Les premières lueurs du jour venaient à peine de se lever sur Bordeciel que Daric commençait déjà à se réveiller en se retirant de sa simple couverture en peau d'ours lui tenant chaud durant les nuits froides nordiques.
Ce matin était calme et l'air plus doux que d'habitude, l'homme emmitouflé dans ses vêtements pour le nord commença à préparer le petit déjeuner composé de morceaux de viandes de bœuf secs et de pain dur. Il mangea avec appétit le repas avant de se passer de l'eau pure et froide sur le visage en provenance de la rivière puis s'essuya le visage à l'aide d'un morceau de lin trouvé dans l'un de ses nombreux sacs. En terminant les dernières préparations pour son équipement, il démonta le camp en ayant pour but de reprendre la route aux côtés de son cheval portant les bagages.
Sur la route pour les flancs de la montagne où devait se trouver un grand campement de bandits, il tomba nez à nez avec une jeune femme élancée à la peau mâte et aux longs cheveux lisses d'ébène attachés dans son dos.
La femme était à n'en pas douter une rougegarde au vu de sa tenue légère composée de cuir et de tissu provenant tout droit des déserts arides de Lenclume, son sabre à lame courbe témoignant lui aussi de ses origines sudistes.
Daric resta là, à observer la femme pendant qu'elle continuait d'avancer vers lui, main posée sur le pommeau de son épée et prêt à en découdre à nouveau avec un autre bandit qui souhaiterait lui prendre ses affaires ainsi que son cheval.
La logique aurait voulu qu'elle soit un bandit puisque le campement où il se rendait pour éradiquer la menace qui se trouvait juste de l'autre côté de la rivière l’adjacent mais la femme s'arrêta pile devant lui et lui faisait face avant de prononcer les premiers mots d'un accent rougegarde fortement prononcé :
- Vous aussi vous venez pour la prime déposée par le Jarl sur ce camp de bandits en contrebas ?
Daric acquiesça lentement sans prononcer un seul mot tout en regardant fixement la jeune femme se tenant devant lui, détaillant chacun de ses mouvements jusqu'à ce que celle ci ne croise le bras et ne recommence à parler :
- Alors, vous avez perdu votre langue ? Ça doit être l'effet rougegarde, sûrement. Les gens de la région ne sont pas habitués à en voir, surtout dans leurs tenues traditionnelles, dit elle d'un ton moqueur.
Daric continua d'analyser longuement la femme pour finalement conclure qu'elle n'était pas hostile, il baissa enfin sa garde en maintenant le arnet du cheval de sa main libre :
- Je suis ici pour les bandits, en effet. Et vu que nos intérêts convergent, nous allons devoir alors nous faire concurrence ou bien nous allier. C'est vous qui choisissez, dit il d'une voix imposante et martiale.
La rougegarde pris le temps d'y réfléchir quelques instants avant finalement de conclure :
- Faisons équipe pour éradiquer ce petit groupe de bandits et partageons la somme équitablement lorsque nous rendrons la preuve de leur mort au Jarl ...
Ce matin était calme et l'air plus doux que d'habitude, l'homme emmitouflé dans ses vêtements pour le nord commença à préparer le petit déjeuner composé de morceaux de viandes de bœuf secs et de pain dur. Il mangea avec appétit le repas avant de se passer de l'eau pure et froide sur le visage en provenance de la rivière puis s'essuya le visage à l'aide d'un morceau de lin trouvé dans l'un de ses nombreux sacs. En terminant les dernières préparations pour son équipement, il démonta le camp en ayant pour but de reprendre la route aux côtés de son cheval portant les bagages.
Sur la route pour les flancs de la montagne où devait se trouver un grand campement de bandits, il tomba nez à nez avec une jeune femme élancée à la peau mâte et aux longs cheveux lisses d'ébène attachés dans son dos.
La femme était à n'en pas douter une rougegarde au vu de sa tenue légère composée de cuir et de tissu provenant tout droit des déserts arides de Lenclume, son sabre à lame courbe témoignant lui aussi de ses origines sudistes.
Daric resta là, à observer la femme pendant qu'elle continuait d'avancer vers lui, main posée sur le pommeau de son épée et prêt à en découdre à nouveau avec un autre bandit qui souhaiterait lui prendre ses affaires ainsi que son cheval.
La logique aurait voulu qu'elle soit un bandit puisque le campement où il se rendait pour éradiquer la menace qui se trouvait juste de l'autre côté de la rivière l’adjacent mais la femme s'arrêta pile devant lui et lui faisait face avant de prononcer les premiers mots d'un accent rougegarde fortement prononcé :
- Vous aussi vous venez pour la prime déposée par le Jarl sur ce camp de bandits en contrebas ?
Daric acquiesça lentement sans prononcer un seul mot tout en regardant fixement la jeune femme se tenant devant lui, détaillant chacun de ses mouvements jusqu'à ce que celle ci ne croise le bras et ne recommence à parler :
- Alors, vous avez perdu votre langue ? Ça doit être l'effet rougegarde, sûrement. Les gens de la région ne sont pas habitués à en voir, surtout dans leurs tenues traditionnelles, dit elle d'un ton moqueur.
Daric continua d'analyser longuement la femme pour finalement conclure qu'elle n'était pas hostile, il baissa enfin sa garde en maintenant le arnet du cheval de sa main libre :
- Je suis ici pour les bandits, en effet. Et vu que nos intérêts convergent, nous allons devoir alors nous faire concurrence ou bien nous allier. C'est vous qui choisissez, dit il d'une voix imposante et martiale.
La rougegarde pris le temps d'y réfléchir quelques instants avant finalement de conclure :
- Faisons équipe pour éradiquer ce petit groupe de bandits et partageons la somme équitablement lorsque nous rendrons la preuve de leur mort au Jarl ...