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    Les Chroniques de Leki

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    Leki


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    Les Chroniques de Leki Empty Les Chroniques de Leki

    Message par Leki Jeu 12 Déc - 16:36

    Les Chroniques de Leki
    La Pierre de Lune.


    Chapitre I
    Vagabonder.



    Une chaleur impitoyable régnait sur cette étendue inhospitalière de sable brulant, dont l’intensité renforcée par les escarpements rocheux formant une cuvette naturelle, la rendait insoutenable pour n’importe quel étranger. Le vent, ni même ne serait-ce qu’une légère brise, n’avait soufflé sur la région depuis dix-sept jours, laissant le silence gardien des lieux.
    Seul un rapace dont le plumage noirâtre faisait de lui une tache dans le ciel brisait la plénitude de l’instant en survolant le vallon, planant grâce à ses larges ailes, secouant son crâne couvert d’une peau grise et abimée, il observait la zone à la recherche d’une source de nourriture.
    Un léger sifflement finit par briser la tranquillité de désert, le charognard n’eut pas le temps de réagir et une pointe d’acier pénétra ses chairs, interrompant son vol plané pour entamer une chute d’une trentaine de mètres inévitablement soldée par un lourd impact au creux des dunes.
    Une ombre se détacha lentement de celle de la falaise, une silhouette humaine avançait lentement vers sa proie. Encapuchonné et vêtu d’un grand manteau de toile qui protégeait sa peau du soleil cuisant, le chasseur replaçait son arc en bandoulière, palpant au passage et d’un geste machinal son carquois sanglé par de solides bandes de cuir à sa ceinture au bas de son dos. Il contempla le nécrosyrtes quelques secondes avant de s’agenouiller et retirer la flèche du poitrail animal d’un geste sec et vif, puis jugeant la flèche encore en bon état, il la rangea dans son carquois et saisit l’animal par les pattes.
    Alors qu’il se redressait, le trappeur sentit le vent se lever brusquement amenant avec lui une senteur fétide et nauséabonde. Aussi, sa proie en main, il retourna se réfugier dans l’ombre de la falaise, tandis que le souffle venteux balayait l’erg, découvrant des ossements humanoïdes ci et là.
    L’encapuchonné observait la scène, immobile, jetant un coup d’œil en direction de l’unique entrée du vallon. Pour lui cela ne faisait aucun doute, le vent était porteur d’un mauvais présage.

    Musique d'ambiance:

    Le Soleil commençait à disparaitre de l’horizon lorsque le chasseur, qui avait passé les deux dernières heures à dépecer l’animal et à en découper les meilleurs morceaux, commençait à rassembler ses effets personnels en vue du départ. Le vent avait laissé place à un léger zéphyr trompeur, car l’atmosphère était pesante et malsaine, prenant jusqu’aux tripes et brisant même la volonté.
    Le dernier rayon solaire  disparu par de là les falaises, laissant à la Lune le soin d’éclaircir la noirceur de la nuit.
    Au même instant, les ossements répandus sur le sol craquelèrent, arrachés à leur profond sommeil par une puissante magie nécrotique, les morts s’extirpaient lentement des sables les uns après les autres sous le regard horrifié du seul vivant de ce vallon maudit. Malgré leur nombre grandissant, l’inconnu devait se résoudre à triompher pour sa survie.
    Mourir au combat sied au soldat et il n’en n’était pas un, le salut de sa victoire résulterait de sa fuite, levant les yeux vers la lune et l’implorant intérieurement, il se retourna et observa les ombres qui parsemaient la falaise. Il n’avait sur lui que son arc, son carquois de flèches et sa gourde d’eau, et c’est abandonnant tout le reste qu’il commença à escalader la paroi rugueuse jusqu’à la saillie située à environ une demi-douzaine de mètres au-dessus de sa tête. Il assurait chaque prise et prenait grand soin de ne faire tomber aucune roche pour ne pas alerter les morts fraichement relevés de sa présence, il savait qu’une seule flèche suffirait à causer sa perte.
    Arrivé à hauteur de la corniche, il poussa sur ses bras en se basculant doucement vers l’avant afin de poser une jambe sur le rebord et se hisser sur l’arête rocheuse. De là, il observa de nouveau l’effroyable spectacle, terrifié par ces créatures d’outre-tombe qui erraient apparemment sans but dans le vallon. Les images atroces de ce qu’aurait pu être la suite des évènements traversaient son esprit, sapant tout son courage, laissant la peur prendre le dessus, il s’adossa contre la roche, essoufflé et à bout de force. L’envie de continuer son ascension avait disparue pour laisser place au désespoir.
    « Pourquoi avoir pris la fuite ? Que signifiait cette fuite ? » Ce n’était, après tout, qu’un réflexe inconscient pour échapper à la douleur d’une mort certaine. « Combien de temps aurais-je souffert ? Une dizaine de secondes ? Peut-être même moins, ce qui n’est rien comparé à la souffrance que j’endure chaque jour. »
    Il avait les mains au bord du précipice, penché vers l’avant, il se sentait attiré par le vide. L’idée d’une mort rapide le réconfortait terriblement, tandis que la vie lui faisait affreusement peur. Il leva la tête au ciel, laissant les larmes rouler sur ses joues, et son regard s’accrocha pour ne plus dévier à la Lune.
    « La Lune montre le chemin. »
    Quelques instant plus tard, il secoua la tête et se remit sur pied, il devait quitter cet endroit, la corruption s’immisçait insidieusement dans son esprit ! Rassemblant le peu de volonté qui lui restait et usant de la peur qu’il ressentait, le fugitif repris son escalade. Plus vite il serait loin de cet endroit, mieux cela vaudrait.


    Le dos courbé et les mains appuyées sur ses genoux légèrement fléchis, l’encapuchonné reprenait son souffle et commençait à réaliser ce qu’il venait de vivre.
    Il se redressa lentement, retirant sa capuche d’un geste mesuré, dévoilant une longue chevelure noir de geai encadrant un visage féminin à la peau mate. L’inconnue avait un visage fin et harmonieux, ainsi qu’un tatouage elfique gracieux sous les yeux, remontant jusqu’au front par l’arête nasale. Cependant la particularité de son visage ne résidait pas dans cette marque pourtant singulière, mais dans la couleur de ses yeux, l’iris gauche était d’un vert époustouflant rappelant les chaudes et vertes forêts  d’Auridia, et le droit d’un bleu enivrant qui semblait provenir directement d’un des nombreux flots des mers glaciales du nord de Tamriel.

    Leki:

    _Leki remercie la Lune de l’avoir guidée. Susurra-t-elle en observant ledit astre.
    Sans s’attarder plus longuement dans cette région du désert, Leki reprit la route dans la noirceur de la nuit, conservant la direction du Nord-Est grâce aux astres qui parsèment la voute céleste, avançant à bon rythme dans l’étendue de dunes du désert d’Alik’r.
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    Leki


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    Les Chroniques de Leki Empty Re: Les Chroniques de Leki

    Message par Leki Sam 14 Déc - 1:01

    En trois heures de marche soutenue, Leki avait parcouru quatre lieues et demie et approchaient d’un campement. Au creux des dunes avait été montée une large tente de cuir de laquelle s’échappait une douce et chaleureuse lumière qui symbolisait tout le réconfort dont la voyageuse solitaire rêvait en cet instant. Leki restait pour le moment accroupie au sommet de la dune à une vingtaine de mètres de l'installation, observant avec attention le camp de fortune. Une carriole dont la roue semblait être cassée se trouvait non loin de l’entrée de la tente ainsi que quelques caisses empilées les unes sur les autres aux cotés de vases et de pots de terre cuite.
    Leki sursauta et retint un hurlement lorsqu’elle sentit le toucher glacial de l’acier contre sa gorge.
    _Shhh… Doucement mon amie, tu risques de te saigner comme un goret toute seule. Lui murmura une voix rocailleuse à l’oreille.
    _Qu... Qu’est-ce qu… Qu’est-ce que vous me voulez ? Balbutia Leki dont le sang n’avait fait qu’un tour.
    _Ce que je veux, reprit la voix, dis-moi plutôt ce que toi tu nous veux.
    Leki tremblait de peur, incapable de bouger, elle se contentait d’inspirer profondément par le nez et expirer par la bouche, tentant de répondre calmement.
    _Je suis… Je voyage à travers le désert. Je fuyais le Sud-Ouest et j’ai vu la caravane.
    _Fuir ? Demanda-t-il en libérant la jeune femme. Qu’y avait-il à fuir ?
    Leki tomba à quatre pattes, poussant un long soupir de soulagement, elle passa la main sur son cou avant de répondre :
    _Les morts se relèvent.
    Après une minute silencieuse où ni l’un ni l’autre ne bougeait, la voix rocailleuse reprit d’un ton tout aussi neutre :
    _Tu peux passer la nuit au sein de la caravane.
    Leki se releva, observant la tente, n’osant se retourner et croiser le regard de ce mystérieux personnage.
    _Mais si tu tentes quoique ce soit envers nous, je te tuerai sans hésiter. Ajouta-t-il froidement.
    _Je ne suis pas un voleuse et encore moins un assassin, répliqua-t-elle en hésitant à tourner la tête.
    L’homme vint se placer devant elle d’un pas lent, c’était un khajiit à qui il manquait une oreille et dont le pelage noir se fondait parfaitement dans la pénombre, ses grands yeux de fauves luisant à la lueur de la Lune détaillaient la voyageuse avec minutie, ce qui ne la mettait pas vraiment à l’aise.
    _Bien, susurra-t-il en inclinant la tête. Je suis Nakir, protecteur de la caravane.
    Leki observait Nakir avec curiosité cette voix si terrifiante il y a quelque instant était maintenant des plus rassurantes.
    _Je m’appelle Leki, je suis une nomade.
    Le khajiit sourit en coin puis tourna les talons en lui faisant signe de le suivre, Leki obéit sans un mot. Arrivée près de la tente, elle put discerner trois autres khajiits, une femme et deux hommes qui manifestement jouaient au dé dans la bonne humeur en sirotant des boissons dont l’exotisme de ne faisait aucun doute.
    Nakir se courba pour passer sous la toile.

    _Nous avons une invitée mes amis.
    Les trois autres tournèrent la tête intrigués pendant que Leki les observaient tour à tour.
    La femme avait des yeux de félin jaunes qui faisait penser à ceux d’un aigle, ses oreilles était trouées d’anneaux d’or et d’argent et possédait des vibrisses démesurément grandes. Son pelage brun foncé tacheté de noir était soyeux, signe d’une jeunesse certaine.
    L’homme torse nu, bien qu’assis, semblait tout bonnement immense, son pelage était aussi noir que celui de Nakir et parsemé de cicatrices, il s’était contenté de croiser ses bras musculeux. Malgré son apparence intimidante il souriait de toutes ses dents, ravi de voir une nouvelle tête.
    Son voisin, plus petit au pelage brun clair, était vêtu d’un vêtement raffiné aux couleurs chatoyantes. Son collier de pierres précieuses resplendissantes brillait à la lueur de la lanterne, rubis, saphirs, émeraudes, Leki se demandait où avait-il pu dénicher un tel objet.

    Nakir commença les présentations, désignant tout d’abord la femme puis le gigantesque khajiit et enfin celui aux atours de nobles.
    _Voici Zaheh, Do’Husmed et Ab’nir. Nous voyageons de contrées en contrée et de pays en pays afin de commercer. Mes amis, voici Leki.
    Zaheh et Do’Husmed étaient tous deux souriants et avenant, contrairement à Ab’nir qui ne cachait pas sa méfiance.
    _Sois la bienvenue, déclara Zaheh en désignant sa droite. Assied toi je t’en prie.
    Do’Husmed se contenta de donner un coup de coude à Ab’nir avec une retenue surprenante compte tenu de sa stature.
    _Pourquoi ramènes-tu des étrangers sous notre tente Nakir ? Demanda sèchement Ab’nir, les sourcils froncés.
    Leki n’osait rien dire, elle les regardait tous les uns après les autres jusqu’à ce que la montagne de muscle parle :
    _Détend toi un peu, la courtoisie tu connais pas ?
    _Hum… Si elle fait partie d’une de ces bandes de bandits du désert, ce sera votre faute le jour ou…
    _Ab’nir ! L’interrompit sèchement Zaheh.
    Dans le long silence qui suivit, Ab’nir se leva et fila au fond de la tente, s’allonger sur sa couche de paille sans ajouter un mot de plus.
    Leki finit par s’asseoir aux cotés de la khajiit, ne sachant de quelle manière agir après avoir brisé l'ambiance qui régnait. Nakir s’assit en tailleur à son tour, toujours aussi calme, et Do’Husmed brisa le silence qui s’était installé :
    _T’en fait pas, il est toujours comme ça avec ceux qu’il ne connait pas.
    _Oui, surenchérit Nakir, il faut apprendre à le connaitre. Ce n’est pas un mauvais bougre, bien au contraire.
    _Je vous suis vraiment reconnaissante, déclara Leki en joignant les mains. A tous, merci. Ajouta-t-elle en regardant l'assemblée. Je comprends que mon arrivée n’enchante pas tout le monde et j’en suis vraiment désolée, je partirai le plus tôt possible, je ne veux pas vous causer de tort.
    _Eh ! Elle vient d’arriver et elle pense déjà à mettre les voiles ! S’exclama Do’Husmed en riant avec Nakir et Zaheh qui lui tendait un bol de ragout.
    _Commence par manger, tu as la peau sur les os !
    Leki baissa les yeux sur le bol et le saisit d’une main tremblante, puis elle se mit à engloutir son contenu avec l’appétit d’un smilodon.
    _Tu prends le second tour de garde ? Demanda Nakir en tournant la tête vers son ami.
    L’imposant khajiit acquiesça en souriant et quitta le couvert de la tente.
    _Je vais me reposer. Annonça Nakir en partant en direction de son sac de couchage. A demain.
    _Repose toi bien, commença Zaheh avant de regarder Leki bâfrer. Eh bien on peut dire que tu avais faim.
    Leki, qui saluait de la main Nakir, avala ce qu’elle avait dans la bouche en hochant la tête.
    _D’où viens-tu ?
    _Du Sud-Est, répondit la jeune femme repue, je fuyais les morts qui marchent.
    Zaheh haussa un sourcil, on lisait la surprise sur son visage mêlé à un léger brin de peur dans les yeux.
    _Les morts qui marchent ?
    Leki acquiesça à nouveau :
    _A environ quatre lieues d’ici il y a…Un vallon, expliquait les Leki en corroborant ses propos d’une lente gestuelle démonstrative, les falaises forment une sorte de cuvette dont l’entrée se trouve au Sud. J’y ai passé plusieurs jours, mais cette nuit…
    Leki frémit en se remémorant les évènements puis reprit :
    _Le vent s’est mis à souffler, je sentais que quelque chose allait arriver. Je me préparais à partir quand ils ont commencé à se relever. Des squelettes, des dizaines et des dizaines ! J’ai dû tout abandonner et escalader la falaise pour quitter cet endroit maudit…
    Leki semblait dépitée, tout son matériel, ses vêtements et ses livres étaient encore là-bas. Elle savait pertinemment qu’ils étaient perdus désormais.
    _Nous faisons route vers les forêts de Bangkoraï, Nakir et Do’Husmed seront surement d’accord pour que tu nous accompagnes. Déclara la khajiit en souriant sur un ton des plus rassurants tout en lui frottant le dos comme le ferait une mère avec son enfant.
    _Ce serait formidable ! S’écria Leki en souriant de toutes ses dents. Mais… Leki désigna le coin de la tente ou dormait Ab’nir. Ça risque de ne pas lui plaire.
    _Je m’occuperai de lui. Tu sais, il est simplement méfiant. On rencontre peu de gens dans le désert, et quand on en croise ils veulent généralement nous détrousser.
    Leki acquiesça puis tourna la tête vers la sortie, cherchant à distinguer l’imposant khajiit dans la pénombre de la nuit.
    _Tu devrais aller dormir, conseilla Zaheh en se dirigeant vers un sac de couchage fait de cuir qu’elle déroula au sol.
    Leki la suivit en souriant, s’allongeant dans son lit de fortune.
    _Je ne sais pas comment vous remercier…
    Dans un léger sourire, Zaheh tourna les talons et rejoignit son matelas de paille.
    La jeune voyageuse fixait la toile de la tente, infiniment soulagée, elle essayait de faire la part des choses mais la fatigue l’emporta et elle sombra dans un profond sommeil.

      La date/heure actuelle est Lun 29 Avr - 11:14