25 Primétoile... 2Ere 574
Cela fait deux jours qu'on est parti. C'est étrange... J'ai l'impression d'avoir laissé quelque chose la-bas... Bref, je vais reprendre où j'en étais. Note: Prendre de quoi écrire.
Nous sommes actuellement à la frontière entre le Marais noir et Morrowind. Et que dire? Je n'ai jamais vu une région aussi étrange. Par rapport à Cyrodill et aux marais, Morrowind est une terre si belle et si dangereuse. Les bêtes sont agressives à toutes heures, l'air est irrespirable à cause des spores de champignons tout proches ainsi que par l'odeur acide que portent les mineurs de Kwama.
Mais je ne regrette pas mon geste. Lys dort à coté de moi et j'écris avec le reste d'encre. J'aimerai bien lui raconter ce que j'ai écris. Peut-être qu'il ne comprendrais pas. Je l'aime...
J'aimerai tellement qu'on puisse abandonner notre ancienne vie. J'aimerai tellement de choses pour lui.
26 Primétoile
Lys dort comme une souche le matin. A cause des somnifères. Mais je l'ai entendu, il lisait mon carnet. C'est étrange car je lui correspond en même temps...
Je vais plutôt t'écrire directement, ce sera plus simple. Secoue moi dans mon sommeil, d'accord?
Actuellement, tu dors encore, niché dans les couvertures. Tu es tellement adorable surtout que tu es toujours souriant quand tu rêve. J'ose pas te réveiller pour qu'on aille manger et passer tout notre temps ensemble en compagnie des autres.
Lys, tu me fais rire. Durant notre voyage pour contourner le mont cendreux, tu passais ton temps à observer les cratères fumants sans remarquer qu'un insecte de la taille de mon doigt se glissait dans ton dos. En plus, tu pensais que je te chatouillais. Je m'en tordais les côtes. Ne le prend pas mal hein. Mais j'ai envie de dire tout ce qui me plait chez toi. Ton visage tiré, ta façon de parler qui est monocorde mais dont tu n'as pas tellement besoin.
Hmm, je remarque qu'au final, je n'ai même pas parlé de notre voyage. Peut-être que tu gardera ce cahier plus tard.
Hier encore, nous étions dans un village reculé dont le nom ne me dit rien. Même en Jel. J'ai préféré l'appeler le "Passe-failles" car il était niché entre deux pics rocheux abrupt, les maisons creusées à l'intérieur et des ponts passant d'un pic à l'autre. Je ne sais pas si tu vas te souvenir plus tard, mais c'est magnifique. Les champs posés dans une sorte de vallée et les maisons qui grimpent doucement à l'intérieur, formant parfois des angles étroits qui aboutissent sur des terrasses naturelles. Tu te baladais la-bas et tu me disais que tu voulais rester la-bas. C'est vrai que c'était beau. Mais on ne peut toujours pas.
Peu après, on a payé pour monter sur une charrette tirée par deux guars, charrette en mauvaise état car on devait se cramponner au bois pour ne pas tomber comme des idiots. Mais tellement rapide, j'ai jamais cru voir autant le paysage passer. On a traversé les terres sauvages de Morrowind avant d'arriver vers les plaines rocheuses. Un lieu immense parcourue de trou ou s'échappe des panaches de fumée, c'est la ou l'insecte est venu sur ton dos. C'est vrai que les formes que prenaient la fumée était saisissantes, je me demande comment les dunmers évitent cet endroit alors qu'ils adorent vivre sur des terres sèches et cendreuses.
27 Primétoile
Je sens qu'une bonne journée a commencé. Cette nuit, tu m'as secoué et tu m'as encore parlé. Oui je radote mais comme ça, ce sera nos mémoires de notre voyage. On s'est arrêté la veille sur une plateforme rocheuse balayée par les vents mais on avait nos tentes. Le pauvre cocher, il croyait qu'on allait être gêné parce qu'on devait partager la tente. Non, je ne vais pas l'écrire tout de même mais s'il savait. Je n'aime pas qu'on s'affiche et au final, je pense que c'est pareil pour toi. Mieux vaut qu'on reste ensemble comme lorsqu'on devait tuer...
En écrivant ça, j'ai une étrange impression. Je veux dire, on ne sait pas faire autre chose. Toute notre vie a été liée par le massacre et le meurtre, toi en particulier. Je... Je ne sais plus ce qu'on peut faire. Je pensais qu'on pouvait rentrer dans la garde blanc comme neige... Mais je crois qu'on ne pourra pas.
Je crois qu'on a fait un mauvais choix.
Je suis désolé de te prendre ton carnet. Mais ne t'inquiète pas. Nous allons vivre ensemble. Je te le promets.
Cela fait deux jours qu'on est parti. C'est étrange... J'ai l'impression d'avoir laissé quelque chose la-bas... Bref, je vais reprendre où j'en étais. Note: Prendre de quoi écrire.
Nous sommes actuellement à la frontière entre le Marais noir et Morrowind. Et que dire? Je n'ai jamais vu une région aussi étrange. Par rapport à Cyrodill et aux marais, Morrowind est une terre si belle et si dangereuse. Les bêtes sont agressives à toutes heures, l'air est irrespirable à cause des spores de champignons tout proches ainsi que par l'odeur acide que portent les mineurs de Kwama.
Mais je ne regrette pas mon geste. Lys dort à coté de moi et j'écris avec le reste d'encre. J'aimerai bien lui raconter ce que j'ai écris. Peut-être qu'il ne comprendrais pas. Je l'aime...
J'aimerai tellement qu'on puisse abandonner notre ancienne vie. J'aimerai tellement de choses pour lui.
26 Primétoile
Lys dort comme une souche le matin. A cause des somnifères. Mais je l'ai entendu, il lisait mon carnet. C'est étrange car je lui correspond en même temps...
Je vais plutôt t'écrire directement, ce sera plus simple. Secoue moi dans mon sommeil, d'accord?
Actuellement, tu dors encore, niché dans les couvertures. Tu es tellement adorable surtout que tu es toujours souriant quand tu rêve. J'ose pas te réveiller pour qu'on aille manger et passer tout notre temps ensemble en compagnie des autres.
Lys, tu me fais rire. Durant notre voyage pour contourner le mont cendreux, tu passais ton temps à observer les cratères fumants sans remarquer qu'un insecte de la taille de mon doigt se glissait dans ton dos. En plus, tu pensais que je te chatouillais. Je m'en tordais les côtes. Ne le prend pas mal hein. Mais j'ai envie de dire tout ce qui me plait chez toi. Ton visage tiré, ta façon de parler qui est monocorde mais dont tu n'as pas tellement besoin.
Hmm, je remarque qu'au final, je n'ai même pas parlé de notre voyage. Peut-être que tu gardera ce cahier plus tard.
Hier encore, nous étions dans un village reculé dont le nom ne me dit rien. Même en Jel. J'ai préféré l'appeler le "Passe-failles" car il était niché entre deux pics rocheux abrupt, les maisons creusées à l'intérieur et des ponts passant d'un pic à l'autre. Je ne sais pas si tu vas te souvenir plus tard, mais c'est magnifique. Les champs posés dans une sorte de vallée et les maisons qui grimpent doucement à l'intérieur, formant parfois des angles étroits qui aboutissent sur des terrasses naturelles. Tu te baladais la-bas et tu me disais que tu voulais rester la-bas. C'est vrai que c'était beau. Mais on ne peut toujours pas.
Peu après, on a payé pour monter sur une charrette tirée par deux guars, charrette en mauvaise état car on devait se cramponner au bois pour ne pas tomber comme des idiots. Mais tellement rapide, j'ai jamais cru voir autant le paysage passer. On a traversé les terres sauvages de Morrowind avant d'arriver vers les plaines rocheuses. Un lieu immense parcourue de trou ou s'échappe des panaches de fumée, c'est la ou l'insecte est venu sur ton dos. C'est vrai que les formes que prenaient la fumée était saisissantes, je me demande comment les dunmers évitent cet endroit alors qu'ils adorent vivre sur des terres sèches et cendreuses.
27 Primétoile
Je sens qu'une bonne journée a commencé. Cette nuit, tu m'as secoué et tu m'as encore parlé. Oui je radote mais comme ça, ce sera nos mémoires de notre voyage. On s'est arrêté la veille sur une plateforme rocheuse balayée par les vents mais on avait nos tentes. Le pauvre cocher, il croyait qu'on allait être gêné parce qu'on devait partager la tente. Non, je ne vais pas l'écrire tout de même mais s'il savait. Je n'aime pas qu'on s'affiche et au final, je pense que c'est pareil pour toi. Mieux vaut qu'on reste ensemble comme lorsqu'on devait tuer...
En écrivant ça, j'ai une étrange impression. Je veux dire, on ne sait pas faire autre chose. Toute notre vie a été liée par le massacre et le meurtre, toi en particulier. Je... Je ne sais plus ce qu'on peut faire. Je pensais qu'on pouvait rentrer dans la garde blanc comme neige... Mais je crois qu'on ne pourra pas.
Je crois qu'on a fait un mauvais choix.
Je suis désolé de te prendre ton carnet. Mais ne t'inquiète pas. Nous allons vivre ensemble. Je te le promets.