La Bataille de la Porte de Kryte, saison du Scion 1039 AE
Les combats avaient fait rage toute la journée durant. La guilde de l'Ordre Protecteur d'Ascalon avait réussit à repousser son ennemi depuis la Colline d'Ascalon en deux mois de bataille acharnée. La retraite et la défaite de la guilde Pro Krytianni Fortis s'était faite sur tout le territoires des Cimefroides du Nord. Les guildes Naines, trop occupé à combattre dans le sud n'étaient, heureusement pas intervenu. En ce jour, les Ascaloniens étaient aux portes de Kryte, à une journée de l'Arche du Lion. La victoire était proche, mais la défaite également. Dans sa tente de commandement, le Maître de Guilde, Hector Frankris, et ses officiers élaboraient la stratégies de la prochaine bataille.
"Nous n'avons plus le choix dorénavant, mes amis. Demain sera une longue et sanglante journée mais nous devons vaincre. Ces damnés Krytiens, Balthazar les maudisses, nous ont insulté en pensant pouvoir envahir Ascalon. Nous devons réagir et nous venger, cela se fait aujourd'hui même. Nos éclaireurs du 3ème corps ont signalé l'arrivé de renfort à travers les guildes du Plateau Nebo. Ainsi, l'Arche du Lion devrait d'ici deux jours être hautement renforcer. Notre objectif est simpliste. Nous prenons l'Arche, nous pillions ses richesses, mettant le déshonneur sur la Kryte entière en on revient chez nous plein de gloire."
"Si nous survivons...", exprimât l'Officier Fornäar.
"COMMENT ! De quel droit vous permettez vous de interrompre et de mettre le doute sur mon plan, officier ?", réagit à son tour le Maître de Guilde.
"Maître... ces renseignements, vous l'avez dit, vienne de mon corps d'éclaireur. Hors, ces mêmes éclaireurs m'ont prévenu que l'ennemi ne prenait nulle pause dans sa marche. Ils seront là probablement demain. Nous devons attaquer la ville ce soir."
"C'est stupide ! Oubliez ça, ils arriveraient épuisés pour le combat et nos guerriers n'en feraient qu'une bouchée. Pour l'heure, ce sont, justement, nos guerriers qui sont épuisés. Attaquer ce soir, serait signer notre arrêt de mort. Non, non et non. Nous attaquerons demain à l'aube. Que les hommes se reposent ce soir. Et, histoire de briser le moral ennemis employez les machines de sièges à pilonner leur position toute la nuit. Demain nous nous battrons et nous aurons la victoire, par Balthazar !"
La réunion prit fin là et le Maître de Guilde congédiât alors ses officiers. Côte à côte, l'Officier Fornäar et l'Officier Edeneïde sortirent de la tente pour se rendre parmi leurs hommes tout en discutant des derniers évènements.
"Je déteste les guerriers, ils se pensent comme étant les plus importants, les plus forts, les plus intelligents. Pour eux il faut foncer dans le tas, sans réfléchir, la mort au champ d'honneur étant source de gloire éternelle. Quelque part, il me font pitié.", commençât à dire l'Officier Fornäar.
"Tu es dure là, mon ami. Ce sont certes des brutes épaisses, mais ils ont leur utilité.", répondit l'Officier Edeneide.
"Celle d'envoyer les hommes à la boucherie ? Voyons, Edeneïde, tu sais très bien qu'ils n'ont que faire de nous."
"Oh oui, ne t'inquiète pas là dessus. Je te rappel que je commande le 7ème Corps. Devine qui sont au dessus de nous ?"
"Bah... le 6ème Corps. Je vois pas trop où tu veux en venir là ?"
"Mon ami... il n'y a pas de 6ème Corps, nous, Envouteurs, sommes séparé du reste de la Guilde. C'est comme si nous n'en fessions pas partit."
"Oh... pardon... enfin... tu vois, ils s'en fichent du nombre de mort. Et demain, il y en aura plus qu'on ne pourrait le craindre."
"Ne nous prenons pas la tête avec ceci, que Lyssa accompagnent tes rêves mon ami, on se voit demain sur el champ de bataille."
La nuit passât. Terrible et froide nuit. Dans l'insupportable et insoutenable solitude des hommes partant au combat. Calme. Froide. Sans vie. Quelques vigies par ci par là étaient posé afin de surveiller qu'aucune attaque surprise ne surprennent le camp. Mais dans l'autre camp les choses étaient différentes. La nuit n'était ni calme ni froide. Par ci par là on ne voyaient non pas des vigies mais des boulets enflammé tombé avec fracas sur le sol. Alors que les Ascaloniens se reposaient, les Krytiens subissaient une pluie de projectile ennemis qui tenait en éveil la moindre âme. Pourtant, au dessus des murs de l'Arche du Lion, le Maître de Guilde Vic-Norba observait calmement la situation. Bien que ces hommes étaient affolés, lui restait impassible. Il observait l'obscurité du campement Ascalonien. Cette guilde de l'Ordre Protecteur avait fait honneur à sa patrie. Ils s'étaient défendu avec ardeur, avaient repousser les Krytiens jusqu'à leur propre frontière. Et aujourd'hui, il commençait le siège. Mais Vic-Norba le savait, les deux guildes avaient énormément perdu pendant la bataille puis la déroute. Ce jourd'hui également, la bataille fut terrible et les morts nombreux. Demain, oui demain, Ascalon perdrait l'une de ses plus puissantes guildes.
Lorsque l'aube aux doigts de roses s'élevât dans les cieux, repoussant l'obscurité de la nuit. Les hommes de l'Ordre Protecteur d'Ascalon étaient prêt. En rang de bataille, ils étaient paré. De l'autre coté, les Krytiens avaient du mal à rester debout, la nuit avait été longue. Sous les cris de "Pour Ascalon !" et "Ascalonis Protectae !", l'Ordre Protecteur chargeât. Les guerriers, ayant montré leur suprématie pendant les deux derniers mois, n'avaient même pas attendu que les Elementalistes commencent leur traditionnel bal de boule de feu, que déjà ils partaient en droite ligne vers la Porte de Kryte. La bataille fut sans aucune coordination. Les Archers visaient sans savoir si c'était un des leur ou non, les mages ne pouvaient utiliser un sorte sans risquer de blesser des hommes de leur propre camp. Les coups de l'acier des armes sur le fer des armures emplissaient toute la vallée. Les cris des blessés, les soupirs des morts, les hurlements acharnées d'un homme ayant perdu son bras et cherchant à continuer le combat avec son seul bouclier. La folie la plus pure et la plus expressive dans un bain de sang emplit d'une violence acharnée. Très vite, les unités à distance durent se battre en mêlé à leur tour. Archers et mages utilisaient maladroitement les armes tombaient à terre, les leur n'ayant que peu d'utilité si proche de l'adversaire. D'aucuns diront que le Panthéon des Héros fut remplit de fou en ce jour. Au camp Ascalonien, un jeune héraut dont l'histoire oubliera le nom se rendant compte de la démence de la situation cherchât à sonner du cor afin d'appeler à la retraite au moment où une épée le vient à la transpercer de part en part. "Personne ne bat en retraite sous mon commandement.", dit la voix du Maître de Guilde Frankris au moment où le héraut expiré. "Cette bataille ne peut être perdu, c'est impossible, elle ne le doit pas." Était-ce un geste ultime de désespoir ou le plan d'un homme ayant perdu la raison ? Quoi qu'il en soit, le Maître de Guilde appelât le terrible 4ème Corps, connu comme étant le moins scrupuleux et le plus indignes. Ce Corps était composé entièrement de Nécormans adepte de ce que l'on nommait "le réveil interdit". Parmi les guerriers, les morts avaient le droit de finir l'éternité dans un paradis où se trouvait femmes et bonnes bières, pas à ça. Cumulant leurs énergies, les Nécromans ordonnèrent aux morts de se relever, de reprendre une vie de servitude et de souffrance parmi leurs griffes.
Le cours de la bataille changea alors. Krytiens et Ascaloniens étaient sous le choc. Un tel comportement était sans honneur. Les Morts se mirent à foncer sur les Vivants avec le même fanatisme cynique dont les Nécromans les utilisaient. Les Krytiens battirent en retraite, la victoire était proche. Le nombre des Morts étant deux foi plus nombreux que celui des Vivants des deux camps réuni, cette bataille était géré par les Nécromans. Couvert de sang, l'Officier Fornäar n'y croyaient pas ses yeux. Il savait que son Maître de Guilde était un homme acharné mais il ne pensait pas qu'il serait capable ainsi de souiller les corps des morts, même de ses propres hommes. Pourtant, c'était le cas. Bientôt tous les Krytiens furent à l'abri dans l'Arche du Lion, les Portes de Kryte étaient sous dominante Ascalonienne. Quoi que, si on le lui demandait, le Maître de Guilde Frankris répondait avec fierté : "Cette terre appartient à l'Ordre Protecteur d'Ascalon, la plus puissante guilde Ascalonienne à ce jour." Se fierté, hélas, fut de courte durée.
Le soleil venait d'atteindre son zénith et régné en maître absolu sur le ciel, lorsqu'un cor Krytien se fit entendre de l'autre coté des positions Ascalonienne, vers la Pente des Brigands. Dans le même moment, des cris de joies se firent entendre depuis l'Arche du Lion. Les renforts qui devaient arrivé le lendemain étaient déjà là. Convaincu de la suprématie de sa guilde, la Maître fut très clair dans son semblant de plan : "Les Nécromans, avec vos créatures vous vous occupez de l'Arche du Lion. Ne laissez aucun survivant, prenez tous les morts. Les autres, on part affronter ceux qui ont le culot de nous attaquer par derrière. Balthazar puni les pour cette mesquine attaque !"
Les combats se firent plus violent que durant la matinée. Les Krytiens de l'Arche du Lion eurent de nombreuses difficulté à contrer l'assaut des morts-vivants mais leurs archers permirent d'affaiblir suffisamment les Nécromans pour permettre aux guerriers de foncer afin d'achever ces meneurs des morts. De l'autre coté du front, les Ascaloniens étaient bloqué dans leur progression par l'action des Envouteurs Krytiens qui les forçaient a rester sur leur position. Lorsque les Envouteurs de l'Arche du Lion sortirent pour faire de même, l'Officier Fornäar comprit. "FUYEZ !!! FUYEZ !!!", criât il a ses hommes qui n'hésitèrent pas un instant. Fou de rage en entendant ces cris, la Maître de Guilde partit pour tuer son Officier et lorsque ce dernier fut à terre, l'Officier Edenide fit écho au cris de son ami : "Que toutes les divisions retournent à Ascalon, retournez chez vous ! RETRAITE ! RETRAITE ! A ASCALON ! RETRAITE !", eut il le temps de dire avant d'expirer à son tour. Néanmoins, contrairement à son ami, ce ne fut pas l'épée du Maître de Guilde qui fut la cause de son décès mais un météore tombant sur son crâne. Pendant l'espace d'une très longue seconde, le silence s'installât parmi les Ascaloniens. Nombreux avaient vu cette boule de feu tomber sur cet Officier. Pourtant, ce réflexe humain fit que plutôt de se demander "Que faire ?", ils se demandèrent "Que c'est il passé ?". Ce fut là l'instant, la seconde, l'hésitation de trop. Aussitôt ce ne fut pas une mais des pluies de météores s'abattirent sur l'Ordre Protecteur. Ils étaient un petit nombre a avoir déjà prit la fuite, ce fut là l'ensemble des troupes qui partaient dans tous les sens. Hélas, trois fois hélas, les Krytiens avaient prit leur position pendant l'action des Envouteurs et nombreux furent les victimes de cette fuite. Perdre une division, c'est une défaite ; perdre un Maître de Guilde et la presque totalité de ses Officiers... c'était un massacre. Voilà que l'Ordre Protecteur d'Ascalon venait d'être massacrer par l'alliance de trois guildes Krytiennes en ce jour de la saison du Scion, 1039 AE.
Les combats avaient fait rage toute la journée durant. La guilde de l'Ordre Protecteur d'Ascalon avait réussit à repousser son ennemi depuis la Colline d'Ascalon en deux mois de bataille acharnée. La retraite et la défaite de la guilde Pro Krytianni Fortis s'était faite sur tout le territoires des Cimefroides du Nord. Les guildes Naines, trop occupé à combattre dans le sud n'étaient, heureusement pas intervenu. En ce jour, les Ascaloniens étaient aux portes de Kryte, à une journée de l'Arche du Lion. La victoire était proche, mais la défaite également. Dans sa tente de commandement, le Maître de Guilde, Hector Frankris, et ses officiers élaboraient la stratégies de la prochaine bataille.
"Nous n'avons plus le choix dorénavant, mes amis. Demain sera une longue et sanglante journée mais nous devons vaincre. Ces damnés Krytiens, Balthazar les maudisses, nous ont insulté en pensant pouvoir envahir Ascalon. Nous devons réagir et nous venger, cela se fait aujourd'hui même. Nos éclaireurs du 3ème corps ont signalé l'arrivé de renfort à travers les guildes du Plateau Nebo. Ainsi, l'Arche du Lion devrait d'ici deux jours être hautement renforcer. Notre objectif est simpliste. Nous prenons l'Arche, nous pillions ses richesses, mettant le déshonneur sur la Kryte entière en on revient chez nous plein de gloire."
"Si nous survivons...", exprimât l'Officier Fornäar.
"COMMENT ! De quel droit vous permettez vous de interrompre et de mettre le doute sur mon plan, officier ?", réagit à son tour le Maître de Guilde.
"Maître... ces renseignements, vous l'avez dit, vienne de mon corps d'éclaireur. Hors, ces mêmes éclaireurs m'ont prévenu que l'ennemi ne prenait nulle pause dans sa marche. Ils seront là probablement demain. Nous devons attaquer la ville ce soir."
"C'est stupide ! Oubliez ça, ils arriveraient épuisés pour le combat et nos guerriers n'en feraient qu'une bouchée. Pour l'heure, ce sont, justement, nos guerriers qui sont épuisés. Attaquer ce soir, serait signer notre arrêt de mort. Non, non et non. Nous attaquerons demain à l'aube. Que les hommes se reposent ce soir. Et, histoire de briser le moral ennemis employez les machines de sièges à pilonner leur position toute la nuit. Demain nous nous battrons et nous aurons la victoire, par Balthazar !"
La réunion prit fin là et le Maître de Guilde congédiât alors ses officiers. Côte à côte, l'Officier Fornäar et l'Officier Edeneïde sortirent de la tente pour se rendre parmi leurs hommes tout en discutant des derniers évènements.
"Je déteste les guerriers, ils se pensent comme étant les plus importants, les plus forts, les plus intelligents. Pour eux il faut foncer dans le tas, sans réfléchir, la mort au champ d'honneur étant source de gloire éternelle. Quelque part, il me font pitié.", commençât à dire l'Officier Fornäar.
"Tu es dure là, mon ami. Ce sont certes des brutes épaisses, mais ils ont leur utilité.", répondit l'Officier Edeneide.
"Celle d'envoyer les hommes à la boucherie ? Voyons, Edeneïde, tu sais très bien qu'ils n'ont que faire de nous."
"Oh oui, ne t'inquiète pas là dessus. Je te rappel que je commande le 7ème Corps. Devine qui sont au dessus de nous ?"
"Bah... le 6ème Corps. Je vois pas trop où tu veux en venir là ?"
"Mon ami... il n'y a pas de 6ème Corps, nous, Envouteurs, sommes séparé du reste de la Guilde. C'est comme si nous n'en fessions pas partit."
"Oh... pardon... enfin... tu vois, ils s'en fichent du nombre de mort. Et demain, il y en aura plus qu'on ne pourrait le craindre."
"Ne nous prenons pas la tête avec ceci, que Lyssa accompagnent tes rêves mon ami, on se voit demain sur el champ de bataille."
La nuit passât. Terrible et froide nuit. Dans l'insupportable et insoutenable solitude des hommes partant au combat. Calme. Froide. Sans vie. Quelques vigies par ci par là étaient posé afin de surveiller qu'aucune attaque surprise ne surprennent le camp. Mais dans l'autre camp les choses étaient différentes. La nuit n'était ni calme ni froide. Par ci par là on ne voyaient non pas des vigies mais des boulets enflammé tombé avec fracas sur le sol. Alors que les Ascaloniens se reposaient, les Krytiens subissaient une pluie de projectile ennemis qui tenait en éveil la moindre âme. Pourtant, au dessus des murs de l'Arche du Lion, le Maître de Guilde Vic-Norba observait calmement la situation. Bien que ces hommes étaient affolés, lui restait impassible. Il observait l'obscurité du campement Ascalonien. Cette guilde de l'Ordre Protecteur avait fait honneur à sa patrie. Ils s'étaient défendu avec ardeur, avaient repousser les Krytiens jusqu'à leur propre frontière. Et aujourd'hui, il commençait le siège. Mais Vic-Norba le savait, les deux guildes avaient énormément perdu pendant la bataille puis la déroute. Ce jourd'hui également, la bataille fut terrible et les morts nombreux. Demain, oui demain, Ascalon perdrait l'une de ses plus puissantes guildes.
Lorsque l'aube aux doigts de roses s'élevât dans les cieux, repoussant l'obscurité de la nuit. Les hommes de l'Ordre Protecteur d'Ascalon étaient prêt. En rang de bataille, ils étaient paré. De l'autre coté, les Krytiens avaient du mal à rester debout, la nuit avait été longue. Sous les cris de "Pour Ascalon !" et "Ascalonis Protectae !", l'Ordre Protecteur chargeât. Les guerriers, ayant montré leur suprématie pendant les deux derniers mois, n'avaient même pas attendu que les Elementalistes commencent leur traditionnel bal de boule de feu, que déjà ils partaient en droite ligne vers la Porte de Kryte. La bataille fut sans aucune coordination. Les Archers visaient sans savoir si c'était un des leur ou non, les mages ne pouvaient utiliser un sorte sans risquer de blesser des hommes de leur propre camp. Les coups de l'acier des armes sur le fer des armures emplissaient toute la vallée. Les cris des blessés, les soupirs des morts, les hurlements acharnées d'un homme ayant perdu son bras et cherchant à continuer le combat avec son seul bouclier. La folie la plus pure et la plus expressive dans un bain de sang emplit d'une violence acharnée. Très vite, les unités à distance durent se battre en mêlé à leur tour. Archers et mages utilisaient maladroitement les armes tombaient à terre, les leur n'ayant que peu d'utilité si proche de l'adversaire. D'aucuns diront que le Panthéon des Héros fut remplit de fou en ce jour. Au camp Ascalonien, un jeune héraut dont l'histoire oubliera le nom se rendant compte de la démence de la situation cherchât à sonner du cor afin d'appeler à la retraite au moment où une épée le vient à la transpercer de part en part. "Personne ne bat en retraite sous mon commandement.", dit la voix du Maître de Guilde Frankris au moment où le héraut expiré. "Cette bataille ne peut être perdu, c'est impossible, elle ne le doit pas." Était-ce un geste ultime de désespoir ou le plan d'un homme ayant perdu la raison ? Quoi qu'il en soit, le Maître de Guilde appelât le terrible 4ème Corps, connu comme étant le moins scrupuleux et le plus indignes. Ce Corps était composé entièrement de Nécormans adepte de ce que l'on nommait "le réveil interdit". Parmi les guerriers, les morts avaient le droit de finir l'éternité dans un paradis où se trouvait femmes et bonnes bières, pas à ça. Cumulant leurs énergies, les Nécromans ordonnèrent aux morts de se relever, de reprendre une vie de servitude et de souffrance parmi leurs griffes.
Le cours de la bataille changea alors. Krytiens et Ascaloniens étaient sous le choc. Un tel comportement était sans honneur. Les Morts se mirent à foncer sur les Vivants avec le même fanatisme cynique dont les Nécromans les utilisaient. Les Krytiens battirent en retraite, la victoire était proche. Le nombre des Morts étant deux foi plus nombreux que celui des Vivants des deux camps réuni, cette bataille était géré par les Nécromans. Couvert de sang, l'Officier Fornäar n'y croyaient pas ses yeux. Il savait que son Maître de Guilde était un homme acharné mais il ne pensait pas qu'il serait capable ainsi de souiller les corps des morts, même de ses propres hommes. Pourtant, c'était le cas. Bientôt tous les Krytiens furent à l'abri dans l'Arche du Lion, les Portes de Kryte étaient sous dominante Ascalonienne. Quoi que, si on le lui demandait, le Maître de Guilde Frankris répondait avec fierté : "Cette terre appartient à l'Ordre Protecteur d'Ascalon, la plus puissante guilde Ascalonienne à ce jour." Se fierté, hélas, fut de courte durée.
Le soleil venait d'atteindre son zénith et régné en maître absolu sur le ciel, lorsqu'un cor Krytien se fit entendre de l'autre coté des positions Ascalonienne, vers la Pente des Brigands. Dans le même moment, des cris de joies se firent entendre depuis l'Arche du Lion. Les renforts qui devaient arrivé le lendemain étaient déjà là. Convaincu de la suprématie de sa guilde, la Maître fut très clair dans son semblant de plan : "Les Nécromans, avec vos créatures vous vous occupez de l'Arche du Lion. Ne laissez aucun survivant, prenez tous les morts. Les autres, on part affronter ceux qui ont le culot de nous attaquer par derrière. Balthazar puni les pour cette mesquine attaque !"
Les combats se firent plus violent que durant la matinée. Les Krytiens de l'Arche du Lion eurent de nombreuses difficulté à contrer l'assaut des morts-vivants mais leurs archers permirent d'affaiblir suffisamment les Nécromans pour permettre aux guerriers de foncer afin d'achever ces meneurs des morts. De l'autre coté du front, les Ascaloniens étaient bloqué dans leur progression par l'action des Envouteurs Krytiens qui les forçaient a rester sur leur position. Lorsque les Envouteurs de l'Arche du Lion sortirent pour faire de même, l'Officier Fornäar comprit. "FUYEZ !!! FUYEZ !!!", criât il a ses hommes qui n'hésitèrent pas un instant. Fou de rage en entendant ces cris, la Maître de Guilde partit pour tuer son Officier et lorsque ce dernier fut à terre, l'Officier Edenide fit écho au cris de son ami : "Que toutes les divisions retournent à Ascalon, retournez chez vous ! RETRAITE ! RETRAITE ! A ASCALON ! RETRAITE !", eut il le temps de dire avant d'expirer à son tour. Néanmoins, contrairement à son ami, ce ne fut pas l'épée du Maître de Guilde qui fut la cause de son décès mais un météore tombant sur son crâne. Pendant l'espace d'une très longue seconde, le silence s'installât parmi les Ascaloniens. Nombreux avaient vu cette boule de feu tomber sur cet Officier. Pourtant, ce réflexe humain fit que plutôt de se demander "Que faire ?", ils se demandèrent "Que c'est il passé ?". Ce fut là l'instant, la seconde, l'hésitation de trop. Aussitôt ce ne fut pas une mais des pluies de météores s'abattirent sur l'Ordre Protecteur. Ils étaient un petit nombre a avoir déjà prit la fuite, ce fut là l'ensemble des troupes qui partaient dans tous les sens. Hélas, trois fois hélas, les Krytiens avaient prit leur position pendant l'action des Envouteurs et nombreux furent les victimes de cette fuite. Perdre une division, c'est une défaite ; perdre un Maître de Guilde et la presque totalité de ses Officiers... c'était un massacre. Voilà que l'Ordre Protecteur d'Ascalon venait d'être massacrer par l'alliance de trois guildes Krytiennes en ce jour de la saison du Scion, 1039 AE.