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    [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson

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    [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson Empty [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson

    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:09

    Stigand est le second fils d'Arnulf Bernulfson et de Frieda Erikdottir. Il est nés dans un reperd de chasse basé dans les Collines de Vitpeln un beau jour de la saison du Scion de l'année 1297 selon le calendrier mouvélien.

    L'enfance de Stigand se déroulât d'un terrain de chasse à un autre, entre montagnes et forêts. Ses jeunes années furent souvent passé avec sa mère à l'installation des camps de voyages et à la mise en place des pièges pour le protéger alors que son père et son grand frère, Arnval, partaient en chasse. Souvent lorsque les camps étaient prêts, Stigand partait seul et s'éloignait de la garde de sa mère pour surveiller le retour des deux chasseurs qu'il admirait tant. Il rêvait de les rejoindre et de pouvoir lui aussi chasser comme un grand Norn et revenir, tout comme eux, avec un beau grand cerf. Le soir alors, au coin du feu, Stigand écoutait alors son père racontant les chasses avec Arnval, les combats contre des Jotuns, des Draguerres ou des Fils de Svanir qui avaient eut la malchance de se trouver là, entre les chasseurs et leur proie ou les exploits de leurs ancêtres. Stigand buvait littéralement ses paroles, rêvant d'entendre un jour son nom dans un de ces récits. Après ceux là, il se retrouvait souvent alors à se battre contre son frère, supportait par les rires de leur père qui disait qu'il n'y avait rien de tel que deux frères se battant à mains nues pour forger les liens si sacré d'une famille.

    Ainsi les jours se suivirent, d'un terrain de chasse à un autre, Stigand grandit mais il lui semblait qu'à chaque fois il était toujours trop jeune pour aller chasser. Il restait toujours en arrière, à préparer le camp, à installer des pièges, à surveiller les alentours et à pleurer en solitaire de ne pas avoir le droit de partir avec son frère et son père. Les choses changeaient lorsque la petite famille retrouvait les deux autres familles du clan, les Haardrad et les Frostnir. Les deux fils d'Arnulf retrouvaient alors les trois enfants Haardrad où ils partaient ensemble dans des aventures que seule leur imagination commandait. Puis le soir, se retrouvant avec les adultes, au coin du feu où chacun racontait sa dernière chasse, Les enfants écoutaient alors les histoires et les contes de Sigvard le Fou, entre autres, et de mystérieux trésors légendaires qui seraient perdu dans la Tyrie. Comme pour toutes les histoires, Stigand ne faisait plus attention à rien et au moment de se coucher, il s'endormait avec des rêves d'héroïsme plein la tête.

    Un jour à l'âgé de 14 ans, le Clan quittât le refuge où ils se trouvaient pour rejoindre un nouvel emplacement de chasse. Chacun avait son rôle lorsque Thorolf Haardrad, ce grand Norn à la voix forte et patriarche du Clan, prenait la tête de la chasse. Stigand était toujours impressionné par lui et toujours ravis de pouvoir participer aux chasses du Clan. Mais son père le trouvait encore trop jeune, et il fut à nouveau invité à rester au camp après l'avoir sécurisé. Ce fut lors d'une de ces chasses communes que Stigand vient à nouveau à embêter la petite Sonjä Haardrad et à se battre contre elle. Il perdit se combat et fut punie par sa mère pour avoir agacée à nouveau la cadette du Clan. Blessé par sa fierté, Stigand quittât le camp et courut dans les bois aussi loin qu'il le pouvait. Lorsqu'il sut qu'il avait courut suffisamment loin, il s'adossât contre un arbre et pleurât. Il pleurât comme quand il avait 6 ans et qu'il se trouvait au sommet d'une colline à surveiller les environs et attendre le retour des chasseurs. Mais ces pleures avaient aussi l'amertume d'avoir été battu au corps à corps par une enfant.

    Lorsqu'il eut fini de pleurer, la nuit avait déjà commencé et la neige commençait à tomber. Voilà qu'il était seul et perdu au milieu d'un bois qu'il ne connaissait pas. Moralement épuisé, il se fit un abri entre deux rochers avec des branches mortes et s'y endormit. La neige tombât drue pendant la nuit et le lendemain matin Stigand se réveillât emprisonné dans son propre abri. La peur fit rapidement place à la colère et il se dégageât tant bien que mal de cet igloo qu'il avait construit sans le vouloir. L'obscurité de la nuit laissait place, peut à peut, à la lumière du jour mais Stigand ne reconnu pas l'endroit. Une fois sortit de son abri enneigé, il se laissât aller à la tristesse et pleurât à nouveau. Ce fut à ce moment là que Stigand fut surpris par une apparition. Là, très distinctement devant lui, il pouvait apercevoir un Léopard des Neiges qui semblait l'inviter à le suivre. Le jeune Stigand séchât alors ses larmes et se mit à la suivre, ne sachant s'il devait croire ou non en ce qu'il voyait mais... puisqu'il le voyait ça ne pouvait être que vrai. Il suivit le Léopard des Neiges, calmement et sans mot dire à travers les sentiers pour arriver finalement devant el campement du Clan. Là le Léopard se retournât vers Stigand et il lui semblât que celui-ci lui sourit avant de disparaître dans une bourrasque de vent.

    Le temps passât jusqu'au jour où Arnval décidât de quitter les terrains de chasse du Clan pour vivre son aventure. Stigand voyait alors en son frère un héros, aux cheveux rouges et à la barbe encore courte, digne de leurs aïeux. Voilà qu'il en avait fini de la chasse et qu'il partait pour affronter le monde et construire sa légende. Stigand se souvient encore de la fierté de leur père derrière un masque d'indifférence lorsqu’Arnval partit et que sa silhouette quittât l'horizon.

    Les chasses furent différentes à ce moment là, bien qu'au départ il chassât avec son père. Celui-ci se montrait discret et distant. Le Norn qui racontait de manière enjoué des histoires de chasses à grand renfort de geste et d'imitation, était un tout autre Norn lorsqu'il se retrouvait à pister ses proies. Était-ce habituelle ou dut au départ d'Arnval ? Stigand n'aurait su le dire. Néanmoins, son père lui apprit l'art de la chasse, l'art du pistage. Ils fabriquèrent un nouvel arc pour Stigand qui abandonnât alors son mini-arc en bois et dont la porté et l'efficacité étaient bien maigres. Stigand devint enfin un chasseur comme il l'avait toujours rêvé. Dès qu'ils s'arrêtaient pour la nuit, il s'occupait toujours de piéger les environs et prenait plaisir à être de garde.

    Les années passèrent jusqu'au jour où il sentit en son coeur qu'il était temps pour lui, comme son frère bien des années avant, de partir à l'aventure et d'aller construire sa légende. Il avait réaliser un de ses rêves d'enfant en devenant un bon chasseur, maintenant il devait réaliser l'autre et devenir un héros dont son père raconterait les exploits et qui ferait la fierté de sa mère. La séparation fut difficile mais tous les autres étaient déjà partit, il était le dernier à être resté dans le confort et la sécurité de l'entourage de ses parents.

    Il partit, emportant le peu d'affaire qu'il détenait, pour plusieurs jours de marche vers Hoelbrak.
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    [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson Empty Re: [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson

    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:10

    La promesse

    Quand est-ce que tout ça avait commencé ? On lui aurait posé la question que Stigand aurait été bien incapable d'y répondre. Peut-être dès son enfance dans les hauteurs des Cimesfroides ? Il se souvenait surtout des nombreux combats dans la neige contre son frère, et quelques uns contre elle. Peut-être que ça avait commencé le lendemain de cette festibière où ils se retrouvèrent tous, ces amis d'enfances, ces camarades de chasse ? Où peut-être est-ce que ça avait commencé à cette mystérieuse et bien étrange soirée au Perchoir de l'Arche du Lion ? C'était à cette soirée là où ils avaient participé à un concours de boisson et qu'elle avait durement frapper un Norn qui l'avait appeler "femme". Avec le temps, Stigand avait apprit à la comprendre, il savait ce qu'il pouvait lui dire pour la mettre dans une juste colère afin qu'ils se battent, et ils savaient ce qu'il ne fallait surtout pas dire car alors sa hargne n'en serait que doubler. L'autre Norn, par contre, ne le savait pas et s'était cru face à une simple humaine, une faible humaine, qu'il pouvait appeler "femme" et donner des ordres comme si elle était son inférieur. Ca l'avait mis en colère. Stigand avait observer le combat, respectant la règle de ne pas se mêler des combats des autres mais lorsqu'elle se mit à vouloir frapper le visage du Norn, la connaissant plutôt bien, il l'arrêtât et lui fit comprendre qu'il avait son compte, qu'elle avait gagné, qu'il ne recommencerait plus.

    Elle ? C'est Sonjä Haardrad, la plus jeune des Haardrad mais loin d'être la plus faible. Peut être était-ce parce qu'elle était la plus jeune qu'elle sentait toujours le besoin de se battre contre tous ? De prouver sa valeur. Stigand qui avait prit l'habitude de perdre contre Sonjä, connaissait bien la valeur de la Norn et s'amusait toujours lorsqu'un autre venait se présenter face à elle en espérant pouvoir être "le Norn qui la clamerait". Ce genre de Norn avait alors toujours le même comportement, ils se mettaient à penser que derrière leur forte carrure et leurs armures, ils pouvaient adoucir le caractère de "La Furie" en dévoilant un coeur doux derrière leur montagne de muscle. Qu'en se montrant faible mais confiant, ils pouvaient réussir à percer l'armure de Mithril que s'était forgé Sonjä tout autour de son être. Au début, il trouvait ça amusant, d'observer ces "grands guerriers au coeur aussi doux que la mousse d'une bière" essayer de charmer la jeune Haardrad. Puis, avec le temps, il avait apprit à éprouver de la tristesse pour eux. Pourquoi continuaient ils à considérer Sonjä comme une humaine et à la traiter comme si elle était aussi faible qu'une Sylvari ? Est-ce que c'était l'égo de ces "grands guerriers" qui les empêchaient de se rendre compte de la valeur combattante de Sonjä ? Parfois, Stigand reconnaissait pour lui-même une certaine admiration pour elle.

    Cette soirée là changea pourtant bien des choses ou, en tout cas, fit découvrir à Stigand une Sonjä qu'il ne reconnaissait pas. Après que Sybile eut fini de soigner le pauvre Norn "grand guerrier" qui était tombé sous les coups de La Furie, ils avaient retrouvé celle-ci prête à tomber dans un vide qui aurait put lui être fatale,  penchée qu'elle était à essayer de rattraper un papillon invisible. Les discours qui suivirent déstabilisèrent Stigand au plus profond. Plus encore lorsque Sybile lui laissât le soin de s'occuper de Sonjä et de veiller sur elle. Puis elle s'éloignât pour parler à un autre Norn en lourde armure dont Stigand retient les manières "trop Humaines" et le nom : Heol.

    L'absence de Sybile et du Norn semblât une éternité pour Stigand tant il se sentit impuissant face aux paroles de Sonjä. Celle-ci avait bue bien plus d'alcool dont ils avaient l'habitude et était dans un état jamais vue par Stigand qui dut faire tant bien que mal pour la calmer. Entre ses histoires de combats de son enfance et son dégout pour les mains et les doigts, Stigand avait fait de son mieux pour répondre de manière qui puisse calmer La Furie et ne pas lui donner une raison de frapper Stigand dans l'état d'ébriété où elle était. C'est peut être alors, dans le chaos de cette conversation, que cela commençât vraiment. Lorsqu'il lui fit la promesse de ne jamais la toucher. C'était même peut être la dernière chose qu'il eut dit avant qu'elle ne s'endorme et que, lui même fatigué moralement par la soirée, ne s'étale sur le sol.


    - "Non ! Ne me coupe pas les doigts !"

    S'écriât alors soudainement Stigand lorsqu'il fut réveiller par le bruit du retour de Sybile et de Heol. Celle-ci lui reprochât son assoupissement pendant que "le grand et beau et fort" Heol commençait à se moquer de lui et de Sonjä sous prétexte qu'elle ne pouvait pas faire bien mal. Peut-être, ne fin de compte, est-ce simplement l'ignorance des "grands guerriers" qui agaçait le plus Stigand lorsqu'il se retrouvait dans ce genre de situation. Devant rentrer à Hoelbrak pour y dormir, il se souvient bien de Sybile le traitant de lâche et ne voulant pas l'écouter alors qu'il lui disait qu'il avait fait la promesse de ne pas toucher Sonjä, sous aucun prétexte. Et ce Heol qui se moquait... Avec le recule, Stigand se disait qu'il aurait mieux fait de laisser ce grand et fier guerrier porter Sonjä jusqu'à sa tente plutôt que de le faire lui-même. Mais, pour une raison qu'il ne s'expliquait pas, il décidât que c'était à lui de le faire et alors que les mots de sa promesse étaient encore frais, il la rompit et portât Sonjä jusqu'à sa tente. Il avait alors espérer seulement une chose, que Sonjä ne se souvienne de rien à son réveil. Ce n'était sans compter sur les "fiers indésirables"...

    Le peuple Norn avait prit l'habitude de se retrouver régulièrement pour des festibières qui leur permettaient de tous se retrouver entre deux chasses et quelques aventures. Ce fut celle qui suivit cette soirée à l'Arche du Lion que Sybile parlât à Stigand, le prévenant que Heol n'avait rein caché de la soirée au Perchoir à Sonjä et que celle-ci avait bien décidé de faire regretter à Stigand d'avoir bafouer une promesse fraichement faite. La soirée devint alors loin d'être aussi agréable que celles dont il avait l'habitude. N'osant imaginer la colère qui devait être celle de Sonjä, il regardât a de nombreuses reprises derrières ses épaules. Inquiet et apeuré, il savait à quel point une promesse est importante. Il savait l'importance et tout le sacré qu'il y avait lorsqu'un Norn donne sa parole à un autre Norn. Sonjä lui avait fait confiance, elle avait cru en sa promesse et il l'avait trahit. Pour ces Norns qui avaient grandit au milieu des Montagnes, il savait toute l'importance de la parole donné et il l'avait trahit. Il avait trahit sa parole, il avait trahit Sonjä et il s'était trahit lui même. Pourquoi n’avait-il donc pas laisser le fier Heol risquer sa vie et ses doigts en portant Sonjä ? Pourquoi avait-il rompu sa parole volontairement et si rapidement ? Était-il donc si faible que cela pour ne pas pouvoir tenir juste une simple promesse ? Était-il donc si stupide pour trahir une amie afin de garder sa fierté devant un inconnu en armure et se comportant comme un humain ? Freyja avait-elle donc raison sur tous les reproches qu'elle lui avait faite, bien des lunes auparavant ?

    La festibière se terminât sans qu'il ne croise ni n'entende la voie de Sonjä. Il gagnait un sursis et ne se ferrait donc pas couper les doigts ce soir. Triste et cette même peur au ventre, il s'endormit. La journée suivant fut presque comme toutes les autres à l'exception qu'il avait perdu gout à la chasse, à l'exception qu'il ne faisait que marcher, tourner en rond, ça et là, attendant sa potence. Il pensait à quand Sonjä le reverrait. Prendrait-elle la peine de lui parler avant de lui couper les doigts ? Les mains ? Il cherchât dans la nature l'inspiration ce qui pourrait l'aider à savoir comment réagir face à La Furie. Voilà qu'alors la nuit tombât et il se dirigeât vers le Clan du Loup où il comptait bien boire un peu avant de devoir affronter la colère de Sonjä.


    - "Stigand Arnulfson ! Vil traître ! J’ai deux mots à te dire dehors", elle ferma les poings l’un après l’autre en les levants devant le rôdeur. "Un ! Deux  !"

    Voilà qu'elle était là. Stigand avait put à peine commencer sa bière qu'il se levât pour affronter Sonjä. Il leur avait été déjà demandé une fois de se battre à l'extérieur, pour ne pas déranger le calme du Pavillon du Loup et ainsi c'est vers la porte qu'il se dirigeât, Sonjä juste derrière lui. A chaque pas, il ressentait la colère de la jeune Haardrad qui n'attendait que le fait d'arriver enfin à l'extérieur du Pavillon pour lui faire gouter sa vengeance après sa traitrise. En chemin il aperçut la petite humaine Sarynn qu'il considérait comme était "la tavernière" du Clan du Loup et dont il s'amusait tout le temps à essayer de faire boire. La mignonne petite humaine eut un regard inquiet et dans un sourire Stigand lui donnât sa bière.

    - "Tiens, bois la pour moi", dit-il comme un adieu. Il ne donnait jamais sa chope, de son souvenir cela était la deuxième fois. La première fois avait été envers Sonjä après l'une de leur "discussion" habituelle et voilà la seconde fois. En montant les escaliers, il se rendit tout simplement compte qu'il n'avait aucun désire de se battre. Il n'y prendrait aucun plaisir. Puis, de toute façon, il était coupable, il avait rompu sa promesse et lui même ne se le pardonnait pas. Quoique Sonjä fasse une fois dehors, il l'accepterait la tête haute.

    "Tu avais promis !", lui cria t’elle d’une voix légèrement tremblante une fois dehors. "N’y a-t-il donc rien de sacré pour toi espèce de Jotun purulent ?!"

    Elle l'attaquât, d'un coup franc, direct et fort, un uppercut au vissage qui suffit à le renverser. Alors qu'il se relavait, il mesurait toute la colère de Sonjä. Jamais elle ne l'avait fait tomber au premier coup et sans avoir besoin de se jeter sur lui pour le déséquilibrer. La colère qu'elle éprouvait. Dans son regard, dans ses poings. Alors que Stigand se relevait et soutenait son regard, il ne pouvait que reconnaître ses tords.

    "Bats toi ! Défends toi !", hurlât elle.

    "Non. J'ai trahit ma promesse, je mérite ta colère", lui répondit-il sachant très bien que cela ne la calmerait nullement, bien au contraire. Mais il ne pouvait pas se défendre. Il ne voulait qu'une chose : Qu'elle le frappe, de toutes ses forces, qu'elle se déchaine sur lui. Il avait trahit, il le méritait. Pourtant quelque part il voulait garder sa fierté, oui il l'avait trahit, mais il restait un Norn. Il relevât la tête, attendant les prochains coups.

    "N’y a-t-il aucune saleté de mâle en qui on puisse avoir confiance ?!! Tu avais promis ! Bats-toi !! Défend toi !!", hurlât elle à nouveau face à Stigand dont les poings n'étaient même pas relevés et qui attendait tout simplement les coups. Qu'elle se vide, qu'elle vide sa légitime colère sur lui.

    "Non", répondit il le plus simplement possible avant de recevoir un nouveau coup de pied. Mais encore une fois, il refusa de se battre, il refusa de se défendre. De toute façon, il ne s'en trouvait pas le droit. Après tout, c'était lui le traitre, de quel droit se défendrait-il face à la vengeance de la personne qu'il venait de trahir ?

    "Lâche !!!!", lui criât-elle avant de partir. Après avoir garder la tête haute et avoir soutenu son regard à chaque moment, voilà que lorsqu'elle partit, il baissât la tête.

    "Oui... on dirait bien, oui...", dit il alors tout bas comme pour lui même.

    Il prit alors à nouveau le chemin du Pavillon du Loup, il n'avait ni l'esprit ni le coeur à la fête mais il ne savait pas où aller. En croisant Argyhll, il s'excusât pour cette animation non désiré. Il repensât néanmoins longtemps dans cette soirée à ses actions, sa promesse non tenue, son inaction lorsque Sonjä lui demandait de se battre. Alors qu'il assister sans vraiment faire attention à un entrainement de combat du Clan du Loup, Il se sentait endetter face à Sonjä. Les choses, les erreurs, étaient faites, il ne pouvait pas revenir en arrière, mais par contre il pouvait essayer de regagner un minimum du respect qu'elle avait pour lui, avant. Il pouvait essayer de regagner sa confiance. Stigand partit du Pavillon sans avoir but une bière et le dernier mot de Sonjä raisonnant dans son esprit.
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    [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson Empty Re: [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson

    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:10

    L'Enquête d'Ossa

    Ce fut quelques jours après la promesse à Sonjä que celle-ci participât à quelques épreuves du Clan du Loup en y représentant le Clan Haardrad. Stigand n'en savait que peu sur ces affaires là, le Clan s'était réuni en une Assemblé où l'ensemble du Clan Haardrad fut convié. Ils étaient l'objet de ce qui semblait être un complot contre eux et, étant ami du clan, les Haardrad et les enfants d'Arnulf y furent conviés. La suite, Stigand n'en su rien si ce n'est que le Clan du Loup avait alors des épreuves à passer et que Sonjä s'était "qualifié" pour la seconde. Toujours honteux d'avoir rompu une promesse fraichement faite et désirant montrer à Sonjä qu'il restait son ami, Stigand décidât de les accompagner durant cette seconde épreuve bien qu'il savait qu'il ne pourrait y participer.

    L'accueil de Sonjä, s'il eut lieu, ne fut pas particulièrement chaleureux. Les quelques regards qu'elle pouvait lancer à l'adresse de Stig étaient emplit de colère et toujours accompagné du grognement de la panthère. Stigand restât donc à distance. Décidant même de rejoindre les sentinelles lors du premier camp plutôt que de s'installer avec les autres, avec Sonjä. Lors du second camp qui fut à l'intérieur d'un fort de la Garde du Lion, celui-ci allât s'installer à l'écart, sur les murailles, laissant le vent des Cimesfroides le bercer. Ce fut Freyja du Clan du Loup qui vient à Stigand afin de la prévenir qu'ils repartaient, malgré les questions de celle-ci, Stig restât évasif. Cette histoire concernait Sonjä et lui, et personne d'autre.

    L'épreuve que le Clan devait passer ne se déroulât pas comme prévu, l'ennemi qu'ils devaient affronter tour à tour ne fut pas présent à ce rendez-vous et Stig se proposât à partir en reconnaissance afin de trouver une proie suffisamment digne. Il la trouvât dans une grotte non loin et en parlât au Rik qui y mena alors son Clan, mais la proie fut bien rapidement achevé, trop rapidement. Leur épreuve n'était pas terminé mais pour Stigand ça l'été. L'animosité de Sonjä ne lui permettait à aucun moment d'essayer de lui parler, de s'expliquer. Il quittât donc le groupe pendant que ceux-ci campaient dans un nouveau fort de la Garde du Lion et se dirigea vers le sud, vers l'Arche du Lion.

    Les jeunes aventuriers du Clan Haardrad étaient à la recherche de relique provenant d'une histoire de leur enfance et dont l'une avait déjà été trouvée. Stigand avait été absent, suite à un affrontement particulièrement violent avec Sonjä où il avait décidé de garder ses distances pendant plusieurs jours afin de guérir ses blessures et de chasser en solitaire dans les terres d'Ascalon. Il savait qu'un flacon et que ses amis avaient été ensuite attaqué par une bande de pillard qui furent rapidement dompté. Si dirigeant vers l'Arche du Lion afin de participer à l'enquête que Sybile menait depuis plusieurs jours, Stig essayait tant bien que mal de se concentrer sur cette affaire là plutôt que sur Sonjä.

    Il se rendit au Perchoir du Corbeau malgré les souvenirs de cette promesse qui étaient attaché à cet endroit. Là, au carrefour entre des aventuriers de toutes les races de la Tyrie et où de nombreux pirates et autres vauriens venaient boire, il se dit qu'il trouvera forcement quelque chose qui l'aiderai dans cette enquête. Il fallait juste être malin. Si un groupe de pillard a attaqué les autres pendant qu'ils étaient à la recherche des douze reliques du Fou, c'est probablement qu'ils étaient des contrebandiers d'artefact Norns ou, en tout cas, des voleurs d'artefacts ; se dit Stigand. Ainsi après quelques verres, il interrogea la tavernière de l'endroit.


    "Dis moi l'amie", commençât Stigand. "Une personne dans ta position doit en entendre des choses. Figures toi que je suis en chasse contre des pillards d'artefact Norns, n'en aurais-tu pas entendu parler, par hasard ?"

    "C'est marrant que tu en parles, répondit la tavernière." "Il y a justement deux Norns qui m'ont posé exactement la même question hier."

    S'en était fini de rire. L'alcool que Stig avait pu boire semblât se dissiper immédiatement après cette annonce. Ainsi il n'était pas le seul à rechercher des voleurs. Quelqu'un d'autre se trouvait devant lui, entre lui et sa proie.

    "Tu pourrais me décrire ces deux Norns, s'il te plait ?", demandât alors Stigand.

    "Heu... oui, mais je n'ai pas fait vraiment attention. Je me souviens juste que l'un était dans une lourde armure et que l'autre était habillé en rouge. Je les ai envoyé au Sud de l'Arche du Lion, c'est là que les voleurs s'y retrouve la plus part du temps."

    Stigand fouillât alors son esprit pour essayer de trouver qui pouvait bien correspondre à cette description mais c'était beaucoup trop vague. La seule chose qui était certaine était le fait qu'il y avait deux autres Norns qui étaient à la recherche des voleurs d'artefact. Comment et pourquoi ? Ca restait un mystère, mais il trouverait la solution. Il était sur la bonne voie, ça il en était certain. Stigand suivit donc les recommandations de la tavernière et se dirigea vers le Sud de l'Arche du Lion avec l'obscurité grandissante, il tomberait peut être sur un rassemblement de vaurien mais ne trouvât rien. S'installant alors pour la nuit au bord de la plage, il se laissât bercer par les vagues et tombât dans un sommeil perturbé par les derniers jours passé.

    Le lendemain, après avoir prit un solide déjeuner, Stigand décidât de continuer son enquête au Promontoire Divin. S'il y a bien un endroit où il pouvait apprendre des choses sur ce trafic d'artefacts Norns, c'était bien là, dans la ville des humains. Suivant son instinct, Stigand se dirigea vers un quartier au hasard, se disant qu'il finirait bien par trouver une taverne. Le quartier avait un drôle d'allure et Stig tombât rapidement sur une grande taverne qui devait probablement être plus une auberge avec ses nombreux étages. Là, dans la taverne du quartier d'Ossa, il s'adressât à l'homme au bar, se disant qu'il trouverait probablement ce qu'il cherchait. En attendant que la tavernier lui prête attention, il parlât à une jeune humaine qui venait d'entrer au Prieuré de Durmand et qui, bien qu'humaine, semblait sympathique à Stigand.


    "Bonjour Messire", dit le tavernier. "Qu'est ce que je vous sert ?"

    "Juste des informations, à vrai dire", répondit Stigand en passant sur le fait que l'homme l'ai appelé "Messire". "Je suis à la recherche d'un groupe de voleur qui se spécialise dans les artefacts Norns, t'en aurais pas entendu parler ?"

    "Non. Y'a pas de voleurs ici, répondit sèchement le tavernier laissant Stigand perplexe. Celui-ci décidât donc de se mettre à la recherche de la jeune humaine croisé un peu plus tôt. Après tout, elle avait dit qu'elle était du Prieuré et celui-ci était connu pour rassembler de nombreux savoir. Peut-être pouvait-elle trouver quelques choses dans les archives du Prieuré sur Sigvard Le Fou ? Prenant la première porte à coté de lui, Stigand pénétrât un peu plus dans la taverne quand il fut soudainement rattraper par le tavernier.

    "Messire ! Messire !", criât l'humain. "Vous n'avez pas le droit de venir ici ! C'est privé !"

    Stigand s'arrêtât alors, non pas car l'humain le lui avait crier dessus, mais pour essayer de comprendre ce que celui-ci voulait. "Privé ? Qu'est ce que c'est que ça ? Je vais où je veux aller, par l'Ours."

    L'humain se plaçât alors devant Stigand juste devant le passage menant aux escaliers permettant de descendre ou de monter dans le bâtiment.

    "Non ! Vous n'avez pas le droit ! Faites demi tour tout de suite où j'appelle la Garde ! C'est une propriété privé !"

    "Comment ça j'ai pas le droit ? Je ne reçois d'ordre de personne, et encore moins d'un faible petit humain !", répondit derechef Stigand qui commençait à trouver ce comportement et cette histoire de "propriété privée" des plus suspect, sans parler de ce comportement antipathique de l'humain.

    "Tu n'as pas le droit, j'te dis ! T'es sourd ou t'es stupide ? C'est une propriété privé !"

    "Je t'entend bien l'humain mas j'aime pas ton comportement et y'a quelques choses qui me dit que les voleurs que je cherches son ici et je compte bien le vérifier par moi-même !"

    "Y'a pas de voleur ici ! Maintenant sort ! C'est privé !"

    "Si tu n'as rien à te reprocher tu ne verras pas d'inconvénient à ce que je fouilles par moi même pour voir si tu dis vrai, sale petit voleur !" Il n'en fallait pas plus pour Stigand. Le comportement du tavernier était clairement suspect, interdire comme ça l'accès à une auberge... Il devait cacher quelque chose, ô ça oui, il le devait. Stigand avait des soupçons de plus en plus sérieux sur cette demeure. Une aussi riche taverne, où les chambres ne sont pas libre car elles sont "privé", c'était certainement là le reperd des voleurs qu'il cherchait, il avait mis la main dessus !

    Rapidement, le bruit attirât l'attention des clients de la taverne et l'un allât chercher la Garde Séraphine. Celle-ci arrivât alors au moment où Stigand s'apprêtait à monter de force dans les étages afin de fouiller chaque pièce. Il en était certain, il tomberait sur des artefacts Norns ainsi. Stigand fut alors surpris par ces "gardes" qui ne l'écoutaient pas mais qui semblait être de partit pour le tavernier-voleur, se trouvait même un autre Norn que Stigand était à deux doigts de frapper si l'arrivé de nouveaux protagonistes n'eut lieu.

    Aragasth, suivit par Sybile se trouvaient là également, probablement enquêtant également sur cette affaire et, tout comme Stigand, arrivèrent en cette taverne à la suite de leur enquête. Le duo invitât alors à Stigand de les suivre à l'extérieur afin de s'y calmer et, surtout, d'expliquer sa présence ici. Stigand, à sa manière, se mit alors à tout expliquer au duo, alors qu'un officier de la Garde Séraphine se trouvait non loin, écoutant. Ce fut là que Sybile dit à Stigand que la fiole qui avait été trouvé dans la caverne lui avait été volé dans cette ville. Les regards de Stigand ne quittait pas la taverne d'Ossa, c'était là, il en était certain, que le voleur, les voleurs se trouvaient.

    Aragasth et Sybile repartirent alors suivre leur enquête dans le Promontoire pendant que Stigand restait à vu de la taverne d'Ossa, observant les entrées et les sortis, s'attendant à démasquer tout un réseau de contrebande. A ses cotés se trouvaient l'humaine Lïn qui était en proie à quelques discutions avec une Charr et une humaine à la recherche d'un "bazar" ou un "bordel", quelque chose que Stig ne comprit pas mais qui semblait animé Lïn d'une furieuse envie de se battre contre le Charr.

    Plusieurs heures après, alors que la discussion de Lïn et du Charr avait attiré l'attention de Stigand et se portait à présent sur la soudaine amitié entre les peuples Charrs et Humains à peine un an après la signature du traité de paix d'une guerre millénaire. Stigand fut bousculé par un petit humain courant aussi vite qu'il le pouvait, celui-ci poursuivit par un Ours-Norn et par Sybile et par l'officier Séraphin. Voyant cela, Stigand abandonnât Lïn pour poursuivre à son tour le petit humain qui fut bien vite rattraper à l'Ours-Norn qui se trouvât être Aragasth. Stigand s'invitât donc à interrogatoire de cet humain. Celui-ci était le voleur de la fiole de Sybile et il venait tout juste de sortir de la Taverne d'Ossa, où il avait été retrouvé par les deux Norns. La Taverne d'Ossa, comme par hasard ! Plus de doute, c'est bien là que son les voleurs d'artefact Norns. Alors que l'humain avoué être le voleur de la fiole, une humaine brune et habillé en vert arrivât et prit sa défense devant l'officier Séraphin, disant que celui-ci n'était pas un voleur, malgré les preuves évidentes et sa propre déclaration, mais qu'il s'agissait d'une manipulation des Norns.

    Ne prêtant que peu attention à celle-la, les trois Norns et l'officier Séraphin convainquirent le voleur de rendre la fiole à Sybile. Celui-ci les menât alors à sa cache, Aragasth et Stigand leurs armes sortit prêt à faire face à une embuscade de la bande de voleur. L'homme en question n'en était pas à son premier délit car Sybile dut prendre son temps pour retrouver la fiole parmi toutes celles que l'homme avait volé. Alors que l'officier Séraphin relâchait l'homme pour "sa bonne conduite" plutôt que de lui couper les mains, Aragasth découvrit que le groupe avait été suivit par l'humaine habillé en vert et l'obligeât à passer son chemin et à arrêter de les suivre.

    Les choses semblaient rentré dans l'ordre, la fiole avait été retrouvé, mais Stigand restait persuadé d'avoir découvert le reperd de toute une bande de voleur spécialiste dans les artefacts Norns. En parlant à Sybile, celle-ci ne lui demandât qu'une chose : une preuve tangible. Stig devait donc poursuivre ses recherches et, surtout, fouiller cette taverne. Elle lui parlât également d'une organisation appelé "Le Cloitre" même si Stigand ne comprit pas le rôle qu'elle pouvait avoir dans tout ça et lui dit que Sonjä était rentré blesser de la seconde épreuve du Clan du Loup. Cachant son inquiétude, Stigand ne lui demandât que si le jeune Haardrad avait réussi à triomphé de l'épreuve.

    Dès le lendemain de cette journée agitée, malgré son envie de retourner à Hoelbrak afin de s'enquérir de la santé de Sonjä, Stigand s'investit entièrement dans son enquête. Il avait trouvé les voleurs, il le savait ! Il allait prouver de quoi il était capable. Il continuât donc son enquête dans le Promontoire Divin, cherchant si des soupçons sur la Taverne d'Ossa existaient. Se rendant au Murmure de la Jeune Fille, il apprit que la troisième taverne du Promontoire avait récemment été victime d'une attaque, qu'elle avait été pillé et incendié par une Asura. La Taverne du Quartier d'Ossa devait certainement être derrière cela, une attaque de la concurrence ou pour financer un prochain vol d'artefact. Il croisât là un humain lui montrant peu de respect à l'inverse du respect qu'il pouvait montrer pour le Charr avec qui Lïn avait discuté la veille. Trouvant cela suspect, Stigand décidât de suivre l'humain qui se rendit directement à la Taverne d'Ossa ! Ainsi, l'humain devait être de la bande de voleur et devait savoir que Stigand était à deux doigts de faire monter au grand jour leurs agissements, ça devait être pour ça qu'il avait été si irrespectueux envers un Norn au contraire d'une presque sympathie envers un Charr, race haïs par les humains depuis des siècles.

    Stigand repartit donc a Murmure de la Jeune Fille afin d'y interroger les clients, peut être que le pillage de l'autre taverne n'était pas le seul acte criminel de ces derniers temps. Il tombât alors sur l'humaine Lïn avec qui il avait sympathisé plusieurs lunes auparavant. Celle-ci lui dit qu'elle avait grandit dans le Quartier d'Ossa. Elle parlât de l'omniprésence de la "vermine" au sein du Promontoire mais n'affirmât ni n'infirmât les soupçons de Stigand. Il terminât alors cette journée d'enquête en se rendant à l'Arche du Lion, peut-être qu'en sortant du Promontoire, les gens parleraient plus. Le tavernier lui parlât alors de "l'atmosphère particulière", bien que ne comprenant pas ce qu'il voulait dire par là, Stig en déduit que ça signifié "oui" il lui dit aussi que Le Cloitre était des contestataire du traité de paix, donc rien d'important par rapport à l'affaire des voleurs d'Ossa.

    C'en était fait ! Maintenant, pour Stigand, les preuves étaient toute là mais elles n'étaient pas "tangibles" comme Sybile demandait. Il fallait donc intervenir et entrer dans la taverne. En parlant avec Sybile, celle-ci lui proposât une diversion, elle mettrait le feu proche de la taverne afin que celle-ci se vide et laisse la possibilité à Stigand de la fouiller. L'autre solution était plus discrète, Freyja du Clan d Loup avait récemment prit un chambre à l'auberge, elle pourrait aider Stig à s'y infiltrer un soir. Ce fut cette dernière solution que Stigand choisi, il devait juste trouver Freyja qui utilisait un faux nom au Promontoire : Deirdre.

    C'est le lendemain que Stigand trouvât alors Freyja et où il lui parlât de ses soupçons. Celle-ci acceptât de l'aider et le soir venu ils sortirent sur le pont à l'arrière de la Taverne. Là, Freyja demandât alors à Stigand de lancer une flèche d'où une corde était rattachée sur le plus haut balcon. Elle jetât un sort sur la corde et lui dit que dès qu'il la verrait de l'autre coté, il devait grimper sur la corde et la rejoindre. L'enchantement devait l'empêcher de tomber. Bien que n'ayant que peu de confiance en cet enchantement, Stig suivit l'idée et grimpât sur la corde dès que Freyja se trouvât sur le balcon.

    Voilà. Il était entré. Freyja surveillant les couloirs et escaliers, Stigand avait tout le loisir de fouiller les chambres. Rôdeur, il avait l'habitude de la discrétion et s'infiltrât dans chacune des chambres sans bruit. Freyja lançât un sort sur les bottes de Stig afin qu'il soit parfaitement silencieux. Certaines chambres étaient vide mais dans la plus part se trouvait des membres de l'organisation de voleur, mais grâce à l'enchantement de Freyja, les fouilles furent parfaitement silencieux mais, malheureusement, infructueuse. Très vite toutes les chambres des étages furent toutes fouillées mais à part des armes et quelques papiers, Stigand ne trouvât aucun artefact. Ne perdant aucun espoir d'avoir découvert le reperd d'une bande de voleur, Stig se mit à fouiller la cave. Viandes, fruits, légumes, boisons et Golems de combats, c'était tout ce qu'il y avait. Malgré avoir fouillé et retourné chaque tonneau de la cave, renversant plus que de raison ce qui s'y trouvait, Stigand ne trouvât rien. Absolument rien.

    Perdant tout sens de la discrétion, Stigand retournait tout ce qu'il pouvait. Freyja alors fit entendre raison au Rôdeur. Il s'était trompé. Malgré toutes ces preuves, il avait tord. Ossa ne cachait pas de voleur, pas ici en tout cas. Et, s'il y avait bien des voleurs dans cette taverne, c'était ailleurs qu'ils cachaient leur butin.

    Stigand repartit donc, quittât le Promontoire en compagnie de Freyja. Il avait échoué, il avait tord. Il devait maintenant tout dire à Sybile, lui avoué qu'il avait eu tord. Ils repartirent donc en direction de Hoelbrak et du Pavillon du Loup. Freyja pour y retrouver les siens, Stigand pour retrouver les Haardrad et rendre compte de son échec.

    Il trouvât Sybile au chevet de Sonjä qui ignorait tout simplement la présence du Norn. La tête basse, il racontât tout aux soeurs Haardrad et partit. Il était faible et stupide... Il n'avait pas pu tenir une simple promesse envers Sonjä et il avait montré qu'il était loin d'être aussi malin qu'il le pensait. Honteux, il quittât Hoelbrak pour rejoindre ce reperd de chasse dans les Collines de Vitpeln. Il avait besoin de se retrouver un peu seul, dans la nature des Cimesfroides. Là, il est chez lui.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:11

    Dernier souffle…

    "Sybile !!!", criât Sonjä courant après sa soeur dans la Stigmate du Dragon, en Ascalon.

    Sonjä !!!, criait Stigand alors qu'il voyait Sonjä s'enfoncer dans cette région de danger et de mort. Derrière eux, les deux humains Lïn et Talnir essayaient de suivre le rythme imposé par le trio de Norn partit en chasse contre les créatures Stigmatisés, corrompu par la magie de Kalkatoric.

    Après son échec dans l'investigation à la Taverne d'Ossa en compagnie de Freyja du Clan du Loup, après les blessures de Anaelyn la Sylvari pendant l'expédition organisé par l'Humaine Lïn dans les marais du Lychcroft, après que son frère lui ait annoncé sa décision de prouver sa valeur en rejoignant les Veilleurs et après que l'Humain Lathiel est totalement perturbé ses visions des choses en ouvrant ses yeux par rapport à Sonjä Haardrad ; Stigand avait plus que besoin de se changer les idées avec une bonne chasse. Il avait besoin d'un défit qui lui permettrait de prouver sa valeur de combattant à Sonjä, d'une proie qui permettrait de prouver la valeur des fils d'Arnulf Bernulfson à toutes les Cimesfroides. Avide de gloire, Sybile Haardrad avait décidé de défier Stigand dès qu'il parlât de chasse. Mais il fallait une proie qui pourrait apporter la gloire à son chasseur et, pour celà, Stigand connaissait l'endroit idéal. En Ascalon, dans la Stigmate du Dragon se trouvait de nombreuses créatures corrompu par la magie du Dragon de Cristal. Ici, dans ces terres d'Amethyste, ils trouveraient une proie suffisamment grosse et dangereuse pour apporter la gloire à celui ou celle qui apporterait sa tête à la Grand Loge d'Hoelbrak.

    Alors qu'ils s'apprêtaient à partir, Stigand et Sybile croisèrent Sonjä encore convalescente. En lui même, le rôdeur savait que sa compatriote n'avait pour l'heure qu'une envie, sortir de ces murs et tendre son arc à nouveau pour planter une flèche mortelle dans une quelconque proie. Ainsi, il fit ce qu'il pouvait pour la convaincre de venir puis... Il voulait qu'elle soit là pour le voir glorieux chasseur tuant une dangereuse créature Stigmatisée. Il fallait qu'elle soit présente pour qu'il puisse lui prouver qu'il n'était pas un lâche. Celle-ci traversant une sombre période avec son frère et sa soeur, Stig voulait aussi profiter du premier campement pour les laisser seul et leur permettre de parler "entre soeur" afin que Sonjä puisse retrouver les liens qui la lie a sa soeur et que l'animosité entre ces deux Norns puisse en finir.

    Aussi difficile que ça pouvait être, c'est tous les trois qu'ils passèrent par le portail de Hoelbrak pour rejoindre l'Arche du Lion et le Promontoire Divin. Alors qu'ils allaient rejoindre Noirfaucon et commencer leur chasse, ils croisèrent Lïn et Talnir, deux humains qui avaient déjà combattu aux cotés de Stigand. En quelques paroles, Stig les mit au défit et les humains décidèrent de rejoindre les Norns dans cette chasse dans la Stigmate du Dragon. Trois Norns et deux humains. Il était alors amusant de voir la différente manière de penser de ces deux peuples. Les humains trouvaient qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour survivre dans la Stigmate alors que les Norns trouvaient qu'ils étaient presque trop nombreux. La chasse commençât alors.

    Sybile et Stigand, qui s'était mis au défit l'un de l'autre, étaient les premiers à la marche suivit par Sonjä qui se faisait discrète et les Humains qui oubliaient leur prudence pour se comporter comme des mini-Norn en fonçant sur les Stigmatisés. Les créatures étaient pourtant bien petite et trop faible pour trois Norns. Ne représentant aucun défit, les Norns commençaient à croire que cette chasse serait moins glorieuse que prévu.

    C'est alors qu'un cris perçat le ciel et qu'une ombre passât. Tous avaient alors le regard qui se perdait dans le sombre ciel de ces terres sans que Stigand ne comprit pourquoi. Puis, sans qu'il ne comprit quoi que ce soit, il vit Sybile courir en avant, celle-ci fut alors suivit par Sonjä criant son nom pour la retenir. Voyant La Furie partir, Stigand l'appelât à son tour et courut à sa poursuite. Il ne voyait alors que l'ombre de la plus jeune des Haardrad sur les terres déchues pendant qu'ils abattaient ses flèches vers les créatures Stigmatisées qui courrait à sa poursuite.


    "Sybile !!!", criait Sonjä à la poursuite de sa soeur.

    "Sonjä !!!", criait Stigand à sa poursuite. Elle était blessée et il la voyait courir dans ces terres inconnues, des créatures Stigmatisés apparaissant derrière elle. Flèche par flèche, Stigand abattait les poursuivants de la Norn la plus valeureuse et la plus têtue qu'il connaissait. Faisant fit du danger qui se trouvait derrière elle, elle courrait vers sa soeur qui courrait vers une immense créature aillé.

    Ils arrivèrent bientôt à la retrouver, sur le sommet d'un pic d'Améthyste, les sens à l'affut du moindre mouvement de sa proie. L'heure pourtant avait tourné et le besoin de repos se faisant sentir. A contre coeur, Sybile acceptât qu'ils campent en attendant les premières lueurs du jour pour continuer leur chasse. Le groupe rencontrât alors Hagën Sigvard, descendant du Fou, qui chassait dans ces terres. Stigand profitât alors de ce repos pour faire comme il avait prévu et obliger Sonjä à parler à sa soeur, puis il s'éloignât avec Hagën pendant que les deux Humains étaient également de leur coté.

    Le soleil était à peine levé quand Sybile appelât alors à continuer la chasse vers le Nord, où se trouvait probablement la créature aillé. Les chasseurs se mirent alors en route, traversèrent les ruines de l'ancien Royaume humaine d'Ascalon et se retrouvèrent, vers la mi-journée, devant leur proie.

    La créature d'Améthyste avait l'allure d'un véritable Dragon mais en plus petit que ce que les textes en décrivent. Néanmoins, de ce que Stigand pouvait en dire, elle avait la taille de trois tavernes si ce n'était plus. Peut être, en réalité, avait elle la taille de tout Noirfaucon. Sa force était impressionnante. Il semblait à Stigand que chaque flèche qu'il lançait été tout simplement repoussé par de simple mouvement des gigantesques ailes de la créature. Les Norns eurent bien du mal à essayer d'affronter ce Champion du Dragon de Cristal, rien que l'approcher était un véritable défit à la hauteur des plus grands héros du temps jadis. Lorsque la créature ouvrit la gueule pour cracher son terrible souffle, Sybile appelât les autres à faire demi-tour pour ne pas être touché par ce Souffle déchirant. Mais Stigand ne le fit pas. Il ne l'entendit pas. Quand bien même il l'aurait entendu qu'il se serait dit qu'il n'avait pas d'ordre à recevoir et encore moins devant cette immense proie. Il jetât son arc à terre pour prendre son épée et il fonçât en avant, dans un cris ultime qui se mêlât à celui du Champion, alors que tous allaient en arrière s'abritant derrière un rocher...
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:11

    … Premiers cris

    Stigand fonçât droit sur le Champion Draconique, lame en avant. Lorsque celle-ci se heurtât aux écailles cristallins de la créature, nul réaction ne se fit sentir, la bête n'avait rien dut sentir du coup que Stigand venait de lui lancer. Celle-ci pourtant, se mit à battre soudainement des ailles pour prendre son envole. Dans un geste qu'il ne comprit pas, Stigand s'agrippât alors à la Bête. Il sentit ses pieds quitter le sol, il sentait le vent fouetter son visage comme s'il était sur le sommet d'une montagne. Voilà que très vite, après deux ou trois battement, le Champion était haut dans le ciel, si haut que Stigand n'osait regarder en bas. Il s'agrippait toujours, essayant de monter sur la Créature. Combien de temps cela dura ? Ô si peu. Les ailles de la créature étaient immense et sans que le jeune Chasseur ne se doute de rien, voilà qu'il était déjà loin de là où avait débuté la bataille, loin de ses soeurs et compagnons qui venait tout juste de ne retrouver que son arc sur le champ de bataille.

    Les bras de Stigand vinrent alors à lui manquer, il n'arrivait pas à trouver une meilleur prise et il lâchât. Était-il vraiment si haut que ça ? La chute fut vertigineuse, il voyait le sol se rapprocher de plus en plus. C'était un lac. Se positionnant de manière verticale afin de ne pas se faire trop mal, il pénétrât dans le lac dans un bruit sourd. Malgré la hauteur de la chute, il ne sentit pas le sol sous ses pieds pourtant la remonté à la surface du lac lui semblât une éternité. Quel ne fut pas son effroi lorsqu'il sentit que des créatures sous-marines étaient à sa poursuite. Il nageât, aussi rapidement qu'il le pouvait, avec le reste de force qu'il avait encore. Ce fut à bout de souffle qu'il y arrivât et il continuât alors, aussi rapidement et désespérément qu'il le pouvait, à nager vers la rive la plus proche et si reposât un instant.

    Cet instant fut par contre trop court à ses yeux. Voilà qu'il se trouvait toujours dans la région Stigmatisé. Le regard plein d'effroi, il observait les poissons dont les écailles étaient d'améthyste, presque comme le Champion Aillé. Des cris se firent entendre derrière lui, voilà que d'autres créatures Stigmatisé approchaient vers lui, il devait fuir cette endroit, cette région, trouver un abri où se cacher. Il couru comme il le pouvait, soufflant et suant comme un Dolyak afin de sortir de ce chaos et du danger qui y résidait. Ce ne fut qu'après qu'il se rendit compte qu'il avait perdu son épée dans le lac, il était désarmé... et seul.

    La nuit allait bientôt tomber lorsqu'il sortit finalement de ces ombres. Il continuât sa course désespérée lorsqu'il décidât, éreinté, de se reposer sur les flans d'une colline. Le ventre vide, des larmes aux yeux, il s'endormit profondément, épuisé.

    Le réveil fut brutal et nocturne, voilà qu'il se faisait attaqué de toute part, il pouvait sentir les griffes de ses assaillants mais ne put voir de quoi il pouvait bien s'agir. Il se débattu faiblement, n'ayant pas récupérer ses forces et perdit très rapidement connaissance.

    Le réveil suivant ne fut pas plus agréable que le précédent et Stigand s'en souviendrait toute sa vie durant. Ce fut par le touché brutale et violent du fer chaud contre sa peau. Le réveil fut ainsi, par une odeur de cochon qui venait de sa propre chair, un cris de douleur comme il n'en avait jamais pousser un pour une douleur qu'il n'avait jamais connu jusqu'à présent. En face de lui, le visage et les traits de son bourreau furent inscrit à jamais dans sa mémoire. Il s'agissait d'un Charr au pelage noir et blanc, de longs crocs sortant de sa gueule, et des cornes immense de part en part de sa tête. Le Charr avait un oeil en coin et son visage était marqué par quelques cicatrices d'où un sourire sadique se laissé voir.

    Ce ne fut que le début. A plusieurs reprises et partout sur le corps nue de Stigand, le Charr usât de son fer pour toucher et, parfois même, pénétrer sa peau. La douleur était chaque fois plus aiguë, les cris chaque fois plus puissants. Bien rapidement, à ceci, se mêlèrent des larmes que Stig ne pouvait contenir tant il avait mal. La journée entière fut ainsi et se fut, tremblant et essayant de contenir de nombreux spasme, qu'il fut mis dans une cellule. La nuit ne fut d'aucun repos, entre les cris des autres prisonniers et les rires des gardiens Charr. Il arrivait également, lorsque le sommeil le gagnait et qu'il se sentait presque dormir, ces mêmes gardiens riait jetaient alors de l'eau bouillante pour l'empêcher de trouver le repos.

    Le lendemain à l'aube, il fut alors ramener devant le bourreau et attacher sur une table en fer venant tout juste d'être chauffé à blanc. Les douleurs partout sur le corps, Stigand hurlât de toutes ses forces et pleurât. Aucune question ne lui était posé, les Charrs ne voulaient même pas connaitre son nom. Ils ne l'insultaient pas non plus, il était là juste... pour les amuser ? Pour qu'ils s'entraient à l'utilisation du feu ? Lorsque le fer chaud de la table fut refroidit et presque encré dans la chair du jeune Norn, d'autres Charrs vinrent alors. Certains à visage découvert, d'autre avec de mystique capuche. Stig put alors parfaitement voir qu'il s'agissait bel et bien de la Légion des Flammes dont il était le prisonnier. Alors que son bourreau sortait une lame d'espadon rougie par le feu et l'approchât de l'estomac de Stigand, celui-ci sentit sa dernière heure arrivée. Il revit le visage de ses parents qu'il aimait tant, de son frère qu'il avait toujours vu comme un héros en devenir. Il revoyait les visages de ses amis qui, bien plus que des simple amis ou compagnons de chasse, étaient pour lui aussi proche de son propre frère de sang. Les enfants Haardrad, Gedelorn "Le Géant", Sybile "L'Alpha" et Sonjä "La Furie".

    La lame d'espadon pénétrât alors l'abdomen de Stigand qui, mue par la douleur, poussât un long cris silencieux, le visage déchiré par le mal. Alors qu'il sentit la vie le quitter petit à petit, voilà que les Charrs masquaient placèrent leurs griffes au dessus de lui et se mirent à réciter des incantations dans la langue ancienne et original des Charrs. La vie revenait en lui. Il comprit alors, à son plus grand désespoir, que ces bourreaux ne lui donneraient pas la permission de mourir. Ce fut, en effet, le cas, pendant des jours et des jours, par le fer chaud, le feu et la magie, il fut torturé, son corps meurtrit à jamais. Ses cris se faisait tantôt puissant et tantôt sourd, les rares fois où il trouvait la force de s'exprimer, il appelait non pas à l'aide mais demandait simplement à mourir. La douleur était atroce, il la ressentait sur sa peau et en lui. Chaque partie de son corps était douloureuse.

    Les jours et les nuits étaient interminable et n'était que douleur, souffrance et désespoir. Torture le jour, torture la nuit. Ce ne fut que presque une lune plus tard qu'il eut la possibilité de dormir réellement. La raison ? Il ne put la connaitre, ni la deviner, il n'en avait pas la force. Il plongea dans un sommeil lourd, trop court, et sans rêve. Parmi toutes les tortures, il n'eut l'occasion de dormir seulement qu'une ou deux fois. Pour des raisons qu'il ignorait, ce fut de l'Alpha de sa meute dont il rêvât. Ce ne fut, ni de son frère Arnval, ni de Sonjä, mais bel et bien Sybile. Il se remémorait des moments de son passé, des moments dans les Cimesfroides. Il essayait de se souvenir du touché froid et apaisant des vents du nord, de la caresse de la neige... Mais il n'y arrivait pas. Il ne s'en souvenait pas.

    Dans ses rêves, Sybile lui disait qu'il était mort. Pourtant, chaque fois qu'il revenait de cette "mort", il sentait bel et bien le feu, le fer et la magie. Était-ce ça le gout de la mort ? Les rêves étaient rare et lorsque Stigand se réveillait, s'était rarement avec un souvenir agréable de ces rêves. Ainsi, même ses propres rêves se mêlaient à la réalité, à la souffrance, à la douleur, aux tortures.

    Un jour, les Charrs changèrent leur méthode, ou leur entrainement. Stigand fut conduit, nue, faible, en sang mais en vie, sur un haut promontoire où il fut attaché solidement par les poignées pendant que son corps pendait dans le vide. Là, une Illusionniste utilisait toute sa magie pour faire souffrir l'esprit de Stigand alors que son corps était à l'agonie. Dans un dernier murmure, il poussât alors une prière désespéré à l'Esprit de la Panthère des Neiges et la torture, physique et maintenant psychologique, continuât.

    Rêvait-il ? Était-ce une illusion ? Était-ce vrai ? Lorsqu'il ouvrit les yeux il vit les visages de Sybile, d'Araghast, de Naeric, de Lïn et de Sonjä ainsi que d'autre qu'il ne connaissait pas. Ils lui dirent qu'ils étaient venus le sauver. Au loin, sur la mine, se faisait entendre des explosions et des hurlements de Charrs. Naeric enveloppât alors Stigand dans des couvertures qui, bien que douce, ne lui procurât aucune sensation, et le portât. Ils partirent tous, Stigand observait chaque visage, se demandant s'il était encore dans une illusion de la Chamane ou si cela était bel et bien vrai.

    Lorsqu'ils furent suffisamment loin de cette prison de la Légion des Flammes, ils annoncèrent à Stigand que c'était fini. Il était vivant et libre à présent. C'était fini... c'était fini ? Vraiment ? Et si c'était une autre illusion, une nouvelle attaque non plus part le corps ni par l'esprit mais par les sentiments ? Il voyait là des visages connus et inconnus, il se sentait perdu. Sans se poser plus de question, Stigand plongea dans un profond sommeil qui, pour la première fois depuis bien longtemps, fut clame et reposant.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:12

    Le Siège du Dôme de Svanir (1ère partie)

    Les douleurs dut aux nombreuses blessures s'était finalement arrêter grâce aux nombreux soins, tisanes et baumes de Sybile. La jeune Norn s'était montrer particulièrement appliquer pour soigner Stigand le mieux possible. Elle s'était sentit coupable de sa disparition mais il fit de son mieux pour lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute. Il ne l'avait pas entendu, n'avait pas voulut l'entendre. Il voulait montrer qu'il était plus fort. Il s'était de loin surestimait. C'était par sa propre faute, sa propre stupidité, que tout ça lui était arrivé. Ce n'était que les imbéciles imbécileséquences de ses actes.

    Les premières nuits furent difficiles, Stigand continuant à se méfier, cherchant chaque erreur qui pouvait se trouver dans ce qui, pour lui, avait toutes les chances de n'être qu'une illusion. Ce ne l'était pas. Il avait dut être prisonnier de la Légion de la Flammes pendant deux lunes et demi voir trois car c'était déjà le temps de l'Hivernel. Ses amis s'échangèrent de nombreux cadeaux comme le voulait cette tradition. Prit au dépourvut, il n'avait rien pour eux mais se promit de leur faire de magnifiques présents l'année qui suivrait.

    Naeric lui offrit une chope en bois sculpté où se dessinée toute une fresque aux motifs Norns, la poignée prenant la forme d'une panthère des neiges. Sybile lui offrit une boucle de ceinture en argent représentant une tête de panthère quand, par la suite, Sonjä lui offrit une ceinture de cuir ouvragé et incrusté d'argent. Plus tard, de ces deux cadeaux, Stigand n'en fit qu'un qu'il porte toujours à présent. L'Humaine Lïn lui offrit une grande cape sombre avec l'insigne des Dorheirmin, la famille de Lïn,en boucle à la gorge. Celle-ci raccroché à une épaulière droite représentant une tête de panthère en fer. Il eut également un collier, qu'il porte toujours à présent ainsi qu'une attache pour ses cheveux faite en fer et représentant à nouveau une tête de panthère. Araghast quand à lui offrit à Stigand un cadeau bien inattendu et hautement sacrée pour ce Chasseur, un arc d'un ouvrage ancien et merveilleux qu'il présentât comme ayant été baptisé "Vind". L'Humain Lyam, que Stigand ne connaissait pas, lui offrit une figurine faite mains représentant un faucon.

    La soirée se passât bien et Petyr, un guide Norn nés au même refuge de chasse que Stigand, lui offrit une gourde d'un breuvage que le Chasseur ne reconnut pas et ne but que petit à petit. La soirée fut animé par un jeu de bière sous la musique d'une humaine s'étant présenté sous le nom de Maywenn.

    Le temps de convalescence fut long et Stigand ne put qu'être admiratif de tout ce qu'avait accomplit et fait ses amis. Que ce soit dans la recherche des artefacts du Fou ou bien même dans diverses quêtes et des actions de guerre digne de récit. L'Humaine Lïn avait, après la Bataille des Marais de Lychcroft, crée une Alliance de guilde, de race et de combattants appelé tout bonnement "Alliance de Lychcroft". De tous les récits, Stigand se rendit alors compte de l'expérience qu'avait acquit ses amis. Il se sentait entouré de héros et de vétérans. Ce fut d'avantage le cas après que Sonjä lui ai raconté La Bataille de Jormabakke et son combat contre un Colosse Couvregvire dont elle sortit blessée. Des yeux de Stigand, Sonjä qui était déjà une grande combattante devenait un héros de guerre. Chaque fois qu'il la voyait, qu'il lui parlait, qu'il passait du temps avec, les mots de Lathiel lui revenaient à l'esprit et son désir de lui prouver sa valeur augmentait d'avantage encore.

    Pendant que ces amis inscrivaient leur légende dans l'Histoire, lui subissait la perversité de la Légion de la Flamme. Les soins et les Festibières permirent néanmoins à Stigand de se sentir mieux d'avantage chaque jour même s'il s'aidait d'un long bâton pour se déplacer. Honteux de ce qui lui était arrivé ces derniers mois, le jeune Norn voulut cacher la vérité à ses compatriotes et s'inventât des exploits qu'il n'eut jamais fait. Ce fut plusieurs jours plus tard qu'Argyhll du Clan du Loup lui fit remarquer que ce n'était que sa fierté qui avait été blessé et qu'il se devait de dire la vérité. Écoutant cette sagesse, Stigand commençât alors ce soir même à raconter la vérité sur ce qui lui était arrivé. Premier pas de l'acceptation d'avoir été si heurté dans sa fierté.

    Les jours se suivirent et Stigand retrouvât ses réflexes. Lorsqu'on lui dit que l'Alliance de Lychcroft allait préparer une nouvelle grande bataille, Stigand ne sut que répondre. Il simulât avoir toujours quelques maux. Bien qu'il avait là l'occasion de faire ce dont il avait toujours rêvé : être glorifié au court d'une bataille épique. Une peur s'insinuât en lui. La peur de chuter, la peur de mourir, la peur de ne pas savoir, de ne pas pouvoir. Il n'avait jamais réellement combattu. Quelques mort-vivants à Lychcroft, quelques créatures Stigmatisés en Ascalon... Là, il s'agissait de Fils de Svanir et de Couvregivres.

    La supercherie ne dura pas bien longtemps avant que Sybile se rendit compte que Stigand n'éprouvait plus de douleurs. Discutant avec elle, sa peur s'évanouit légèrement et il partit chercher dans ses affaires une vieille armure de cuirs ainsi que de vieilles armes arc, hache et dague ; afin d'aller s'entrainer. Plusieurs jours durant, en prévision de la bataille qui se préparaient, Stigand s'entrainer avec acharnement au terrain de la Porte du Seigneur des Neiges. Assez rapidement, trop pour lui, l'heure du rendez-vous était faite. Il se dirigea vers le Refuge du Croisement, fort de la Garde du Lion, où les combattants de l'Alliance venaient en renfort.

    Lorsque les premiers combattants furent, Lïn qui commandait cette armée de volontaire, décidât d'une première patrouille. Deux groupes furent fait, un au corps-à-corps et un second à distance. Stigand, armé de ses vieilles armes, arc, hache et dague, rejoint le second groupe. Ils allèrent tous ensemble aux Piques de Guivrecri, les archers repérèrent une position en hauteur et s'y mirent afin de permettre un soutient au groupe de guerrier qui s'engouffra entre les piques. Très vite, le premier combat éclatât contre des Norns Fils de Svanir et un Esprit de Pin Couvregivre. Les archers descendirent rejoindre l'autre groupe. Ils furent alors surpris par une contre-attaque des Svanirs, Stigand se trouvât nez-à-nez face à un Norn membre des Fils de Svanir l'attaquant de son épée. Celle-ci se planta sur le coté droit de Stigand qui, dans un réflexe, donnât un coup de sa hache qui se plantât dans le crâne du Norn. Mort, son adversaire tombât en le heurtant et chut à ses pieds.

    Blessé, Stigand tombât à genoux à terre pendant que les autres combattaient. Ce n'était pas tant le fait d'être blessé qui le paralysé mais le fait de voir, là, à ses pieds, à quelques mètres de lui, un Norn mort de sa propre main. Des volontaires qui passèrent prêt de la route furent alertés par les bruits des combats et vinrent en renfort, permettant de briser l'attaque Svanir. Les blessés furent rapatriés vers le fort et Stigand profitât de la magie guérisseuse de Baleog qui lui permit d'être rapidement en forme. Par la suite, il fallait installer le camp. N'ayant aucune connaissance particulière dans les manières de faire et de préparer la guerre, Stigand se portât simplement volontaire pour préparer le campement. Il profitât de ses connaissances des camps de chasses pour installer le camp des combattants de l'Alliance.

    Tout se fit assez rapidement, le nombre de guerrier d'expérience et d'autres vétérans étant au rendez-vous. Stigand fut impressionné par l'efficacité de tout ceci. Pourtant, lorsqu'il se retrouvât seul entre ses fourrures,il revoyait le visage de ce Norn. Fils de Svanir, oui. Mais Norn. Pour la première fois de sa vie, il venait de prendre une vie. De plus, la vie d'un Norn. Ils regardaient ses mains où le sang sec se voyait encore et, silencieusement, il ne put empêcher quelques larmes de couler silencieusement sur ses joues pendant qu'il priait les Esprits de la Nature afin d'accorder leur pardon à ces Norns qui furent trop fou et trop idiot pour se détourner d'eux.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:12

    Le Siège du Dôme de Svanir (2nd partie)

    La nuit fut courte pour Stigand. C'était la première foi qu'il dormait avec autant de personne autour de lui. Un sentiment de solitude qu'il gardait depuis longtemps se faisait à la foi plus léger et plus présent encore. Sous cette tente où sept autres combattants dormaient à ses cotés, dans l'obscurité de la nuit, il pouvait savoir très exactement où ils se trouvaient, à quelle distance de lui et s’amusait-il également à essayer de deviner la position qu'ils avaient pour dormir. Les ronflements se mêlaient entre eux pour un chaos sonores empêchant ce jeune Norn de réussir à fermer l'oeil correctement. Les tours de garde ayant été décidé la veille, il entendait régulièrement l'un des volontaires venir en réveiller un autre et prendre presque immédiatement sa place entre les fourrures.

    Le froid de la nuit pouvait se faire sentir d'avantage, un froid dont Stigand avait presque perdu l'habitude mais, comme il se plaisait à le penser, "il est plus facile de se réchauffer quand il fait froid que d'éteindre un feu qui brule sur soit". Ainsi se mettait-il en boule, dans la position du fœtus, sous plusieurs lourdes et chaudes fourrures de Dolyak.L'intérieur de la tente elle même réchauffé par la présence des combattants de l'Alliance. Si seulement il aurait put dormir... Lorsque les ronflements se faisaient plus calme, plus silencieux, c'était ses souvenirs qui l'assiégeaient. Le souvenir de ce Norn en armure couleur givre qui fonçât sur lui et qui tombât par sa faute. Le souvenir du sang ruisselant et, plus encore, se souvenait-il de ce râle à la fois sourd et sonore, ce soupire d'agonie, ce dernier souffle d'un être qui, quelques instant plus tôt, était encore vivant et qui maintenant se retrouvait mort.... Les ronflements revinrent sous la tente, chassant cette image pour faire naître l'agacement de ne pas pouvoir trouver le sommeil.

    Alors qu'il sentait qu'il allait enfin pouvoir fermer l’oeil, il fut secoué par l'un des volontaires qui venait le prévenir que son heure de garde commençaient. L'aube se levait alors sur les monts des Cimesfroides, aurore aux doigts roses s'étendant dans le ciel pour chasser l'obscurité de la nuit et laisser place à la lumière du jour. Stigand contemplait se spectacle avec une joie immense, touché par la beauté de ces montagnes, pas la beauté de ses montagnes. Que ce pays lui avait manqué toutes ces lunes durant... Son tour de garde commençait alors, activité d'un ennui mortel où le but était de tourner en rond sur le rempart en regardant le paysage. Curieux pourtant de la vie au fort, Stigand ne put s'empêcher de regarder en de nombreuses reprises à l'intérieur du fort plutôt qu'à l'extérieur. Sonjä s'était réveillé de bonne heure également, il la vu depuis son poste, quittant sa tente pour se rendre aux cuisines. Quelques minutes plus tard, il vit Sybile se lever à son tour et partir vers la tente médicale faisant appel à plusieurs personnages passant à sa porter afin de venir l'aider faire du rangement.

    Tour à tour, la vie au fort se réveillé avec la soleil. Certains combattants s'entrainaient entre eux, d'autres aidaient à diverses taches pendant que, d'autres encore profitaient de repos et riaient ensemble. Finalement, la vie dans un camp de guerre n'était pas si différente que celle dans une colonie de chasseur nomade, le coté militaire et sédentaire en plus. Lorsque sa garde fut achevée, Stigand put profiter d'un peu d'oeufs brouillés de Moa avec de large tranche de bacon, avant d'être appelé par Sybile afin de l'aider.

    Celle-ci avait convenu que garder tout le matériel médical au fort n'était pas une bonne idée et qu'ils allaient en déplacer les trois quatre jusqu'à la Colonie Starkhan qui se trouvait non loin. Alors que Sybile continuaient de chercher des volontaire pour l'aider à cette tache, Stigand observer celles des autres. Avec les ressources que le Clan Norn des Hurlevents avaient amenés avec eux, de nombreuses protections se montaient tandis qu'un groupe de combattants partaient dans les alentours du Refuge Doubléperon afin de chasser les troupes Svanir se trouvant sur cette unique route vers Hoelbrak et donc d'une importance capitale pour l'acheminement du ravitaillement.

    L'équipe fut prête, composait de Sybile, Stigand, une humaine étrange du nom de Shangrila et une petite Asura avec ses golems du nom de Mitzly. Le chargement du matériel sur le dolyak fut fait également et le convoi put se mettre en route. Les actions des éclaireurs et des guerriers se déroulaient dans tous les alentours, celles-ci devaient assurer une route calme et ce fut le cas. Le convoi put rejoindre ce qui allait devenir la Base Médicale pour les blessures graves et le matériel fut déchargé rapidement et le petit groupe reprit la direction du fort. C'est alors qu'il les vit. Un groupe de cinq guerriers Svanirs avec, à leurs cotés, trois chiens couvregivres. Ces derniers avaient aperçut les traves du convoi dans la neiges et les suivaient.

    Le conflit allait devenir inévitable et inégal quand l'humaine Shangrila créât un sort qui étonnât Stigand en affichant des clones d'elle même qui partirent créer une fausse piste. D'avantage qu'une escarmouche, il fallait à tout prix évité que les Svanirs apprennent où se situait la Base Médicale. Traversant une partie du lac gelé, ils changèrent de route et allèrent à l'assaut de quelques Guivres se trouvant là. C'est alors que Stigand dut décocher sa flèche. Troublé et stressé par tout ça, celle-ci tombât à ses pieds. Prenant une nouvelle flèche, il bandât son arc, pris une profonde inspiration, visa, bloquât son souffle et tira. La flèche fendit l'air dans un sifflement indistinct pour se planter dans la chair de l'un de ces Norns traîtres. Un silence se fit soudain auprès des Svanirs et l'un d'eux tombât alors dans un bruit sourd sur la glace. Malgré la distance, Stigand cru entendre le souffle d'agonie du guerrier, cet ultime adieu.

    C'en était fait ! Voilà que les chiens couvregivres courraient vers Shangrila qui envoyât ses clones d'elle-même au centre des Svanirs pendant que Sybile contenait leur avancée par une sorte de barrière magique. Stigand lançât alors plusieurs flèches mais son stresse l'avait regagné à nouveau et soit il loupé sa cible soit il ne faisait que de la blesser. Entendant les bruits du combat, Neironce Starkhan et son oncle rejoignirent le groupe et se lancèrent dans l'affrontement. Stigand qui profitait d'une possition en hauteur était à l'abri du corps-à-corps avec les Svanirs, mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Shangrila fut soudainement mise à terre, glissant sur la glace. Un Svanir levât son arme pour la frappé quand elle disparut à la vue de tous grâce à la magie de Mitzly.

    De son coté, Sybile recevait également l'assaut d'un guerrier tandis que les Starkhan étaient en proie avec quelques chiens couvregivre restant et mettaient à bas un Svanir. Stigand bandit son arc d'une flèche, visa et tira vers l'assaillant de Sybile, le blessant. Ceci permit alors à cette dernière d'utiliser sa magie pour bruler le Svanir alors qu'une nouvelle flèche de Stigand volait vers lui, vers cette torche-Norn encore vivante. Le combat se terminât finalement avec la mort du dernier chien couvregivre. Tandis que les combattants parlaient alors entre eux et que Sybile commençait à bruler les cadavres, Stigand se rendit vers le premier Svanir tombé. Ce guerrier Norn qui avait reçu l'unique flèche mortelle de cette escarmouche.

    Il s'agenouillât au coté du corps sans vit du Norn. Des yeux ouvert, vide de toute vie, observant le ciel au dessus de lui. Stigand arrachât sa flèche et observât longuement le cadavre de ce Fils de Svanir.


    "Quelle folie l'ami... quelle folie...", dit-il tout bas. "Est-ce là la gloire promise par le Dragon ? Si c'est cela, elle est bien triste alors...Que les Esprits te pardonnent ta folie et ta traitrise."

    Stigand se débarrassât alors du corps en le jetant vers une Guivre affamée. Ce Norn qu'il avait tué, ne méritait rien de plus. Il rejoignit Sybile et les autres en silence et ensemble ils reprirent le chemin du fort. Shangrila, venait de baptiser Stigand d'un nouveau surnom : "Mauvaise Flèche". Il ne pouvait contredire à ce surnom et en sourit en la surnommant à son tour "Mange-Cru" par rapport à l'absence de cuisson des repas de cette humaine aux dents ressemblant d'avantage a des crocs et aux yeux félins.

    Revenu au fort, Stigand restât en retrait. Il se sentait étranger parmi ces Gardes du Lion qui combattaient là depuis des semaines si ce n'était des années et tout ces vétérans qui riait et se racontaient leurs aventures du jour en mangeant ces brochettes de dolyak servit avec des patates que Sonjä avaient cocoté avec les cuisinés du fort. Stigand mangea sa portion en silence. Il ne comprenait pas comment des Norns pouvaient rire et être fier d'avoir tué d'autres Norns. Lui même en avait tué deux à présent et chacun était un souvenir dont il ne trouvait aucun honneur, aucune gloire. Discutant avec Sonjä puis avec un guerrier du nom de Baleog, il essayait de trouver les conseils de ces vétérans de nombreux combats. Comment faisaient-ils pour s'habituer à cela ?

    Deux jours, deux morts, deux Norns. Oui, des Fils de Svanir, des traitres envers les Esprits de la Nature et toute la Nation Norn... mais des Norns quand même. Ce soir là, Stigand allât en retrait du fort, il sera de garde à la Base Arrière de l'Alliance. Le fort fut attaqué ce soir là, mais Stigand ne put aller prêter mains forte aux combattants, paralysé par la peur. Il restât dans cette Base Arrière jusqu'au lendemain, cherchant le repos de l'âme et un sommeil qu'il ne trouvât que tardivement et peu de temps avant son tour de garde.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:12

    Le Siège du Dôme de Svanir (3ème partie)

    Ce fut un peu avant l'aube que Stigand se leva pour rejoindre le fort afin d'y effectuer son tour de garde. Celui-ci avait reçu une lourde attaque la nuit précédente. La porte nord était complètement détruite, la porte sud était très affaiblit et la muraille sud-est abimé. Voyant les dégâts, Stigand eut une boule au ventre et honte de ne pas avoir pu être là pour aider les défenses. Après son tour de garde, il se présentât donc où il le pouvait pour aider à la reconstruction et à la consolidation. Il partit d'abord couper du bois afin de pouvoir l'utiliser pour une des portes. La matinée était calme, peut-être trop, mais Stigand n'en fit peut d'importance, les matins était souvent calme dans les Cimesfroides, il en oubliait presque l'état de siège des lieux.

    La vie au fort suivait son court, chacun s'attelant à sa tache. Il était touchant, même pour Stigand, de voir ces combattants de toutes les races de la Tyrie, travailler ensemble mains dans la main malgré leur différence. Finalement, il dut bien le reconnaître, les Humains n'étaient peut-être pas une race si faible que ça. Plus proche de sa fin que du temps de son apogée, ça c'était certain, mais malgré ça et malgré le fait qu'ils vivaient derrière de hautes murailles ; ils n'étaient pas si faible que ça. Stigand se surpris même à voir de plus en plus d'Humains avec respect. Lui qui, quelques jours auparavant, craché encore au simple nom de "Promontoire Divin" et qui ne voyait aucune raison de voir les Humains comme autre chose que la race la plus faible, la plus dépravée et la plus débauchée de tout le monde connu. Finalement... oui, ils n'étaient pas tous comme ça.

    L'après-midi vint et Petyr allât trouver Stigand, voilà qu'une patrouille d'éclaireur se préparaient à reconnaitre les environs, et il était de la partie. Prenant ses affaires et son courage à deux mains, le jeune Chasseur suivit le Guide accompagné d'autres éclaireurs. Ils allèrent tout d'abord dans le champ enneigé d'Halvaunt où ils démasquèrent des éclaireurs Svanir. Chacun allèrent de leur coté et Stigand démasquât trois Svanir, deux qu'il tuât par ses flèches et un autre qui vint sur lui et dont il n'eut le choix que de tuer avec l'aide de sa hache. Sans un sourire ni une anse de fierté, il rejoignit les autres et leu patrouille continuât. Ils se rendirent dans les Steppes Glacées qui étaient bien calme puis allèrent du coté de la demeure Starkhan, servant de Base Médicale.

    Ils tombèrent alors sur une patrouille Svanir sortant du Gouffre Gelé. Sur cette escarmouche, Stigand ne tuât aucun de ces Norns traitres, un coup mal équilibré et le corps mort d'un Svanir tombant sur lui, le mirent à terre pendant la durée du combat. Par la suite la patrouille continuât, les Svanir étaient réellement partout, ils s'approchèrent du Dôme et purent y voir un aspect de ses défenses. De nombreuses patrouilles d'une quinzaine de Svanir, des balistes, et, au loin, une caravane de ravitaillement faisait route. Ni une ni deux, Petyr appelât le groupe a rentrer au fort en courant, il fallait prévenir du convoi et l'intercepter. Il fallait à tout prit éviter qu'il n'arrive à sa destination qui semblaient être le Gouffre Gelé.

    Une équipe d'intervention fut rapidement continuait, et les combattants suivirent les éclaireurs jusqu'à apercevoir leur cible. Archers en hauteur, les premières flèches partirent et les guerriers foncèrent sur les gardes du convoi. Certains Fils de Svanir passèrent tout de même cette ligne de combat et l'un d'entre eux arrivât face à Stigand. Laissant son arc pour prendre sa hache et sa dague, il fit comme il put pour parer les coups du Svanir. Il esquivât un coup, déstabilisât le guerrier avec sa hache, et se retrouvât derrière lui où il enfonçât alors sa dague dans la gorge du Norn qui expiât dans l'instant.

    La caravane explosât bientôt, emportant avec elle le ravitaillement Svanir. La mission était une réussite et maintenant des renforts Svanir arrivaient depuis le Dôme et le Gouffre. Les combattants rentrèrent au fort, heureux de leur victoire. Stigand lui, revoyait le vissage de ce sixième Norns qu'il venait de tué, sixième depuis le début de ce siège.

    Trois jours, six Norns. Tous rentrèrent au fort, profiter de repos et d'un repas chaud avant une nouvelle opération. Stigand s'isolât sur les murs nord, observant ce Dôme qui semblait à la foi si proche et si lointain. Ce Dôme de Svanir, l'objectif final à tout ceci. Mais combien de temps est-ce que tout ça allait durer encore ? Les faiblesses de la muraille sud-est avaient donné une idée à Stigand. Il avait proposé à ce servir de cette faiblesse pour attirer les Fils de Svanir dans un piège. Utilisant des explosifs qu'ils commenceraient à placer trente pieds avant le mur, d'autres explosifs sur le mur en question ainsi que d'autres encore sur dix pieds à l'intérieur même du fort. Dans l'esprit de Stigand, les Svanir attaqueraient forcement dans l'endroit le plus faible du fort afin de pouvoir y pénétrer rapidement. Il fallait juste piéger l'endroit et les laisser avancer. Une fois qu'ils seraient en bon nombres, avant, sur, et à l'intérieur, Stigand avait proposé de tout faire exploser. Une grande explosion de quarante pieds de long, suivit par une charge des guerriers de l'Alliance couvert par des tirs d'artillerie et d'archers, une charge en plein coeur de l'attaque ennemis. Une contre-attaque directe qui surprendrait les Fils de Svanir. Lorsqu'il en parlât autour de lui, seul Talnir semblât trouver l'idée intéressante. Sonjä, Sybile et Lïn, elles, refusèrent d'appliquer ce plan.

    Plus tard, l'Alliance eut le plaisir de recevoir de nouveau renfort. La Maison Humaine de Valyena et le Clan Norn du Loup. Bien qu'heureux de voir ces derniers car il les connaissait depuis bien longtemps, Stigand n'eut le temps de les saluer comme il le voulait ni d'expliquer à Ingvald, le frère d'Argyhll l'Alpha du Clan, la raison de sa présence parmi les vivants, lui qui avait prit la parole lors de la cérémonie mortuaire de Stigand.

    De nouvelles opérations furent donc lancé, Stigand accompagnât Sonjä, Enki l'Humain et Mitzly l'Asura, à la recherche du ravitaillement en vivres et boisons qui les attendaient à Hoelbrak. La route jusqu'au Refuge de Doubléperon fut calme et sans encombre mais il en fut autrement par la suite. Sur le pont de la rivière gelée, bien que l'oeil de Stigand ne vi rien, il en fut autrement par les détecteurs du Golem de Mitzly qui s'affolèrent. Alerte, le groupe se mit à chercher tout possible piège. Une butte de terre fut alors mise à l'évidence. Prudemment Stigand l'observât et aperçut alors un léger fil de cuivre qui sortait de la butte pour se rendre bien en amont de la rivière. Le pont était bel et bien piégé.

    Délicatement et malgré la pression exercé par son stresse, Stigand put dégager le piège pour en apercevoir le mécanisme. Avec l'aide d'Enki, il coupât le fil principal et le plaçât sous une pierre dans le but de faire croire que le piège était toujours actif à ceux qui tenait ce fil là où ils pouvaient bien se trouver. Ils laissèrent malheureusement la bombe à sa place et continuèrent leur chemin, toujours plus prudent en passant la forêt du Bosquet de Taiga et le Col du Hardi juste avant la Porte du Seigneur des Neiges.

    Arrivé à Hoelbrak, ils ne s'attardèrent pas plus de raison, prirent le ravitaillement repartirent. Le Golem de Mitzly portant trois caisses et un dolyak portant le reste. Prudemment et alerte, ils avancèrent, prêt à se défendre à la moindre attaque Svanir. C'est en arrivant du pont où ils firent une nouvelle halte afin de vérifier si le piège avait été réactivé. Ce qui était, en effet, le cas. Habitué des pièges depuis son enfance, Stigand trouvait bien là enfin son utilité dans ce conflit. Néanmoins, le piège en question avait été sécurisé. Un nouveau mécanisme avait été rajouté afin d'empêcher quiconque de remuer la terre autour sans craindre de faire exploser le pont, et lui même par la même occasion. Pourtant, Stigand le vit et le désamorçât. Il retrouvât alors bien rapidement le mécanisme originel qui avait rapidement refait mais sans plus. Pourtant, peut-être manquât-il de précision ou peut-être voulut-il faire trop vite. Quoi qu'il en fut, Stigand loupa sa désamorce et le piège s'enclenchât. Il n'eut que le temps de se détourner à peine avant l'explosion qui le projetât dans la rivière et d'où il reçut quelques pierres lui tombât autour de lui et sur lui.

    Inanimé, il fut ramener au Refuge du Croisement sur le dolyak puis transporté par la suite sur un civière qu'il avait fabriqué lui même un peu plus tôt dans la journée afin de transporter Shangrila qui s'était fait blessée. Il se retrouvât à la Base Médicale rapidement, deux cotes étaient cassé, il ne pourrait plus tirer à l'arc pendant quelques temps.

    A la Base Médicale, Stigand s'endormit profondément, revoyant cette scène dans son esprit. Pourquoi, après avoir désamorcé la bombe la première fois, l'avait-il laissé sur place ? Pourquoi ne l'avait-il pas retiré et garder avec lui ou jeter ? Il serait plus prudent la prochaine fois. Il n'aurait jamais pensé que les Svanir seraient si ingénieux et si acharnés. Oui, la prochaine fois, il serait plus prudent.
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    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:12

    Le Siège du Dôme de Svanir (4ème et dernière partie)

    La nuit avait été des plus reposantes et Stigand se réveillât avec le sourire. Sourire qui disparut bien vite dès qu'il se leva et que la douleur de ses côtes se réveillât à son tour. Grognon, il se leva et fit le tour du Pavillon des Starkham. La Base Médicale était déjà remplit que quelques blessés Stigand restât en ce pavillon profitant des soins que les équipes médicale pouvait lui fournir. La journée était ensoleillé et belle, on en oubliait presque que entre ces montagnes une guerre se jouait. Stigand restait là, observant au loin les Piques de Guivrecri. C'était le lieu où il avait tué son premier Svanir, son premier Norn. Observant ce décors qui se dessiné devant lui, il se souvenait du sang ruisselant de ce Norn sur sa hache, sur ses mains. Il revoyait son vissage, il réentendait ce souffle. Il ne l'avait pas voulut, il n'avait jamais voulut une telle chose. Pourtant, c'était lui ou eux.

    Plus tard dans la journée, Naeric vint à la Base Médicale et apportât à Stigand ce qui allait l'occuper de nombreuses heures par la suite. Il donnât au jeune chasseur tout un utilitaire à la taille du bois et le mit au défit de faire des figurines aussi belle que les siennes. La tache occupât Stigand jusqu'au soir où il profitât d'un convoi pour sortir un peu et se rendre au fort. Une grande expédition fut lancer, non loin de la Base Médicale, afin de stopper les Svanir qui avait été vu la veille. Stigand restait sur les murailles, à observer la nuit tomber. Il participât pour allumer les torches afin de permettre d'éclairer le fort pour cette sombre nuit. Au loin, les bruits d ela bataille résonnaient jusqu'à lui. Les ordres inaudibles, les cris des combattants, le choc des armes et des armures. La bataille faisait rage. Perdu dans ses pensées, il ne vit rien venir lorsque, depuis l'obscurité du ciel, une pluie de flèche descendit vers les remparts. Le fort était attaqué.

    Heureusement la bataille tournait à sa fin et les combattants de l'Alliance vinrent rapidement pour défendre le fort. Stigand lui, s'était assis, adossé au parapet, une flèche planté dans son épaule. La bataille vint jusqu'au lui, mais il ne pouvait plus bouger. Paralysé par le choc. Les Svanir furent repoussé et Stigand retournât alors vers la Base Médicale. Les cris et les hurlements de douleur de nombreux blessés faisaient écho dans le pavillon. Stigand revoyait des scènes anciennes se jouer devant ses yeux pendant que Sonjä le soignait. Ces cris, ces hurlements, l'odeur du sang, c'était comme lorsqu'il était en Ascalon, prisonnier de la Légion des Flammes.

    Sonjä partit rapidement aider d'autres blessés qui entraient toujours plus nombreux dans le pavillon, la bataille avait été rude. Stigand put clairement entendre le cri de douleur extrême d'un Garde du Lion a que l'on amputé d'une jambe, il reconnut le bruit sourd d'une nuque qui craquait, son signifiant l'incapacité des guérisseurs à soigner des blessures trop graves. Cette soirée fut longue et la nuit bruyante. Les souvenirs de Stigand revenant à lui perpétuellement apportant son lot de sueur froide et de frisson à chaque crépitement du feu dans l'âtre. Pleurs, gémissement, hurlement, il n'en avait que trop entendu, beaucoup trop.

    N'en pouvant plus, Stigand profitât du premier convoi le lendemain matin pour retourner au fort. Il devait rester loin de ces agonies. L'agitation régnait au fort, comme toujours, tout le monde s'attelant à une tache particulière. Souhaitant participer également, Stigand décidât d'accompagner un groupe qui devait placer des mortiers sur le champ de bataille désigné du soir. La tache ce fit sans plus d'ennuis si ce ne fut l'intervention de quelques chiens couvregivres qui se trouvaient non loin. La tache fut rude pour Stigand qui forçait sur ses côtes pour aider du mieux qu'il pouvait. Une fois fait, il retournât au fort et y restât pour la soirée pendant que le combat avait lieu au loin.

    Le levé de la soleil fut à nouveau majestueux le lendemain. Il était si difficile de savoir, dans la quiétude d'un matin d'hiver, qu'une guerre était en court, qu'une grande bataille se jouait à cet endroit à chaque instant. Stigand ne pouvait pas faire grand chose pourtant il restait là, à patrouiller sur les murs, son arc dans son dos, ses flèches dans leur carquois, même si l'utilisation lui serait douloureuse, il était hors de question pour lui de rester hors combat. Nombreux étaient les blessés de la veille, Lïn "La Commandante", elle même faisait partit du lot ainsi que Petyr "Le Guide" et tant d'autres. Même si sa place était là-bas, Stigand refusait d'y aller, il voulait rester, il voulait aider, être utile.

    La journée fut calme pendant laquelle les chefs des différents Clans Norns et Familles Humaines qui formait cette Alliance de Lychcroft, pensaient à une attaque décisive sur le Dôme de Svanir. Pendant que ceux-ci parlaient stratégie, Stigand faisait changé ses bandages et vérifié l'état de ses blessures par un guérisseur humain du nom de Nennius qui lui recommandât de rester loin des combat, ce que Stigand acceptât bien qu'à contre-coeur.

    Il assistât ainsi, impuissant, au départ des nombreux combattants qui allaient attaquer les Svanir sur ce Dôme qui narguait le Fort du Croisement depuis trop longtemps, qui les narguait depuis trop longtemps. Souhaitant tout de même participer à l'effort de guerre comme il pouvait, il aidât Talnir a l'installation et au tir de mortier en direction des fortification adverses. Pour des raisons qu'il ne comprit pas, plusieurs des mortiers ne fonctionnait pas, comme si quelqu'un avait fait en sorte qu'ils ne puissent plus fonctionner. C'est alors qu'un spectacle que Stigand trouvât des plus horrible se produisit, voilà que nombre des combattants de l'Alliance faisait demi-tour, revenant au fort et que celui-ci se faisait attaqué par des Svanir enrageaient.

    Sortant son arc avec douleur, Stigand encochât une première flèche, bandit son arc dans un soupire de douleur et tira vers les Svanir. Il continuât trois fois de suite jusqu'au moment où des échelles se faisaient voir sur le mur. Non loin de lui, voilà qu'un Svanir était grimpé et attaqué une humaine combattante. Rangeant son arc pour prendre sa hache et sa dague, il allât à son secours. Il frappa, encore et encore, pour sauver la petite humaine. Tantôt frappât-il si fort de sa hache que al tête du Svanir se décrochât de son cors et volât dans les airs sous le regard choqué de Stigand.

    Il ne put bien longtemps s'en remettre qu'il entendit les combattants appeler, les Svanir étaient sur la porte Nord et l'assiégé à renfort d'un bélier de givre. Il allât de suite aider ses compagnons, rejoignant alors des rangs mixtes qu'Arghyll du Clan du Loup semblait mener. Pourtant là il n'y avait pas que des membres de son Clan mais des Norns de tous Clans et des humains de différentes Maisons qui se battaient alors côte-à-côte malgré les différences et les désaccords contre un ennemi commun. Stigand qui reconnaissait Arghyll comme un Alpha digne écoutât ses instructions et prit son arc dès que le Rik du Clan du Loup le demandât. Il bandit son arc et tira sa flèche dès que la porte fut ouverte par les forces Svanir.

    Le fort était assiégé. De toute part, les Svanir arrivaient en force, le Dôme semblait s'être vidé, mais il fallait qu'ils fassent face à de nombreux combattants acharnés. Stigand était fier d'être parmi tous ces vétérans. Stigand lâchât dans des cris de douleurs un total de trois flèches dont il ne sut la réussite ou l'échec tant l'action était urgente. Ses yeux en larme, ses côtes lui faisant endurer cette douleur aiguë, il combattait du mieux qu'il pouvait. Très vite, il laissât son arc pour prendre hache et dague et aller au corps-à-corps contre les Svanir. Il se battit comme jamais il ne crut pouvoir se battre un jour, assenant un maximum de coup sans pour autant faire attention à ses cibles. Pour lui, la priorité était de survivre à cela. Survivre à cette attaque. Survivre à ces Norns qui n'auraient aucune pitié à le tuer, qui semblaient d'ailleurs ne vouloir que ça. Tuer et détruire le Refuge du Croisement. Tuer et détruire les combattants de l'Alliance. Tuer et détruire la Garde du Lion. Tout ça, au nom du Dragon, tout ça au nom de Jormag.

    Aux douleurs causées par ses cotes vinrent bientôt s'ajouter les douleurs causées par les lames des Svanir pénétrant al peau de Stigand. Mais il se relevât. Il connaissait cette douleur, la douleur du fer dans la chair. Il l'avait déjà vécu, il l'avait déjà affronté, il le ferait encore. Un genou à terre ne suffit pas et il continuât à se battre encore et encore tant qu'il lui restait des forces pour el faire. Il le savait. Cette fois, ce combat, cette attaque. Cette fois c'était la fin. Il allait bientôt mourir que pouvait-il faire ? Il n'était qu'un Chasseur donnant des coups à l'arraché de sa hache et de sa dague, il ne faisait même pas attention s'il arrivait à en blesser un, s'il arrivait à en tuer un. L'important à ce moment était lui, c'était sa survie.

    Les blessures furent bientôt trop importantes et il lâchât ses armes pour tomber à terre au moment où les combattants de l'Alliance reprenaient l'avantage. Ils avaient survécu à cette attaque, ils avaient gagné. Mais à quel prix ? Dans le fort, entre les corps des morts, les plaintes des blessés se faisaient entendre. Clan du Loup, Hurlevent, Vassharans, Valyena et bien d'autres. Tous combattants de l'Alliance de Lychcroft. Dans le sang qui recouvrait le fort à présent, tous y étaient. L'équipe médicale de Sybile prit en charge tous les blessés avec une efficacité redoutable. Le docteur Owen et l'Écuyer Nennius s'occupèrent de Stigand dont les blessures le mettaient hors-combat jusqu'à la fin de cette bataille. Il aperçut faiblement la silhouette d'Abiagael du Clan du Loup. Combien de ces amis et allier avaient put être blessé à cette bataille ?

    Après de nombreuses heures, les guérisseurs finirent leur travail et les blessés furent déplacés jusqu'à la Base Médicale qui comptait à présent plus de monde que le fort. Épuisée et à bout, Stigand sombrât dans le sommeil. Il ne sortit plus de ce Pavillon après cela, mettant déjà du temps à pouvoir se lever à nouveau. Les guérisseurs venaient régulièrement changer les bandages des patients, Ersande, Owen, Nennius, Sybile et Greghory le Prêtre vinrent à intervalle régulière s'occuper des nombreux patients qu'ils avaient. Outre Stigand, il y avait Petyr "Le Guide", Shangrilla "Mange Cru" et tant d'autres. Il fut de notoriété publique, assez rapidement qu'il fallait commencer les convois vers Hoelbrak pour dégager les blessés les plus graves de cette zone de guerre.

    Ce fut à contre coeur et avec l'un des derniers convois que Stigand acceptât. Il retournât à Hoelbrak avec Lyam, Sonjä, Araghast et bien d'autre, le soir même où eux lieux au Dôme de Svanir l'ultime bataille de tout ce siège. Il partit avec l'amertume de ne pas avoir put aider d'avantage mais aussi avec la fierté d'avoir participé à cette grande aventure. Il avait combattu auprès d'amis et d'inconnues. Il avait dut tuer des Norns, des Svanir, pour vivre. Il avait perdu le compte après les six premiers dont les vissages et les morts allaient hanter ses souvenirs encore longtemps. Pourtant, à présent, après la dernière bataille qu'il avait vécue, il s'en voulait presque de ne pas en avoir tué plus. Ces Svanirs ne valaient pas mieux que la Légion de la Flamme. A présent, il n'hésiterait plus à les tuer, il ne devait plus hésiter.

    La soirée et cette expérience s'acheva par le choc d'une nouvelle qui le troublât au plus haut point. Il ne restât pas longtemps à Hoelbrak et allât se reposer et prendre le temps pour réfléchir aux Sources Chaudes avant de profiter d'une bonne nuit de sommeil  au Refuge de Doubléperon. Le lendemain il prendrait la direction de l'endroit où son Clan de chasseur nomade avait installé leur Colonie le temps de la trêve hivernal. Il profiterait des siens, de ses parents et amis. Il avait besoin de retrouver ses racines avant de partir à nouveau sur les routes avec ses compagnons. Ce qu'il  avait dut faire, ce qu'il avait apprit. Il ressortait de cette longue semaine en remettant en cause de nombreuses choses auquel il croyait. Que ce soit vers lui-même, vers les autres, Stigand sentait avoir perdu ses reperds. Tout avait changé pendant qu'il était prisonnier de la Légion de la Flamme, il n'avait jamais pensé que ça pouvait être à ce point là.

    Des leçons qu'il retiendrait, il en était certain.
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    [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson Empty Re: [GW2] Stigand "Stig" Arnulfson

    Message par Bobcat Lun 3 Mar - 14:14

    Attaque Directe

    Stigand était retourné, avec ses amis et alliés, à la Colonie où était installé leur Clan pour la trêve hivernale de la chasse. Ils avaient fait ensemble la cérémonie funéraire de l'un de ces chasseurs tombait au Dôme puis profiter d'un temps de repos plus que mérité. Stigand restait relativement à l'écart du reste du groupe, préférant se promener dans le bois proche ou marcher aux bords du lac. Il profitait également pour passer du temps avec ses parents, leur racontant toute ces dernières aventures. Ils ne posèrent que peu de question sur ce qui s'était passé avec la Légion de la Flamme mais d'avantage sur toutes les autres aventures vécues.

    Le temps passât où Stigand digérait tant bien que mal les dernières nouvelles. Bientôt le besoin de voyager, l'appel de la route se fit sentir à nouveau chez les membres de ce petit groupe et plusieurs d'entre eux, dont Stigand, partirent aider Araghast


    [Là encore un nouveau récit inachevé, cette fois dut à l'abandon pur et simple du RP sur GW2.]

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