Follain d'Arnevaux
Chevalier errant de Hauteroche
Chevalier errant de Hauteroche
Nom : d’Arnevaux, fils de Giraud d’Arnevaux, ancien régent de baronnie en Glénumbrie.
Prénom: Follain
Ethnie : Chevalier Bréton
Âge : 39 ans (à compter de 2E582)
Spécialité : Follain d’Arnevaux est un maitre d’armes, à n’en pas douter. Il démontre une grande maestria dans la manipulation de la hallebarde et de l’épée bâtarde. Force et dextérité sont mis au service d’un corps forgé par la guerre, les voyages... et les anciennes joutes.
Histoire :
L’histoire de Follain d’Arnevaux est celle d’un chevalier errant, miné par la disgrâce et l’errance. Son nom est perdu parmi les centaines de chevaliers qui servirent le roi Eméric, avant la création de l’Alliance de Daguefilante.
- Histoire complète:
- Follain d’Arnevaux est né en 2E543, en Glénumbrie. Il fut le fils d’un des innombrables barons qui peuplaient Haute-Roche, avant l’apogée du Haut-Roi Eméric. La baronnie d’Arnevaux est située en plein centre de la Glénumbrie, et se trouve être une des baronnies vassal du duché de Daenia.* Giraud d’Arnevaux, son père, en fit un digne chevalier. Obéissant, droit, courtois, et bien entrainé au maniement des armes, il était alors clair que Follain hériterait dignement du fief de son père. Il fut éduqué dans la logique Bretonienne ; la haine pour les orques, les nécromanciens, les elfes... et dans l’amour de la saine magie de l’enchanteur.
Après 5E565, le chevalier-banneret marcha aux côtés des vassaux et de l’ost du roi Eméric, alors souverain de la ville d’Haltevoie, contre le roi Ranser de Taillemont.* La guerre de Ranser terminée, le roi Eméric devint peu à peu le souverain de la totalité d’Hauteroche. Follain, en tant que fils de vassal, fréquenta la cour du roi, et participa aux nombreuses joutes organisées, alors que le royaume de Refuge prospérait. Homme de courtoisie et d’honneur, il ne se dispensa aucunement du sourire d’une dame et désarçonna plus d’un adversaire.
Aux environs de 2E575, le roi Eméric entama les pourparlers avec les Orques, alors devenus parias suite à la destruction de leur patrie, Orsinium. Ces négociations soulevèrent des huées générales au sein de certaines baronnies conservatrices qui refusaient catégoriquement la présence des Orques au sein de l’alliance, même face à la menace grandissante de la Cabale Cyrodilienne. Ainsi donc, l’image populaire de la bête était imprimée dans l’esprit du baron d’Arnevaux... et dans celle de ses chevaliers.
L’évocation de l’Alliance de Daguefilante provoqua une série de petites révoltes de baronnets en Glénumbrie, vite étouffées par les duchés avoisinants et les fidèles de l’Alliance. Suite à une escarmouche de petite envergure, la baronnie d’Arnevaux fut brisée et les chevaliers du baron furent rançonnés au Duc de Daenia. On perdit la trace d’un chevalier du nom de Daric Frey pendant la révolte. Follain d’Arnevaux et son père furent capturés et rançonnés à Daenia, et la petite baronnie d’Arnevaux fut donné à un baron voisin.
Son honneur et sa dignité salie, Follain s’exila en Martelfell en 2E577. On perdit sa trace pendant plus de quatre années. Certains dirent que le chevalier erra sur la côte de Martelfell en vivant de sa lame, à la fois mercenaire et chasseur de monstres. Là-bas, l’ardeur et la rancœur mina peu à peu son esprit.
Fort de la récente acquisition d’une bonne quantité d’or, Follain acheta un esclave Rougegarde à Rihad – dans l’illégalité la plus totale – à un navire esclavagiste clandestin. Le Rougegarde, du nom de Yulzir, considéra le chevalier comme un sauveur à respecter, alors que celui-ci l’estimait plus comme un page... ou un vulgaire portefaix. Cela dit, après son achat, l’ancien esclave fut « libéré » mais, n’ayant nulle part où aller, il resta en compagnie du chevalier. La carrure du Rougegarde le débarrassa de bien des tracas, et c’était là l’une des principales raisons pour lesquels il l’avait acheté.
Peu à peu, les deux compagnons remontèrent vers le nord, puis dépassèrent Bangkoraï. Ils passèrent par Bordeciel durant quelques mois, afin de parfaire la maitrise de sa lame. Durant ces six années, il traversa le Nord-ouest de Tamriel, jusqu'en 581 où il retourna en Hauteroche. La chemin de Follain fut motivé par un sentiment pressant ; celui de débarrasser l’intérieur des terres humaines d’un mal qui l’infestait depuis trop longtemps. Son exil lui avait permis de réfléchir à son futur, et c’est précisément ce qu’il avait fait.
Aujourd’hui, alors que la Guerre des Alliances fait rage, Follain d’Arnevaux n’a été appelé par aucun ban. Il erre, en compagnie de Yulzir, sur les routes de Hauteroche. Durant quelques mois, il rencontra divers chevaliers errants et baroudeurs sur les routes, avec lesquels il partage aujourd’hui son pain... et sa lame.
Désormais, il vit l’existence nomade d’un chasseur de monstre, alliant un sens de l’honneur chevaleresque à une maitrise des armes digne d’un combattant aguerri.
Intérêts :
C’est naturellement que Follain s’est tourné vers la traque et la mise à bas des « forces du mal » enracinées en Hauteroche. Bandits, dissidents, loup-garou, nécromanciens... Follain est convaincu que la décadence et le mal qui mine ces terres peut être chassée grâce à l’épée.
Follain éprouve donc une sainte horreur contre les monstres rampants, les deadras, les mort-vivants... Par tous les moyens, il cherchera leur éradication. Il est d’ailleurs assez méfiant (voir hostile) à l’égard des Orques.
Il est très attaché aux codes chevaleresques. Ceux que certains appelleront « contrats », il les verra plutôt comme une sorte de quête rémunérée. C’est le parfait mélange entre un chasseur de prime et un chevalier. Un chevalier errant, donc.
Fidèle à la hiérarchie féodale, il mettra son épée au service des seigneurs pendant un temps défini pour, par exemple, chasser tel ou tel troll d’une grotte ou massacrer tel ou tel nécromancien qui sévit sur les terres du dit seigneur. Sa « quête » terminée, sa bourse remplie et son honneur sauvegardée... il reprendra la route.
Il n’est pas sans rappeler que Follain, malgré sa nature « nomade », reste un chevalier de sang noble. Il est parfaitement adapté pour un baronnet/une dame de le prendre comme champion ou représentant dans une joute, un duel. Follain se fera un plaisir de servir... comme l’exige sa nature de chevalier.
Caractère :
Follain est profondément lié aux codes féodaux et à la chevalerie de Hauteroche. Ainsi donc, il respecte un code d’honneur préétabli.
Au premier abord, c'est un prud'homme, un aventurier parfaitement maître de lui-même. Impavide, calme, et fière, c'est un modèle de courtoisie. Du moins, en apparence...
/!\ A découvrir en jeu, sauf si vous êtes curieux /!\
- Caractère complexe spotted:
- C’est un chevalier convaincu, sûr de ses actes. Certains diront que chez lui, le respect intransigeant du code chevaleresque a oblitéré le vrai sens moral. C’est ce qui l’amène à tuer sans remords, pour des raisons dérisoires, pourvu qu’il ne s’écarte pas de son code.
Et c'est pour cela que Follain est tout à fait incapable d'empathie. Le jeune chevalier idéaliste a déserté son esprit depuis la guerre de Ranser, et c'est désormais un homme cynique, à la gouaille parfois facile, et au sourire malvenu dans certaines situations. S'il fait preuve de compassion, ce sera uniquement dans l'intérêt de ses codes chevaleresques. Quelques sourires, agrémentés de compliments et de gentillesses, et le tour est joué pour le preux chevalier.
Comme l’exige les codes de chevaleries, il se montrera courtois envers les dames de haute naissance, et ce, en toutes circonstances. Il ne se garde pas de tenir en haute estime certaines de ses connaissances. Il n'est pas non plus de mauvaise compagnie, loin de là. Le sourire n'a pas complètement déserté ses lèvres. Il se peut qu'il se montre enjoué dans des situations qui ne s'y prêtent absolument pas.
Il est xénophobe envers les non-humains, et assez pieux. Parfois fasciné par la théologie, il est convaincu que des Huit Divins découlent toutes les religions de Tamriel, fondamentalement opposé à la noirceur des Deadras. Follain est un admirateur de Pélinal Blancserpent, et le Chant de celui-ci se trouve être son livre de chevet. Pour le chevalier, Pélinal est un l'idéal qu'il voudrait atteindre ; un guerrier extrêmement violent, triomphant... et fort amusant. Un preux chevalier qui n'en est pas un, car selon le Chant de Pélinal : "Ses ennemis le nommèrent peut-être Pélinal dans leur propre langue, mais cela est fort douteux, puisque cela signifie "glorieux chevalier", et il n'était ni l'un ni l'autre pour eux."
Il est donc très réfléchi, calme, et impavide. On ne me le met que rarement en colère ; si bien qu’il dissimule ce sentiment au fond de lui. Lorsqu’on porte atteinte à son honneur, soyez sûr qu’il répondra en jetant le gant. Il se caractérise d'abord par une bonne maîtrise de lui même.
Il peut être d’un naturel méfiant et suspicieuxdans l'exercice de ses fonctions ; ce trait de caractère résulte directement de ses activités de chasse auprès de la Confrérie Errante. On ne peut pas savoir qui est le loup-garou, là-dedans...
Au fond, c'est un homme violent, incapable de ressentir le moindre remord pour qui que ce soit. S'il exerce la profession de guerrier errant, c'est tout simplement car il prend son pied dans la violence, les bonnes vieilles chasses, la guerre et les joies sanguines. Pour lui, il n'y plus grand chose à bâtir et à créer ; il est là pour guerroyer, pour respecter les Huit et son code, et pour décharger sa frustration dans la saine joie combattive.
Physique :
Follain possède un corps forgé par le port du plastron, par les entrainements rigoureux, et les combats. Ses mouvements sont dictés par une grande dextérité. C’est un homme de taille moyenne, à la poigne forte de soldat. Malgré son âge tout de même avancé, Follain possède une force physique non-négligeable.
Le chevalier n’est ni repoussant, ni beau. Les traits doux de sa jeunesse ont laissé place à des crevasses durs et des plis marqués. Une barbe peu soignée orne son visage, tandis qu’une masse de cheveux clairs et gras encadre des yeux d’un brun sombre et impavide. Les plus observateurs remarqueront la fatigue et la lassitude qui émane parfois de ses traits tirés.
Follain est souvent équipé d’une cotte d’arme ou d’un plastron plus complet. Il ne s’encombre pas de gibernes et autres havresac ; son compagnon Yulzir est celui qui possède l’honneur de porter les charges les plus lourdes.
Son épée bâtarde – tout comme son écu – ne sont jamais loin.
Liens :
* : Duché de Daenia => http://elderscrolls.wikia.com/wiki/Daenia
* : Taillemont et guerre de Ranser => http://lagbt.wiwiland.net/wikibiblio/index.php/%C3%89preuves_et_triomphes_d%27un_monarque,_chapitre_3
Thème musicaux
Follain d'Arnevaux, tout preux chevalier qu'il est, aiguise son épée pour pourfendre un ou deux loup-garous :
Follain d'Arnevaux, sur les routes de Hauteroche, l'air pensif. Plongé dans un des volumes du Chant de Pélinal, ou peut-être chevauchant au gré d'une ondée d'automne ?
Au fond, notre chevalier, c'est surtout ça :
Bonus track : Apparence en jeu
Follain (premier plan) et le chevalier errant Daric Frey, au marché de Daggerfall.
Dernière édition par Follain d'Arnevaux le Mer 9 Avr - 20:05, édité 8 fois