans un échec complet face aux maniements des deux sabres de son Maître. "Tu ne peux rien. Reconnaît-le. Soumet toi. Abandonne."

    "Jamais ! Jamais je n'abandonnerai ! Ni la République, ni l'Ordre Jedi ! Je suis un Jedi, je me battrai jusqu'au bout s'il le faut, mais je n'abandonnerai jamais ce que j'ai juré de protéger !", criât Svedan dans une attaque désespéré contre son Maître. Non, il n'abandonnerait pas. Jamais. Il lançât alors un coup vers son Maître que celui-ci parât facilement et sans effort grâce a ces deux sabres avant d'être paralyser par un espèce de champ de Force dont il n'arrivât pas à sortir. S'il avait eu des yeux il aurait pleuré à cet instant. Son Maître avait basculé. Il était devenu fou. Svedan utilisât alors toute sa volonté pour se mouvoir et, au moment où il put enfin de nouveau bouger, son Maître l'assommât et il perdit connaissance.


    ----------------------------------- --------------------------------------


    Lorsque Svedan ouvrit à nouveau les yeux, il faisait jour et il se trouvait dans ce campement prêt de la plage. Alarme, il mit tout ses sens à la recherche de son Maître qui, et il en fut surpris, se trouvait juste à ces cotés. Svedan ne ressentait plus la colère ni tout ce qu'il avait put ressentir lors du combat contre celui-ci. Il était là, a son chevet, son Maître, Kor'Asen, les deux sabres rangés, la paix dans sont esprit et dans son coeur.

    "Tu te sens bien mon Padawan ?", questionnât Kor'Asen en remarquant l'attitude bouleversé de Svedan.

    "Maître ? Je... heu... J'ai dut rêver alors. Pourtant ça semblait si réel. Nous étions dans un endroit désolé, vous aviez sombré dans le Coté Obscure et vous vouliez détruire l'Ordre et la République."

    Kor'Asen en répondit rien sur le moment, il laissât son Padawan reprendre ses esprits et lui apportât son petit déjeuner. Lorsque Svedan eut fini de manger et que la paix lui revint après les émotion dut à ce rêve, son Maître prit alors la parole. "Et par trois fois je t'ai demandé d'abandonner, et par trois fois tu as refusé."

    Svedan sursautât alors, ce n'était pas un rêve, son Maître avait vraiment voulut le tuer. Il se levât d'un bon et sortit sa vibrolame.

    "Range ça", dit Kor'Asen qui continuait à manger tranquillement malgré l'attitude offensive de son Padawan. "N'oublie pas le Code : "Il n'y a pas de passion, il y a la Sérénité". Donc calme toi et assis toi car tu as réussit ton épreuve. Il ne fut pas évident pour moi de te tromper ainsi. Alors que pour un être voyant il m'aurait juste fallut changer attitude, pour toi il a fallut que je change tout mon comportement pour réussir à te tromper, pour réussir a te faire croire que j'étais devenu un Sith. Le Code que je t'ai parlé est, d'ailleurs, le Code Sith, tu dois le connaître car il est important de bien connaître son ennemis, ne l'oublie pas.

    Ceci n'était qu'un des nombreux testes qui vont jalonner ta vie de Jedi, et crois moi il y en aura. Tu as continué à te battre, risquant ta vie, pour défendre l'Ordre Jedi et la République contre moi, ton Maître et ami. C'est une belle preuve de courage et, de loyauté, il n'y en a pas meilleur. Je suis très fier de toi. Avec ton passé comme disciple j'avais peur de la manière dont tu allais réagir à cette épreuve, je suis heureux de constater que mes peurs n'étaient pas fonder."


    Alors que Svedan restait coi face à ces aveux, Kor'Asen se relevât et commençât a ranger le campement. "Allez, réveille toi, nous avons deux ans de marche devant nous pour retourner au Temple. Notre exploration est terminée, mais tes épreuves continues." Il s'approchât de Svedan, bouleversé par ses émotions, lui mit une mains sur l'épaule et le regardât avec fierté.

    "Tu ferras un grand Chevalier Jedi, tu as déjà une bonne maitrise du combat. Oublie pas, Svedan, mon jeune Padawan, que par trois fois tu as refusé d'abandonner l'Ordre Jedi et la République, ne l'oublie jamais."
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:18

    Tu seras un homme mon fils - Coruscant

    La vie d'un Jedi est parsemé d'épreuve et de choix tous plus difficiles les uns que les autres. L'entrainement sur Tython avait enfin pris fin. Après les années d'enseignement comme Novices puis les années d'entrainements et de découvertes de la planète avec son Maître, le Chevalier Jedi Kor'Asen, à travers la planète ; le Conseil Jedi avait donné une nouvelle mission au Maitre et à son Padawan. Après le pillage de Coruscant, l'Ordre avait quitté la capital de la République et son influence se perdait. Alors que la planète tombait aux mains des gangs et bandes rivales, l'Ordre Jedi se devait de montrer qu'il n'avait pas abandonné la population de la ville-planète, régulièrement, des membres de l'Ordre y partait afin de faire acte de présence sur la planète. Bien que c'était la mission de Kor'Asen et de son Padawan, aucun des deux ne se contenterait que d'un vulgaire "acte de présence". Il fallait qu'ils aillent à la rencontre de la population, qu'ils se montrent disponibles et prédisposer à aider les habitants de la Capitale.

    Les années d'entrainements dans les natures Tythoniennes avaient crées en Svedan un appétit pour la découverte et l'exploration, la possibilité de visiter la capitale de la République le remplissait d'excitation, ça et le fait que son maitre avait commencé son entrainement au maniement du deux sabres-lasers afin d'en faire, comme lui, une Sentinelle Jedi. Le voyage se fit sans anomalie d'aucune sorte, il fini par se poser au spatioport de Coruscant, non loin du Sénat, siège politique de la République. Svedan allait pouvoir voir à quoi ressemblait le centre du pouvoir qu'il avait juré de défendre et de protéger.

    Les perceptions de Svedan furent mise à rude épreuve dès son arrivé sur Coruscant ; bien qu'il ne voyait pas, au sens propre du terme, il ressentait distinctement l'immensité de la planète-ville, de ses bâtiments et le nombre incroyable de vies présentent sur la planète. Son Maitre sourit en remarquant l'attitude troublée de son Padawan.
    "Ce n'est qu'un petit échantillon de ceux pour qui nous nous battons chaque jours", dit-il. "Tu auras l'occasion, par toi même, de te rendre compte que tous ne le méritent pas. Mais il est de notre devoir de la faire, d'apporter notre aide sans attendre de récompense. Aider quelqu'un qui en a besoin est, en soit, déjà une récompense. Ne l'oublie pas."

    "Parfois j'ai du mal à voir, à comprendre, nos actions dans la violence. Sur Tython, nous avons affronté et tuer des Déchiqueteurs, nous nous sommes même affronter nous même dans une épreuve... Qu'allons nous affronter maintenant ?. Et pourquoi toute cette violence ? Est-elle véritablement nécessaire ?", questionnât Svedan qui, à force de combat, en était devenu las comme le lui avait promis son Maître lors de leur première rencontre.

    Kor'Asen sourit à cette remarque. Il était vrai qu'il était assez paradoxale de vouloir défendre la vie par la mort, la paix par guerre. "Cette question est légitime et chaque Jedi se l'ait posé au moins une foi. Tu découvriras la réponse par toi même mais souviens toi de ceci : un Jedi ne doit sortir son sabre que s'il n'a pas d'autre choix et, dans ce cas, il doit être prêt à prendre une vie. Ca ne va certes pas répondre à tes questions mais sache que la violence n'est pas la priorité du Jedi, et ne correspond à aucun de ses souhaits. Si nous pouvions déposer notre sabrelaser dans une boite en duracier, nous le ferions avec joie. Malheureusement, on ne le peux pas."

    En effet, il n'y avait là aucune réponse aux questions de Svedan et bien d'autres lui venaient maintenant en tête. Il ne dit rien toute fois, car il savait que son Maître passerait à coté des réponses car celle-ci ne pouvaient être dite. Il devait découvrir par lui même les réponses de toutes ses questions et bien d'autres encore.

    Le Maître et son Padawan allèrent en direction du Sénat où les attendaient le Général Mortak, Maître Jedi et Général de la République, il était le correspondant officiel du Conseil sur Coruscant. Ils furent reçu dans une pièce hautement éclairé et riche en couleur, bien que ne le voyant pas, Svedan ressentit la chaleur de cette pièce et l'aura bénéfique qu'y apporté le Général. Hommes d'actions plus que de paroles, Kor'Asen et Mortak entrèrent directement dans le vif du sujet une fois arrivé dans cette salle et à l'abri d'oreilles attentives.


    "La République a besoin d'aide plus que jamais, mes amis", commençât le Général. "Et dans sa capitale pour commencer. Depuis le pillage et la fuite de notre Ordre de cette planète, les gangs et les milices s'affrontent en pleine rue sans se soucier de la moral de leurs actions ni des victimes civils qu'ils font. Ils se battent pour des territoires d'une rue à une autre. Cette planète est en proie à la dictature de ces gangs et nous ne pouvons le permettre. Néanmoins, ni le Conseil ni le Sénat ne nous a donné l'autorisation pour combattre ses gangs. Nous devons les raisonner sans en venir à la violence. Quelque soit leur motivation, aussi sombre soit-elle, ce sont des habitants de Coruscant et nous devons les protéger. Les protéger des gangs rivaux et les protéger d'eux mêmes."

    "Rien qui ne soit insurmontable, mon vieil ami", dit le Chevalier Kor'Asen. "Mon Padawan et moi-même allons nous charger de parler à ces gens. Il n'y aura plus aucun mort et la reconstruction de Coruscant pourra reprendre en paix."

    "Puises-tu dire vrai. Je ne vous retiens pas plus longtemps dans ce cas là. Je vous souhait bonne chance et que la Force soit avec vous."

    Le Maitre et son Padawan se dirigèrent alors vers le taxi le plus proche dans le but de rejoindre le quartier où se trouvait la milice des Justicars. En guerre ouverte contre le  gang du Soleil Noir, cette milice qui avait été, à l'origine, crée afin de soutenir la Police de Coruscant avait outrepassé ses droits en instaurant tout d'abord un couvre-feu à la population du quartier puis, par la suite, une loi martiale. "Nous n'utiliserons pas nos armes sur cette affaire. Nous allons probablement devoir rester parmi les Justicars pendant quelques semaines afin de pouvoir discuter avec eux et de les calmer. Ni sabre-laser ni pouvoir, c'est par la diplomatie et le seul et unique pouvoir de la parole que nous calmerons les choses dans ce quartier", dit Kor'Asen à Svedan pendant le trajet.

    Leur visite étant attendu, ils furent accueillit par toute une délégation de leader des Justicars. Courtois, cette délégation présentât aux Jedis toutes les raisons de leur présence dans ce quartier. Félicitant le travail de la Police de Coruscant, ils se revendiquaient comme étant une milice totalement légale ne souhaitant que protéger la population de la capitale des divers gangs qui les oppressaient depuis le Pillage de Coruscant. Les Jedis furent tout de même surpris par tout l'armement présent, fusilblasters et droides qui semblaient être préparé à l'attaque qu'à la défense. Ils furent assez rapidement emmener jusqu'à une zone frontalière où l'écho de combat se faisait entendre. "Vous pouvez entendre là le bruit des combats contre le gang du Soleil Noir. Bien que la Police de Coruscant fasse un travail remarquable, ils ne sont pas assez nombreux pour protéger tous les quartiers. Par notre présence ici, nous permettons à nos concitoyens d'être en sécurité le jour et de passer des nuits calmes et agréables", expliquât l'un des leader.

    "Je suppose que le couvre-feu et la loi martiale que vous avez instauré son en accord avec les procédés Républicains pour la sauvegarde des habitants du quartier, n'est-ce pas ?", questionnât Kor'Asen.

    "Évidement", répondit l'homme. "Que croyez vous ? On a rien a caché."

    "Étrange remarque, et très intéressante"
    , intervint Svedan rendant l'auditoire presque incrédule tout en faisant sourire son Maitre.

    "Comment ça ? Que voulez vous dire, Jedi ?", demandât l'homme sur la défensive.

    "Il est intéressant que votre première remarque fut de dire que vous n'aviez rien à caché alors qu'on parler de protéger le peuple de Coruscant."

    Le reste de la visite fut moins courtois et bien plus rapide qu'auparavant, au grand plaisir de Kor'Asen qui voyait son Padawan prendre de plus en plus d'assurance dans son rôle de Jedi. En début de soirée, alors que le soleil n'était pas encore couché sur cette zone de la Capitale mais que al nuit grandissait déjà dans les quartiers. Kor'Asen et Svedan furent ramener dans leurs appartements où ils furent enfermer pour le couvre-feu.

    "Et bien... Nous voilà enfermer pour la nuit. Porte verrouillé de l'extérieur, barreaux aux fenêtres... si je m'écouterais je pourrais penser que nous sommes dans une ancienne prison de la République", dit Kor'Asen en faisant le tour de la pièce.

    "Je ressent également la présence de nombreux gardes armées de l'autre coté de la porte... Et si je m'écouterais, Maitre, je penserais que nous sommes les invités les plus surveillé du quartier. Et probablement même, les moins apprécié."

    "C'est étrange oui. Heureusement que cela n'est qu'une impression et que c'est tout simplement parce que nous sommes des privilégiés et qu'ils n'ont aucune envie qu'il nous arrive quoi que ce soit."

    "Oui Maitre"
    , répondit Svedan dans un large sourire. "A croire qu'ils ont vraiment quelques choses à cacher."

    "Tu as vue juste mon jeune Padawan", dit Kor'Asen reprenant le sérieux que réclamait la situation. "Maintenant si on arrêtait ce petit jeu et qu'on se mettait à chercher de quoi il s'agit. Je n'aime pas du tout ça."

    "Je partage votre sentiment, Maitre."


    Les Jedi se mirent alors à chercher dans chaque recoin de la pièce où ils se trouvaient, un moyen de la quitter. Ne trouvant finalement rien, ils firent mine de s'endormir et attendirent le changement de garde. Lorsque celui-ci vient, tard dans la nuit, ils se levèrent discrètement pour se placer d'un coté et de l'autre de leur porte. Les loquets furent déverrouillés et deux gardes entrèrent afin de vérifier que les Jedi dormaient bel et bien. Sans qu'ils e puissent avoir la moindre réaction, Kor'Asen et Svedan assommèrent les gardes et sortir de leur enclos. Chaque garde du long couloir où se trouvait leur cellule furent assommée d'une manière ou d'une autre. Par un violent coup sur la tête avec le pommeau d'un sabre laser ou projeter par la Force sur un mur. Assez rapidement, le duo se retrouvât à l'extérieur des murs de cette ancienne prison pour se rendre compte que les rues étaient toutes entièrement vides.

    "Je n'aime pas ça... S'ils ne surveillent pas les rues, où sont donc les Justicars ?", demandât Svedan.

    "C'est ce que nous devons découvrir", répondit calmement Kor'Asen avant de pointer un direction du doigt. "Allons par là."

    Suivant son Maitre, Svedan restait attentif à tout ce qui l'entourait. Il redoutait une embuscade. L'endroit s'y prêtait parfaitement, les Jedi n'auraient aucune chance et il serait facile pour les Justicars de faire croire à une attaque du gang du Soleil Noir. Néanmoins rien de cela n'arrivât et très vite, le Maître et son Padawan se retrouvèrent non loin d'un couple d'ascenseur lourdement gardé. S'y trouvait, quartes gardes en armures lourdes et deux tourelles de défense. Les seuls installation de défense que Kor'Asen et Svedan avait put voir dans ce quartier jusqu'à présent.

    "Et bien... On pourrait presque penser que s'il y aurait quelque chose à cacher ici, ce serait là", dit Svedan faisant largement sourire son Maître. "A moins d'être invisible, nous aurons du mal à passer inaperçu."

    "Heureusement que j'ai encore des choses à t'apprendre, car même si nous ne sommes pas spécialistes de la discrétion... Surtout pas moi en tout cas, je sais comment faire en sorte que la Force nous cache quelques secondes afin de passer."

    Ils se rapprochèrent alors, aussi discrètement que possible, au plus prêt de l'arsenal de défense. Là, Kor'Asen enseignât à Svedan son astuce pour utiliser une invisibilité temporaire offert par la Force et ainsi ils purent passer les défenses des Justicars sans utiliser nulle violence. Ils prirent les ascenseurs qui les conduisirent au plus profond des quartiers de Coruscant. Ils se retrouvèrent alors dans un lieu emplit d'immenses machines.

    "Voici la Fabrique", expliquât Kor'Asen. "C'est là ce qu'on pourrait appelé le "coeur" de Coruscant. Hydroréservoirs, usines de traitement de la pollution, générateurs électriques... sans la Fabrique, Coruscant serait une immense ville morte. C'est de là que tout vient."

    "Les Justicars seraient ils prêt à prendre Coruscant en otage en prenant le contrôle de la Fabrique ?"
    , demandât Svedan inquiet.

    "Oh non, même s'ils el voudraient, ils n'auraient pas la possibilité de prendre le contrôle de la Fabrique. Elle s'étant sur tout Coruscant, sur tout l'ensemble de la planète. En dessous de tout niveau inférieur, on trouve une partie de la Fabrique. A la limite, ils peuvent contrôler l'accès à l'eau et à l'électricité pour le quartier qu'ils contrôlent, mais pas plus", expliquât Kor'Asen avant de rester silencieux un long instant tout en observant vers les méandres d'un couloir. "Quelque chose me dit que c'est tout autre chose qui nous mène ici. Je sens qu'il y autre chose derrière ça. Notre objectif n'est pas la Fabrique, mais nous devons la traverser. Prépare-toi à une longue marche."

    "J'en ai une plutôt bonne expérience", dit Svedan avant de s'engouffrer avec son Maitre au travers d'un long couloir où les bruits des machines faisait écho à leurs pas. La chaleur des réacteurs était suffocante par endroit, inexistante par d'autres. L'obscurité se faisait grandissante et inquiétante par endroit, d'autres au contraire, étaient illuminé par la lumière des machines. De ci, de là, de nombreux droïdes étaient à l'oeuvre. Certains pour assister les grandes machines, d'autres pour les défendre. Ainsi Svedan et son Maitre durent à de nombreuses reprises se défendre contre ces droïdes lourdement armé. Un premier camp eut lieu dans ce sous-sol de Coruscant où Svedan prit le premier tour de garde. Si au départ le bruit des machines avaient put déranger, il lui paraissait à présent presque aussi familier que la faune de Tython. Le tour de garde se pasât sans aucune interruption et, au milieu de la nuit, Svedan réveillât son Maître pour le change. Il s'endormit par la suite très rapidement et ne se réveillât que lorsque son Maitre le secouât légèrement dans ce but. La Fabrique ne révélait absolument aucun signe du soleil, il était bien incapable de savoir avec certitude s'il faisait bien jour et quelle heure il pouvait être. Pourtant, ses instincts profonds semblaient lui dire que c'était tout juste l'aurore à l'extérieur.

    La journée continuât dans le labyrinthe que constitué la Fabrique, pourtant ni Kor'Asen ni Svedan ne semblait perdu. Ils suivaient tout deux la Force qui les guidées dans ce lieu inhospitalité à tout être organique. Les combats contre les droïdes s'enchainaient les uns après les autres sans déstabiliser les Jedi qui ressentaient bien que ces dorïdes n'étaient pas tous là pour assurer la protection des grandes machines. Cette pensée fut confirmer lorsque Kor'Asen s'arrêtât pour étudier les restes d'un de ces droïdes.


    "C'est un matériel standard Impérial... Si ces droïdes appartiennent bien aux Justicars, comme je le pense, alors il se pourrait bien qu'ils soient de mèche avec les Impériaux. A quelle fin ? Ça j'aimerais bien le savoir", dit Kor'Asen tout bas en laissant les restes du droïde derrière eux.

    Finalement ils arrivèrent bientôt à un avant poste des Justicars. Les Miliciens étaient tous en train de charger de nombreuses boites en duracier dans un transporteur. Discrètement, le Maitre et son Padawan se mirent à une distance raisonnable. Suffisamment prêt pour écouter, suffisamment loin pour profiter de l'obscurité afin de rester inaperçu. Ils étudièrent la situation avant d'agir en quoi que ce soit.


    "Allez, dépêchez vous les gars, c'est le dernier chargement", criât l'homme qui les avait accueillit. "Plus que cette boite et nous serons riche, dépêchez vous. On n'a que trop trainé ici."

    "Ca, je ne vous le fait aps dire", criât Kor'Asen en sortant de leur cachette, sabre laser sortit en mains. "Au nom de la République vous êtes en état d'arrestation pour contrebande. Rendez vous et aucun mal ne vous sera fait." Pendant ce temps, Svedan sortit lui aussi de la cachette et dégainât l'une de ses vibrolames. Il marchât d'un pas calme et décidé vers l'opposé du lieu où se trouvait son Maitre, ceci afin d'encercler les Justicars. Face à deux Jedi, les Miliciens n'avaient aucune chance de victoire. Néanmoins, ils ne le virent pas comme cela. Leur chef sortit son blaster, immédiatement suivit par ses hommes. Par un magistrale sauf de Force, Kor'Asen se retrouvât au centre de quatre miliciens qu'il assommât par un simple balayage avant de contrer les tirs de blaster avec ses deux sabres lasers. Pendant ce temps, Svedan sortit sa seconde vibrolame et fonçât sur les droïdes qui arrivaient en renfort. Ceci fait, lui et son Maitre joignirent leur force pour assommer le reste des gardes. Le chef des Miliciens fut bientôt fait prisonnier sans qu'une goute de sang ne fut versé.

    "Maitre, vous devriez jeter un oeil à ses boites", dit Svedan alors que Kor'Asen finissait de ligoter les mains des Justicars. "Ce n'est pas un simple trafic d'épices ou d'armes que nous avons là. Ces hommes volaient des artefacts Jedi."

    Les caisses étaient, en effet, remplit d'artefact Jedi en tout genre. "Hum... ils sembleraient que les Justicars se soient amusé à piller les ruines du Temple Jedi de Coruscant... Ils devaient probablement échanger ces artefacts contre des armes aux Impériaux."

    "Ah ah ah ! Oui, c'est tout à fait ça, et ce n'est pas fini. Loin de là. Vous nous avez arrêté nous, mais vous n'avez pas arrêté les Justicars. Mes camarades continueront le travail et, cette fois, vous pouvez être certain que vous n'aurez plus el même accueil. Lorsque votre action saura sus de mes patrons... Lorsqu'ils sauront... Vous pouvez être certain que aucun Jedi ni représentant de la République ne sera plus le bienvenue dans notre quartier. Vous voilà prévenu. Vous savez que nous sommes armés et entrainés. Vos amis n'auront plus qu'à se méfier ou à, simplement, ne pas venir dans notre territoire."

    "Ce que vous appelez territoire", répondit Svedan à l'homme. "Appartient à la République et est sous sa gouvernance et sa protection. Que ce soit Jedi ou Soldat, tous les hommes de biens, les défenseurs de la République, vous combattront pour que vous rendiez vos armes. Votre dictature dans ce quartier est terminée. Vous avez perdu."

    Kor'Asen et Svedan rentrèrent rapidement au Sénat, avec le transporteur chargé d'artefact en contrebande et de leurs prisonniers. Mais les actions contre les Justicars n'en étaient qu'à leurs débuts et, très rapidement, le Maitre et son Padawan durent retourner à nouveau dans la Fabrique afin de continuer à bloquer les actions des Justicars et de leurs fournisseurs Impériaux.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:19

    Fier et humble - Ord Mantell

    Il pleuvait se soir là sur Ord Mantell quand le soldat Maffack arrivât à la console d'enregistrement. C'était un homme d'une imposante stature, fort, les épaules carrées, son crane était presque entièrement rasé à part deux lignes de cheveux de chaque coté ; ses yeux marron reflétait là fierté qu'il éprouvait à ce moment là. Fils de militaire et patriote depuis sa plus tendre enfance, Maffack n'avait jamais imaginé sa vie sans servir au sein de l'Armée de la République. Vivant dans l'espace appartenant à celle-ci, il lui était logique de devoir la défendre et la protéger contre un ennemi aussi dangereux que l'Empire Sith. Il rentrât donc dans l'Armée dès qu'il fut en âge de s'incorporer. Il rentrât dans le 182ème Régiment d'Infanterie Lourde, la 182ème R.I.L. . Celle-ci était en poste sur la planète Ord Mantell qui était alors en proie à une terrible guerre civile. C'est là que le Soldat Maffack y fit ses classes, dans une base reculée afin que les recrues ne soient pas mises en danger à force d'une trop grande proximité des combats. Pourtant, chaque soir, lorsque le calme régnait sur le camp d'entrainement, les échos des batailles lointaines devenaient l'unique fond sonore. Angoissant certains, agaçants d'autres. Maffack lui, à leur écoute, n'éprouvait qu'une légère appréhension. Légère car elle cédait rapidement à une envie de rejoindre les combats, de se battre pour ses idéaux et pour ses frères d'armes. Les classes durèrent six mois durant lesquelles Maffack put apprendre toutes les bases pour devenir un bon soldat. De l'utilisation d'un fusil jusqu'aux bases de la médecine en passant par des éléments de cybernétique. Son but était de rejoindre l'Avant-Garde de sa compagnie, certains disait que c'était un poste dangereux. Toujours en première ligne, l'Avant-Garde de la 182ème RIL avait était surnommé "La Boucherie". C'est eux qui prenaient les coups, c'est eux qui devaient tenir la première ligne. Maffack redoublât d'ardeur à chaque phase d'entrainement afin de pouvoir réaliser son rêve de rejoindre cette unité d'élite où la durée de vie des soldats était relativement courte. Mais qu'importe. Il aurait l'honneur de servir la République et peut-être croiserait-il alors un jour son père sur le champ de bataille. L'ancien donnant les ordres, ayant atteint le grade de Lieutenant, et Maffack faisant honneur à son nom en allant au coeur de la bataille. Il en rêvait parfois. Parfois un peu trop.

    Une enfance avec un père officier avait permit à Maffack de voir beaucoup d'endroit dans la galaxie. Il avait déjà exploré beaucoup de planètes ou du moins, avait vécu sur les bases militaires de plusieurs des planètes de la République. Le bruit des combats avaient longtemps été un fond sonore habituel, avant le Traitée de Coruscant.

    Aussi éprouvant qu'on puisse l'imaginer, le temps des classes étaient enfin fini. Après avoir rampé dans la boue, monter d'innombrable corde à l'unique force des bras, s'être fait réveillé en pleine nuit pour une inspection surprise où les résultats furent trop souvent d'aller courir 20 miles sous une pluie qu'on aurait dit sortit tout droit de Kamino. Toute ces épreuves furent finalement fini et avait endurcit Maffack et ses camarades sur le plan physique mais surtout et avant tout sur le plan morale. D'aucuns savaient, dans l'Armée, que le morale prenait souvent le dessus sur le physique dans ce travail. Fort heureusement pour lui, Maffack avait atteint le premier pallié de son ultime but et il lui était impensable d'abandonner ou de renoncer. Il devenait un soldat de l'Armée de la République, quel plus grand honneur ? Comme il en avait toujours rêvé, son patriotisme sera utilisé de la seule manière dont il pouvait l'espérer. En mettant sa vie au service de la République.

    Sa première affectation de sa vie de soldat restât sur Ord Mantell, et plus spécialement à Fort Garnik. Haut lieu de rassemblement pour l'Armée de la République car principale Quartier Général de celle-là sur la planète. Le soldat Maffack prit place dans les appartements communs avec l'ensemble de ses camarades et nouveaux camarades dont il fit connaissance rapidement autour d'un jeu d'une partie de carte et de quelques combats à mains nues. La première semaine se passât sans incident ni rien. Peut-être un peu trop calme. Ceci fut bien vite rompu lorsqu'une grosse détonation suivit de nombreux bruits de blasters et, immédiatement après, par l'alarme de la base qui mit en ébullition toute cette-ci. Ni une ni deux, tous les jeunes soldats du baraquement de Maffack se levèrent comme un seul homme s’habillèrent et prirent leurs armes. Le rassemblement se fit sur la court lorsque leur officier-commandant les instruit de ce qu'il se passait.


    "Écoutez moi bien, soldats ! Les Séparatistes sont aux portes de Fort Garnik. Une attaque d'envergure a été lancé depuis l'Est. Celle-ci vient probablement depuis le village de Talloran. Notre objectif ce soir est de repousser cette attaque des forces Séparatistes jusqu'aux portes du village. C'est notre objectif et nous y arriverons avant le lever du soleil."

    L'ordre fut donné et immédiatement, Maffack et ses camarades se rendirent vers la porte Est où se trouvait la plus part des réfugiés de guerre. Ceux ci couraient dans tous les sens, alarmés, inquiets pour leur vie et celle de leurs familles. Dans le chaos de ces fuites, Maffack et le reste de la 182ème RIL eurent du mal à se faire un chemin. Lorsque les premiers hommes tombèrent sous les coups des tirs ennemis, ils surent qu'ils étaient arrivés sur la ligne de front. Les tirs de blasters fusaient de tous les cotés. Le chemin était pourtant étroit dans ce ravins qui formait l'unique passage Est vers Fort Garnik. Les soldats et les Séparatistes étaient tous à couvert derrière soit des rochers soit des cadavres de boutards gaspilliens tirant à vue sur l'adversaire. Mais l'offensive était de mise, sur ordre de son chef de section, Maffack et les autres prirent l'assaut. Se levant de leurs couvertures, armures lourdes et fusils blasters en actions, ils tirèrent en continu sur les Séparatistes. Maffack qui avait seulement entendu les bruits de bataille toute sa vie se voyait maintenant en pleine bataille, de part et d'autres de lui se trouvaient des cadavres. L'un de ses nouveaux camarades, qu'il avait vu se coucher dans un lit non loin du sien quelques heures auparavant, venait de tomber sous ses yeux. Devant, il voyait les silhouettes de Séparatistes tombant sous les coups de blasters. La section avançait petit à petit, ne cessant jamais de tirer.

    Lorsque le soleil se leva, les cadavres jonchés le sol sur tout ce couloir, mais les combats avaient reculé jusqu'au porte du village de Talloran. L'objectif était réussi. L'attaque Séparatiste avait été repoussée. Lorsque la relève arriva, Maffack se rendit au débriefing comme l'ensemble de son régiment. Lorsque tous arrivèrent, les rangs avaient été rétrécis quelque peu. Peu, pour les officiers, trop pour Maffack.


    "Soldat", commençât le Lieutenant Galag'Ar, officier-commandant de la 182ème RIL. "Vous vous êtes particulièrement bien battu ce soir, je suis fier de vous. Pour beaucoup d'entre vous, cette bataille était un baptême du feu. Pourtant, aucun ne s'est laissé emporter par la peur et, dans cette défense acharné du Fort, vous avez prouvé votre valeur. Encore une fois, je suis fier de vous. Pour la peine, toutes les sections ont le droit à une permission d'une journée. Rendez-vous demain pour de nouvelle instruction. N'oubliez pas, vous êtes des Soldat de l'Armée de la République, soyez à jamais fier et humble."

    La petite cantina de Fort Garnik fut alors remplit très rapidement de tout un régiment. Tous en rentraient pas à l'intérieur et nombreux furent ceux qui choisirent de rester à l'extérieur et de profiter comme il le pouvait de cette journée de permission. Maffack restât avec ses camarades un bon temps dans l'enceinte même de la cantina, à rire, chanter et célébrer une victoire durement acquise. Pour beaucoup c'était une première expérience du combat, pour beaucoup s'était la première fois qu'ils tuaient des hommes. Pour beaucoup, c'était la première fois qu'ils voyaient des hommes mourir à leur coté. Maffack faisait partit de ces hommes là.

    Lorsque les 24h de permission furent passé, la reprise du rythme militaire fut difficile pour beaucoup de ces jeunes gens. De plus que les officiers n'étaient pas tendre avec eux. Il y avait toujours une guerre civil à mater sur Ord Mantell.Deux semaines passèrent sans qu'il n'y ait d'autres incidents. Les Séparatistes étaient partout mais restaient à l'extérieur du Fort Garnik. De nombreux combats avaient eut lieu à proximité de Talloran sans pour autant que la République ne puisse récupérer ce village des mains des Séparatistes. Néanmoins, quand Maffack et le reste de la section Bravo furent convoqués en breifing au Quartier Général, ils surent que le temps était venu de frapper durement les Séparatistes. Maffack s'attendait à ce qu'il leur soit donné la mission de prendre le village et pourtant, il en fut tout autre.


    "Ok les gars, repos", commençât le Lieutenant Galag'Ar. "D'après nos renseignements, l'ensemble des actions des Séparatistes viendraient depuis la petite île de Mannett Point. Cela, messieurs, est notre objectif. Néanmoins, la situation reste tout de même délicate. Mannett Point n'était relié au continent que par un pont que les Séparatistes ont fait explosé peut après la contre-attaque de Talloran. Cette île étant fortement fortifié, une attaque aérienne est inenvisageable et serait totalement inutile. Elle ne ferait que forcer les Séparatistes à s'enterrer d'avantage sur cette île. Nous sommes certains que les attaques que nous avons subie récemment ont été orchestré depuis Mannett Point. Messieurs, votre objectif est simple. Vous devrez pénétrer sur l'île à l'aide de petite embarcation de nuit, neutraliser les défenses extérieures, infiltrer et saboter la base souterraine, ressortit puis rejoindre le lieu d'exfiltration. Pour se faire, vous aurez le soutient des sections Alpha et Charlie qui vous accompagneront dans la neutralisation des défenses de l'île. Mais attention messieurs, une fois à l'intérieur, vous serez seule. Nous ne pouvons nous permettre d'envoyer un régiment en entier. Nom de l'opération : Brise Glace. Vous devrez être dans le couloir de Talloran à 1.00, heure du début de l'opération. Bonne chance messieurs et que la Force soit avec vous. Rompez."

    Tente minutes avant le début officiel de l'opération "Brise Glace", Maffack et le reste de la section Bravo étaient déjà au point de rendez-vous. En attendant l'arrivé des deux autres sections, ils vérifièrent leurs équipements. Armures, munitions, stims et kits médicaux ; tout y passait. Chacun vérifié son équipement et vérifier ensuite l'équipement de son voisin de droite puis celui de son voisin de gauche. Ainsi, tous les soldats pouvaient être certains que leur équipement avait été vérifié au moins trois fois.

    Finalement, il fut l'heure. Calmement et en silence, les trois sections prirent le chemin des côtes. Une fois arrivé, ils sortirent les embarcations et les mirent à l'eau. Le tout, le plus silencieusement possible. Efficacité et précision étaient de mises. Les sections s'amarrèrent sur une plage où ne se trouvaient que quelques Razoronns et des droïdes de surveillance. Armées de canon ioniques, la section Alpha mit hors service l'ensemble des droïdes présents. Les sections montèrent alors la plage avant de se retrouver face à une immense falaise qu'il leur fallait escalader. La section Charlie se chargea de cela. Les Grimpeurs allèrent jusqu'au sommet en déposant suffisamment d'attache pour permettre aux autres sections de les suivre sans difficulté. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les trois sections se retrouvèrent en haut de la falaise. Entouré de nombreux Séparatistes. Attaquant les Séparatistes par derrières et au corps-à-corps, la section Bravo eut bientôt un chemin tout fait pour entrer dans la bases et faire leur devoir. Les sections Alpha et Charlie allèrent s'occuper des défenses extérieures et la section Bravo entrèrent dans la base Séparatiste de Mannett Point.

    Le Sergent Liraan était en charge de la section Bravo. Volontaire, Maffack fut en éclaireur à quelques trois pas à l'avant du reste de la section. Les premières salles furent nettoyer efficacement  sans grand bruit et la section continuât sa mission en descendant vers les niveaux inférieurs. L'ensemble de la base semblait être en sommeil. La section Bravo se trouvait dans un large corridor obscur lorsque l'alarme se mit à sonner dans l'ensemble de la base. Aussitôt des centaines de Séparatistes sortirent de chaque porte, armées et prêts au combat. Ils furent surpris par la présence de la section Bravo mais n'en firent que peut de manière car ci-tôt fut-ils repéraient que les tirs de blasters allaient en tout sens. Des détonations de grenades thermiques se faisant entendre parfois parmi le bruit de cette bataille souterraine. La retraite fut ordonnée, la section Bravo au contact de tout un régiment faisait son possible pour retrouver sa route tout en protégeant ses blessés et en contenant l'ennemi. Les larmes coulaient aux yeux de Maffack qui voyaient ses camarades mourir les uns après les autres, mais il continuait de se battre envers et contre tous. Ses munitions tombaient les unes à la suite des autres mais bientôt il entendit une explosion sourde et ressentit un froid l'envahir. Une grenade paralysante venait d'exploser non loin, voilà qu'il se sentait littéralement geler. Ses yeux se fermèrent. Tout devint noir.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:21

    Nombreuses rencontres - Ord Mantell

    Lorsque le soldat Maffack reprit connaissance, il se trouvait attaché à une chaise d'interrogation au plein coeur de la base Séparatiste. Durant le temps réduit qu'avait duré l'infiltration et la défense contre les attaques massives de l'armée Séparatiste, Maffack n'avait pas put bien observer son environnement. Il était donc certain d'être en plein coeur de la base mais quant à savoir s'il se trouvait proche ou non de l'endroit où l'attaque avait eu lieu, il n'en avait aucune idée. Le lieu était vide. Ni camarades, ni ennemis. Dans cette pièce à l'allure sombre, Maffack était seul. Seul certes, mais attaché par un champ magnétique à la chaise. Refusant de rester dans un tel état de faiblesse, Maffack tentât de s'échapper du champ magnétique mais sans succès. Prisonnier et désarmée, la honte gagnait peut à peut son coeur et son esprit. Il se demandait si son escouade avait survécu ? Où le reste de son équipe pouvait bien se trouver ? Où était son arme et son équipement ? Les sections Alpha et Charlie s'en étaient elles sortie ? Et, surtout, qu'est ce qu'il s'était passé ? Qui avait put manquer de vigilance et faire sonner l'alarme ? Qui était responsable de l'échec de la mission ?

    Soudain il entrât. Un  Zabrack habillé d'une robe typique des Sorciers Sith. A sa ceinture, était attaché un sabrelaser, symbole des utilisateurs de la Force. Le Zabrack avait la peau rouge, le crane rasé autour de ses nombreuses cornes, typique de sa race. Sur son vissage se voyait le tatouage noir de son clan ainsi que des marques de cicatrices profondes lui rendant un air presque triste. Néanmoins cela n'était qu'apparence car à travers son regard rouge, Maffack sentit bien que le Zabrack était tout sauf triste et faible. Sans lui adresser la parole, le Sith utilisât ses éclairs de Force contre Maffack. L'électricité concentrée dans ces éclairs firent hurler Maffack de douleur. Lui qui voulait rester fier et silencieux face à cet adversaire ne pouvait s'empêcher de hurler de douleur contre les éclairs du Sith. Lorsque la première vague s'arrêtât, Maffack put apercevoir que sa propre peau était en fumé en certains endroits et commençait à bruler. Il n'eut le temps de reprendre son souffle ni de dire un mot que le Sith l'attaquât à nouveau avec plus de haine, plus de force. Maffack sentait les éclairs percer un à un tous les pores de sa peau. La douleur se faisait plus aiguës et ses cris plus puissant. Un temps d'arrêt eut lieu avant de recevoir une troisième décharge tout aussi puissante. C'en était presque comme ci ces éclairs pouvaient le transpercer, atteindre ses os et sa moelle épinière. C'était tout l'ensemble de son être qui était torturé de la sorte. Ses aptitudes physiques et son entrainement de soldat n'avaient aucun poids face au Sith et à sa puissance. Même s'il voulait rester fier et essayer de former son esprit à résister, il suffisait d'une décharge pour le faire hurler de douleur à nouveau. Le souffle court, après cinq attaques de la sorte, Maffack vit le Sith repartir aussi calmement qu'il était venu. Aucune question n'avait été posée, aucune parole. Il n'y avait eut que ces éclairs de Force et les hurlements de Maffack. Dans l'incompréhension la plus totale, Maffack perdit connaissance.

    Le réveil fut des plus brutales lorsque le Sith lançât une nouvelle décharge, plus puissante encore, sur ce fier soldat de la République. Les cris de Maffack ne firent écho qu'aux murs de cette salle close. Un sourire sadique se dessiné sur le visage de son agresseur. Plus encore, ce fut ces yeux plein de haine qui effrayèrent d'avantage Maffack. Les éclairs stoppèrent un instant. Reprenant son souffle, le jeune soldat voyait son agresseur faire les cents pas devant lui.


    "Je... je..., commençait à articuler Maffack du peu de force qui lui restait. "Je suis un soldat de la République, je ne vous dirais rien."

    Il avait le regard fier malgré la douleur qu'il ressentait sur tout son corps. Le Sith s'arrêtât alors un instant et l'observât avant de parler à son tour. "Qui t'a dit que je voulais que tu parles, sale larve." Ni une ni deux, le Sorcier Sith envoyât une nouvelle volée d'éclair sur Maffack qui hurlât à la mort. Son bourreau se rapprochant de lui sans jamais cesser ses décharges posât alors ses mains, emplit de ce pouvoir obscur, sur le visage de Maffack qui perdit à nouveau connaissance. Son coeur battait lentement, son corps le faisait souffrir partout, il était bien plus proche de la mort que de tout autre chose.

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    Après plusieurs missions menaient avec succès sur Coruscant, le Chevalier Jedi Kor'Asen avait décidé qu'il était temps pour son jeune Padawan de partir en mission seul. Il l'envoyât alors sur le planète Ord Mantell, planète en proie à une terrible guerre civile depuis la dernière guerre. Républicains et Séparatistes s'affrontaient avec violence dans pratiquement tous les lieux de cette planète. Reprendre le contrôle de cette planète était un affaire capitale pour la République. L'arrivé de Svedan fut loin d'être aussi chaleureuse qu'il aurait cru. Beaucoup voyait en lui juste la cause du Traité de Coruscant. Pour beaucoup, tout était la faute des Jedis. Ainsi, au lieu d'être avec les Soldats de la République, combattant avec eux, Svedan essayait le plus possible d'aider les habitants de la planète. Les populations civiles étant les premières à subir le cout de la guerre. Il lui arrivait également d'assister les milices locales lorsqu'elles se faisaient attaquées par les Séparatistes. Bien qu'aucun remerciement ne ce soit fait entendre, Svedan ressentait au fond de lui que la majorité des habitants étaient rassurer de le voir là.

    Ce fut lors de la défense d'un village que Svedan dut subir une nouvelle épreuve et des plus difficiles. Les Séparatistes attaquaient en force le village de Drelliad, à quelques lieux au nord de Fort Garnik, un avant poste important de la planète pour les forces de la Républiques. L'attaque eut lieu en pleine nuit et fut brutale. Ressentant clairement que les forces de la milice locales étaient en sous-effectif et que les forces de la Républiques n'arriveraient que trop tard, Svedan prit sur lui de faire quitter ce village à tous les habitants. Ils étaient primordiaux qu'ils rejoignent Fort Garnik le plus rapidement possible. Il fallait protéger les civiles à tout prix. Utilisant ses deux vibro-lames et toute l'agilité que son Maître lui avait apprit, il parât le plus possibles de tir de blaster. Pénétrant de force dans les maisons, forçant les habitants a quitter les lieux où ils avaient vécu toute leur vie. Il ne put tous les sauver, malgré ses sens de Jedi, il ne pouvait parer à tous les tirs. Les Séparatistes prenaient peu à peu le contrôle du village pendant que les habitants fuyaient, soutenu par Svedan en arrière-garde. C'est alors, proche des portes nord de la ville, qu'une escouade de cinq Séparatistes arrivât sur les cotés et commencèrent à s'attaquer aux civiles. N'écoutant que son devoir, Svedan d'un saut se retrouvât au milieu de l'escouade. En quelques coups de ces vibro-lames, il abattit les Séparatistes qui n'avaient aucune chance.

    Ressentant les vies quitter ces corps, ces vies humaines qu'il venait de prendre, Svedan prit toute la mesure de son enseignements et de son devoir. En deux heures de temps, le village avait été vidé et deux heures plus tard, les survivants entraient dans Fort Garnik. Svedan, armes rangés, fermait la marche. Affolé, les Soldats de la Républiques allèrent vers Svedan afin de savoir ce qu'il venait de se passer. Il leur expliquât du mieux qu'il pouvait et, pour la première fois après trois mois sur place, Svedan ressentit la gratitude. Des militaires et des civiles. Pourtant, il n'en prit aucun plaisir, aucun honneur. Il avait dut prendre la vie de cinq humains pour en sauver cent autre. Un lourd prix à payer. Le jeune Jedi se souvenait alors des enseignements de son maitre. Lorsqu'un Chevalier Jedi sort ses armes, il doit être prêt à les utiliser et à prendre une vie si c'est nécessaire. Il avait tué des Déchiqueteurs sur Tython, détruits des Droïdes sur Coruscant... Pour la première fois de sa vie, il venait de prendre des vies.

    Il passât la journée suivante dans la méditation. Il devait rester un an sur cette planète et il se préparait à présent à devoir prendre d'autres vies si cela devait être nécessaire. Il était un Jedi, il devait protéger la République et défendre les civiles, c'était son devoir le plus sacré. Il se souvenait en souriant cette époque où il rêvait de parcourir la galaxie et de vivre d'innombrable aventures et combats. Son entrainement sur Tython avait eut raison de sa soif d'aventure et quelque chose lui disait que les épreuves qu'il allait subir sur Ord Mantell auraient raison de sa soif de combat.

    Les semaines et les mois passèrent où les Séparatistes semblaient prendre toujours d'avantage de terrain. Svedan était avec des civiles dans un poste reculé lorsque les Séparatistes attaquèrent Fort Garnik et que l'attaque fut repoussé par le 182ème RIL et les événements qui suivirent. Lorsque le jeune Padawan revint à Fort Garnik, il n'eut le temps de se reposer que déjà il fut convier à un briefing.


    "Jedi, on va avoir besoin de vous", commençât le Lieutenant Galag'Ar dès que Svedan entrât dans al salle de briefing. "Il y a trois mois de cela, Fort Garnik fut la cible d'une attaque d'envergure des Séparatistes. Nous avons réussit à contrer l'attaque et à les repousser à deux miles du Fort. Par la suite, plusieurs opérations ont été menées afin de les faire reculer d'avantage. Plusieurs attaques sur le village de Talloran qui furent des échecs et une attaque sur l'île de Mannett Point qui semble être leur base avancé dans le secteur. Prendre cette île pourrait nous donner un avantage considérable pour reprendre le contrôle sud du continent. Mais notre infiltration a échoué, ce fut un massacre. Néanmoins, d'après nos renseignements, il y aurait des survivants qui, à l'heure où je vous parles, se ferraient torturé dans le sous-sol de l'île. Nous pensons envoyer une escouade pour les secourir et nous vous voulons à la tête de celle-ci. L'objectif est simple : Repérer les survivants et les ramener. Causer des dégâts à l'ennemi est secondaire dans cette opération. La priorité, ce sont nos hommes. Nom de code de l'opération "diner en ville", le départ est à 0h00."

    Svedan partit de suite rejoindre l'escouade qu'il devait commander. Celle-ci était une petite escouade commando de six hommes. Ils patientèrent tous l'heure du départ, en silence et dans un calme absolu. Ils devaient infiltrer une base pleine de Séparatiste pour retrouver des hommes sans savoir où ils étaient. Tous les soldats espéraient que les sens Jedi de Svedan leur permettraient d'éviter les mauvaises surprises et de repérer rapidement où aller.

    Minuit arrivât peut être un peu trop vite qu'il fallut partir sur Manett Point. Sans le savoir, Svedan et ses hommes prirent le même chemin que Maffack trois mois auparavant. Utilisant la Force, Svedan assommaient les gardes de loin ou les dévier de leur chemin en attirant leur attention ailleurs. Très rapidement, l'escouade fut dans la base. Svedan en avant, se concentrant pour repérer les positions des gardes Séparatistes. Il était entièrement concentrer, tous ses sens n'étaient à la recherche que d'une chose. Il recherchait simplement à ressentir la souffrance dans ce lieu. Chose qui fut rapidement fait. L'escouade s'y dirigea alors silencieusement et pourtant hâtif. Lorsqu'ils ouvrirent la porte des cellules, ils aperçurent un soldat, mutilé, en vie seulement grâce à quelques injections de kolto. Ils le détachèrent de ses liens et le portèrent alors que, silencieux et aux aguets, Svedan était tourné vers l'obscurité du couloir.


    "Dépêchez-vous, nous devons quitter cette île le plus rapidement possible", dit-il à ses hommes.

    Portant le soldat survivant, l'escouade s'apprêtait à reprendre l'ascenseur lors que toutes les lumières s'allumèrent. L'alarme se mit à sonner et de nombreux Séparatistes commençaient à sortir des pièces alentours. Un Zabrack, par contre, se tenait seul au centre du couloir. Sortant ses vibro-lames, Svedan s'adressât à ses hommes. "Prenez l'ascenseur, partez, je vais couvrir vos arrières. Dépêchez-vous ! Partez !"

    Le Zabrack levât alors ses mains et envoyât ses éclairs de Force sur l'escouade alors qu'ils allaient rentrer dans l'ascenseur. Pourtant, d'un saut, Svedan s'interposât, bloquant le pouvoir du Sorcier Sith par ses vibro-lames. Les Séparatistes restaient, armes aux poings, spectateurs, sans réagir. L'escouade rentrât dans l'ascenseur au moment où le Sith lançât à nouveau ses éclairs et que Svedan les déviât en utilisant à son tour son savoir de la Force. Le jeune Padawan, armes aux poings, sautât alors en direction de son adversaire qui dégainât alors un sabre-laser rouge. Le combat commençât. Svedan utilisât tout le savoir du combat à deux sabres comme son Maître lui avait apprit. Malgré son agilité et ses attaques à répétition, toutes furent repousser par le Sith qui manié correctement son unique sabre-laser. Ce dernier attaquait d'avantage par son utilisation de la Force que par son sabre. Parant les attaques de Svedan d'une main, envoyant plusieurs éclairs de l'autre main, il prit rapidement l'avantage sur la Padawan.

    Se sentant en difficulté, Svedan repéra une bouche d'aération en hauteur. Il utilisât alors la Force pour repousser le Sith de quelques mètres et lançât l'une de ses vibro-lames sur la bouche d'aération afin de l'ouvrir. Récupérant juste à son arme pour bloquer une décharge d'éclair de la Force. Repoussant à nouveau son adversaire, il rangeât ses armes et sautât en direction de la bouche d'aération où il s'engouffrât au moment où les Séparatistes commencèrent à tirer avec leurs blasters. Le Sith, appuyant alors les tirs de blasters par des éclairs de la Force mais Svedan était déjà loin. Suivant son instinct dans les méandres des tuyaux d'aération, il fini rapidement par être dehors où son escouade fuyait sous les tirs ennemis. D'un saut, il se retrouvât au milieu de ses hommes et, reprenant en mains ses armes, les protégea des tirs adversaires. Ils étaient presque tous dans leurs embarcations rapides pour rejoindre l'île principale quand une pluie d'éclair de Force s'abattit sur eux. Svedan réagit rapidement en s'interposant à nouveau afin de permettre à ses hommes de s'éloigner de la côte. D'un saut de Force, il les rejoint directement dans l'embarcation, observant au loin ce Sith qui les voyait fuir. Ils étaient encore à porté de vue lorsque Svedan vu que, dans sa colère, le Sith s'en prenait à présent à des Séparatistes proche de lui, les tuant par sa terrible utilisation du Coté Obscur.

    La durée totale de l'opération fut de quatre heure et aucune perte n'était à déclaré. Une fois revenu à Fort Garnik le soldat survivant fut prit en charge par les services infirmiers pendant que l'escouade et Svedan furent salué comme des héros. Malgré le sourire que tant de joie faisait naitre sur ses lèvres, Svedan restait pourtant inquiet et anxieux face à cet adversaire Sith qu'il avait dut combattre. Il fit son rapport très détaillé lors du débriefing et par la suite via holotransmission à son Maître. L'Empire était impliqué dans ce conflit presque autant que la République.



    [A nouveau, un récit inachevé. Manque de temps ? Fainéantise ? Le résultat reste le même malgré les nombreux projets que j'avais en tête.]

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